« L’homme est, en effet, tenté de satisfaire son besoin d’agression aux dépens de son prochain, d’exploiter son travail sans dédommagements, de l’utiliser sexuellement sans son consentement, de s’approprier ses biens, de l’humilier, de lui infliger des souffrances, de le martyriser et de le tuer ». Aussi Freud détourne-t-il la formule de Hobbes « l’homme est un loup pour l’homme » de son sens politique, pour la considérer dans un sens psychologique : « homo homini lupus : qui aurait le courage, en face de tous les enseignements de la vie et de l’histoire, de s’inscrire en faux contre cet adage ? ». Freud est le pendant psychologique de ce que Hobbes représente en philosophie politique. Sa vision a aussi un caractère carcéral.
Freud estime que la civilisation doit, pour lutter contre cette agressivité foncière, renforcer le surmoi, afin de culpabiliser le moi et le tenir en respect. Hobbes, lui, ne concevait de paix civile que sous la surveillance d’une police. Freud ne conçoit de paix relative qu’en mettant la police dans l’esprit de chacun sous la forme d’un surmoi capable de discipliner le moi.
Il y a un étrange revirement entre la première et la seconde topique, un virage qu’ont refusé de prendre plusieurs disciples de Freud. On lui a notamment reproché de substantifier des mots et de se prendre à croire dans ce qui n’est après tout que des êtres de raison. Les concepts de « surmoi », de « Ca », de « pulsion de vie » ou de « pulsion de mort » ne sont-il pas en définitive les sous-produits d’une pensée fragmentaire ? Faut-il vraiment leur concéder une existence propre ? Freud ne succombe-t-il pas à une tendance à fabriquer des entités mythiques pour expliquer un problème, qui lui, est bel et bien réel ? La théorie du refoulement ne suffisait-elle pas pour rendre compte de la violence
2007-11-15 03:06:50
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answer #1
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answered by ? 7
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salam
L'homme reste un loup domestiqué
"Oui, l'homme est resté un loup pour l'homme et plus encore pour la femme. Rien ne l'arrête, plus on le gave de nourriture, de bien-être, de confort et de plaisirs, plus il en désire encore davantage ; il n'est jamais rassasié. Jusqu'où va-t'il aller pour assouvir sa faim de richesse, de domination et de pouvoir ? Comment le faire reculer et lui apprendre à se contenter de ce qu'il a pour vivre, en lui montrant que le bonheur peut se trouver tout simplement près de sa tanière, et certainement pas en égorgeant "l'autre" par perversité et cupidité..."
Marie-paule Ladreyt
Agréable soirée a vous tous
2007-11-16 13:59:24
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answer #2
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answered by Anonymous
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Non : c'est l'inverse!
2007-11-15 10:48:22
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answer #3
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answered by fute-fute 6
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Branche toi sur le JT de 20 heures et tu le verras ce loup .
Il a même beaucoup évolué par rapport à la race animale et ne se contente pas de sauter à la gorge...
Pas la peine d'en parler, trop écoeurant .
Met toi sur Euro News, avec une bonne dose de courage.
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2007-11-17 06:48:34
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answer #4
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answered by hamida 2
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"Je ne sais pas quand Plaute a prononcé cela, mais une chose est sure, il avait et a toujours raison! Depuis la nuit des temps l'homme ne fait que s'entretuer pour obtenir ce qu'il désire... quand est-ce que la race humaine évoluera vers un monde sans haine ?"
2007-11-15 13:39:34
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answer #5
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answered by powentice 6
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on dit que les loups ne se mangent pas entre eux!........les hommes, eux, se dévorent à belles dents........chaque fois qu'ils en ont l'occasion, ils ne s'en privent guère, par paroles, et par actions!
2007-11-15 12:44:12
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answer #6
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answered by Eurydice 7
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Oui, que ce soit en solitaire ou en meute....
2007-11-15 10:47:51
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answer #7
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answered by trollinho 5
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et surtout pour la femme
2007-11-15 10:47:20
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answer #8
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answered by Nannick 6
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salut,
un loup pour l'homme je ne szais pas, mais un loup pour l'agneau oui!!!
ciao
2007-11-17 12:30:35
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answer #9
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answered by dineor92 6
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Et la femme est-elle une chienne pour l'homme ?
2007-11-16 09:20:51
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answer #10
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answered by Caulfield 4
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