Voilà une pensée pascalienne ("grandeur et misère"). Pascal observe en effet que dans notre déchéance, nous nous souvenons de notre condition passée et perdue, celle de fils de Dieu et d'habitants du paradis; cela se voit à nos désirs, qui sont infinis, à la mesure de l'infini dont nous avons été déchus par le péché. Pascal nomme cela "misères de grand seigneur", qui se souvient avec nostalgie de sa grandeur passée. Tout l'effort de l'apologiste sera de redonner à ce désir, facteur de misère et de frustration infinies, son juste objet, à savoir Dieu; alors le désir deviendra un facteur d'éternité et non de perdition.
2007-11-18 02:57:49
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answer #1
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answered by Anonymous
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Voilà effectivement une excellente définition du désir. Glorifié en notre temps de sexualité débridée et de publicité omniprésente, à tel point que l'on oublie que le Bouddha disait qu'il est la cause de toutes nos souffrances. Celui qui est complet ne désire plus. Seul celui qui est incomplet désire. Oui, excellent....
2007-11-18 00:36:33
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answer #2
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answered by Ours Des Pyrénées 7
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L'homme de désir que nous sommes nous a fait quitter notre divinité bien avant notre sortie d'ange et du ciel. Nous sommes devenus le miroir de nous -mêmes sans la divinité et notre souffrance humaine vient de là. C'est à nous de retrouver en nous le chemin qui nous conduit hors de notre homme de désir.
2007-11-18 02:20:53
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answer #3
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answered by Anonymous
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Cela signifie que le problème du sujet est d’évaluer la portée morale de ce paradoxe. En effet, d’une part, il s’agit de constater que le désir se définit comme le mode essentiel par lequel l’homme cherche à améliorer son existence, ce qui fait que le désir apparaît comme positif pour un homme qui projette grâce à lui les conditions de son bonheur. Mais, d’autre part, si le désir ne connaît jamais vraiment de satisfaction, ne reste-t-il pas l’affirmation d’un manque qui ferait que l’homme souffre constamment de son existence ?
2007-11-18 00:40:13
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answer #4
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answered by Anonymous
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J'aurais aimé plus de précision. Je dirais plutôt l'envie et la convoitise marquent la misère morale et matérielle de l'homme. Il ne faut pas convoiter les biens de ton voisin, ni sa maison, ni ses troupeaux ni ses femmes à dit Dieu à Moïse dans ses commandements.
Et c'est vrai, c'est le début de la jalousie du vol et du meurtre.
Voilà la vrai misère de l'homme. Le désir souvent charnel fait parti des bonheurs qui lui sont parfois accessibles. S'il assouvi son désir il peur monter au 7è ciel et cela sans forcément nuire à sa ou son partenaire. C'est divin.
2007-11-18 00:34:34
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answer #5
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answered by Charly 01 7
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Exprimé en ces mots, cela ne peut être compris autrement que le désir de la femme que ressent l'homme. Eh bien, ce n'est certainement pas la marque de sa misère, juste l'envers: l'homme qui ne ressent pas ou plus ce désir n'est pas un homme.
2007-11-18 00:43:36
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answer #6
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answered by Jasminka D 2
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Non, la misère serait de ne rien faire de bon de son désir !
2007-11-18 00:36:15
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answer #7
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answered by TOTO 7
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non pas du tout, le désir n'est que le commencement de la recherche du plaisir à partager avec une compagne prête à partager un bon moment de plaisir intense!!!!
2007-11-18 00:35:46
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answer #8
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answered by Jef 6
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le désir de...?de toute façon chaque désir est voulu,alors c'est un bonheur
2007-11-18 00:35:10
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answer #9
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answered by Anonymous
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