C'est l'ignorance qui fait que l'on a peur. Et de la peur résulte un repli sur soi que l'on voit partout (racisme, xénophobie, communautarisme, etc.) et que l'on dénoce à bon droit.
Avec toujours une certaine prudence, il me semble que la meilleure attitude reste quand même la curiosité et l'ouverture, comme devant tout ce qu'on devrait rencontrer de nouveau. Parce que la peur entraîne le rejet et l'incompréhension. Si l'esprit se braque, comment bien accueillir? Comment favoriser la rencontre si déjà on a fourbi ses armes en secret ou fermé sa porte?
Il y a toujours une résistance en l'autre, sujet conscient qui n'est pas ma conscience. Mais pourquoi en déduire de facto une réticence?
Cela relève plus de la pathologie sociale et culturelle que d'une attitude naturelle. Si on arrêtait de nous dire que tous les prêtres sont pédophiles, que tous les jeunes sont des voyous, que les Polonais sont des plombiers qui vont venir nous voler notre travail, que les musulmans sont tous des islamistes intégristes, bref que l'autre est un ennemi ou un adversaire économique (s'il a un poste, ce sera forcément à mon détriement), la première réaction ne serait pas la peur. Je pense que cela relève donc bien d'une forme de pathos social qui nous diffuse à doses homéopathiques et qui finit par nous conditionner dans ce sens.
En conclusion, nous ne devons pa avoir peur d'autrui. Il peut y avoir de bonnes raisons de se ùéfier de lui (dans certains contextes, etc.), mais pas une peur de principe. Nous ne devons pas oublier que l'altérité est une composante fondamentale dans la constitution de la conscience de soi. Autrement dit, il est impossible d'être humain sans autrui.
2007-11-14 19:55:52
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answer #1
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answered by Gally Léo 5
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Pas mieux que mère banquise...Avoir peu de l'autre, c'est avoir peur d'une partie de soi-même...
Un bisou
Lo
2007-11-14 14:19:47
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answer #2
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answered by echappee_belle 5
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La peur n'évite pas le danger non plus...faut juste être vigilant..facile à dire en effet..le faire c'est autre chose.
2007-11-17 02:14:09
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answer #3
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answered by figaroetco 7
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Rester vigilant mais ne pas tomber dans la parano.
2007-11-15 20:45:34
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answer #4
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answered by Anonymous
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La peur que nous avons est celle de l' Inconnu.
De tout ce qui nous est étranger, d'expérience non tentée,
de la réaction des autres, du "qu'en dira t'on, ...
Parfois il faut avoir le courage de passer outre de toutes
ces appréhensions qui nous pourrissent la vie.
2007-11-15 15:18:46
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answer #5
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answered by DAIM Vaillant 2
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La peur étant souvent mauvaise conseillère, on peut se contenter d'un minimum de méfiance et d'observation avant d'accorder sa confiance à l'autre qui n'est pas obligatoirement bon.
2007-11-15 09:11:27
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answer #6
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answered by Anonymous
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Autrui est un mystère qui nous échappe, et qui à ce titre peut succiter quelques inquiétudes. Nous nous construisons socialement et culturellement par autrui, autrui est un miroir que l'on aimerait mieux parfois éviter.
2007-11-15 08:35:34
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answer #7
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answered by Anonymous
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Ne dit on pas que l'homme est le pire ennemie de l'homme ?
Donc nous devons toujours nous méfier de notre prochain, un coup de folie est si vite arrivé !!!
2007-11-14 22:47:32
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answer #8
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answered by Fleur de l'île intense 5
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La peur de l'autre, c'est la peur de l'inconnu, de l'insondable, de tout ce qui dépasse notre entendement, de tout ce qui ne s'assemble pas à notre puzzle métaphysique.
En psychiatrie, on appelle ça : " La peur de Sarkozy ".
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2007-11-14 12:46:21
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answer #9
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answered by Gus T 6
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Nous ne pouvons pas faire l’impasse sur le problème de la peur, car il semble bien que tout être humain vit avec un sentiment d’effroi permanent. Pascal dit dans les Pensées que le plus grand philosophe du monde, s’il est placé sur une planche au-dessus du vide, ne pourra avoir recours à de belles théories. Il devra affronter la peur. Et la peur a des conséquences immenses quant à la relation que nous entretenons avec la vie. Toute la question est cependant de savoir sous quelle forme la peur peut être acceptée, reconnue et surmontée ; dans quelle mesure nous pouvons vivre sans la peur. Quelle relation la peur entretient-elle avec notre appréhension de l’existence?
La peur est présente en arrière-plan de beaucoup de nos réactions. La peur falsifie en permanence notre relation avec la vie. La peur empoisonne et emprisonne. Il doit être clair qu’avec elle, nous ne devons passer aucun compromis. On ne passe pas de contrat avec la peur, on y met fin justement pour être capable de contrat vrai et sincère avec les autres. Les rhéteurs savent combien l’usage de la peur est une ficelle de rhétorique puissante et persuasive. Il faut refuser la rhétorique de la peur, car elle ne propage que la violence et le mensonge, elle soumet ceux qui s’y laissent prendre, elle aveugle ceux qui la suivent. Elle oblige des peuples entiers à courber l’échine devant un seul, devant un dictateur, un tyran et sa milice. Il n’y a pas de raison de justifier la valeur de la peur, il est essentiel au contraire que l’homme s’en affranchisse pour enfin vivre libre.
2007-11-14 18:49:43
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answer #10
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answered by ? 7
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