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2007-11-11 20:37:07 · 11 réponses · demandé par Henri IV 5 dans Arts et sciences humaines Philosophie

@Colonet Rossel : ta remarque ne m'étonne pas car c'est à l'armée que l'on m'a édicté ce principe. Et je pense qu'il n'y a pas grand-chose à redire. La nature des règles et leur acceptation, c'est un autre débat. (Il n'y a qu'à Yahoo Q/R que l'on peut tutoyer un colonel ! :-)

2007-11-12 01:02:15 · update #1

11 réponses

La discipline est l'obéissance ou la soumission volontaire à un ensemble de règles écrites ou coutumières.
Elle peut être imposée par un tiers, par soi-même ou par le bon sens.

De par la définition elle-même, on voit rapidement les limites de la liberté garantie par la discipline.
En effet, il faut que les règles auxquelles tu te soumets soient garantes de ta liberté, autrement il s'agit d'une aliénation...

2007-11-11 20:49:45 · answer #1 · answered by iznogoodpilot 3 · 2 0

d'accord a cent pour cent
je ne suis pas pour un discipline militaire,
mais celle que devrait inculquer les parents, et grandes personnes
car de la discipline part le respect d'autrui, l'ordre, la logique, et le travail,
ensuite peut s'enchaîner une sorte de mouvement perpétuel vers la réussite et la liberté.
bien a vous.

j'espère qu'on a compris ma pensée

2007-11-11 20:48:35 · answer #2 · answered by Alain Richardson 3 · 2 0

Cela peut paraître contradictoire , mais c'est vrai. L'individu élevé sans règles ,qui se considère comme un petit dieu à qui tous doivent se plier ,va rapidement manger sur la liberté de tous.

2007-11-11 20:58:38 · answer #3 · answered by Anonymous · 1 0

et la justice !

2007-11-11 20:54:44 · answer #4 · answered by S. D. 4 · 1 0

On perd plus vite son âme dans los angeles misère ,,,,dans le temps les curés expliquaient que vivre dans los angeles misère c'était un bon moyen de gagner le paradis,,,,et là voyez les richesses Papale,,,,les banques du Vatican,,,les fortunes des églises,,,,,mais los angeles faith étant(je cite ) l'opium du peuple,,,,,,,,les moutons de Panurge suivent,,,,,l'âme au fond des poches, pour seules richesses,,,lol

2017-01-05 07:44:13 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 0

certes la discipline est le moyen de garantir le maximum de liberté.Mais une discipline démesurée,trop rigoureuse(c'est à dire inhumaine) risquerait fort bien d'entraver l'individu.tout est une question de dosage

2007-11-12 03:24:08 · answer #6 · answered by xebule 4 · 0 0

Le problème est difficile, puisque les inclinations égoïstes de l’homme font qu’il tend à abuser de sa liberté naturelle. Pour que la vie sociale soit possible, il faut que l’homme puisse y être libre, mais aussi qu’il discipline ses inclinations animales et se plie à la loi. Le citoyen doit avoir un sens élevé de la responsabilité. Pour mettre fin au désordre, les hommes sont poussés à accepter des règles de vie commune qui limitent leur liberté. Ils se doivent d’abandonner une liberté naturelle, pour accepter une liberté civile. Ils y sont forcés pour leur intérêt, et c’est pourquoi ils bâtissent cette énorme machine qu’est l’Etat. Mais cela ne veut pas dire que les hommes soient entièrement déraisonnables au point de placer, sous le dictat de la peur, sous la conduite d’un tyran. C’est en tant qu’ils sont raisonnables qu’ils acceptent la loi. C’est la raison qui est à même de reconnaître l’autorité des lois en y voyant l’intérêt de tous.

2007-11-11 21:39:57 · answer #7 · answered by ? 7 · 0 0

s'imposer des limites conscientes et délibérées pour faire respecter sa liberté! ..........c'est là bonne discipline......

2007-11-11 21:38:41 · answer #8 · answered by Eurydice 7 · 0 0

oui suis d'accord à condition que tout le monde soit discipliné sinon sa marche pas.

2007-11-11 21:18:45 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 0

Si l'on parle de la liberté individuelle, c'est plus précisément l'autodiscipline, mue par le respect de l'intégrité de chacun par chacun, qui est à même de garantir sa réalisation : je ne fais pas à autrui ce que je ne voudrais pas qu'on me fit ; car ma liberté commence et voit son terme avec celle de mon prochain (pas plus avant, ni plus loin).

L'autodiscipline est sans doute le principe libertaire par excellence. Il demande d'avoir intégré le sentiment de respect, non comme une contrainte, mais comme une évidence morale. Dans l'idéal, partagé par tous, il rend possible l'avènement d'une société morale dans laquelle la loi pénale n'est plus nécessaire.

De même qu'au delà, le sentiment de "compassion" ou "amour du prochain", unanimement vécu, rendrait caduque l'utilité d'une solidarité socialement organisée.

Autrement, sur la discipline imposée de l'extérieur, je ne pense pas qu'elle soit le meilleur moyen de préserver le maximum de liberté, ni d'ailleurs qu'elle ait jamais cette ambition ! L'exemple choisi de l'armée est explicite : il ne s'agit que de vouloir maintenir un certain ordre, et de garantir le maximum d'obéïssance (en cela je rejoins Iznogood). L'ordre hiérarchisé y est la règle, et la liberté individuelle n'a aucune valeur dans cet archétype du système collectiviste qu'est l'institution militaire. La seule "liberté" qui reste est celle d'obéïr !

Il n'en demeure pas moins que l'apprentissage d'un certain nombre de règles de vie commune (dont le respect mutuel) est évidemment nécessaire dans une éducation qui vise à l'émancipation de l'Homme, c'est à dire sa capacité à devenir libre. Mais c'est seulement dans la mesure où elles auront été comprises et intégrées par l'individu pour qu'il les reprenne à son propre compte qu'elles porteront leur pleine efficacité sociale, en permettant l'autodiscipline.

En matière de libertés publiques, la discipline de type militaire n'est qu'un cautère sur une jambe de bois. Etendue au domaine civil, elle s'avère notoirement plutôt l'apanage des dictatures que des Etats de Droit ! (Par exemple, la Birmanie, vous connaissez ?)

@ Odette : oui, mais l'Etat n'est qu'un pis aller qui ne peut peut - dans le meilleur des cas - qu'imparfaitement pallier à une évolution inaboutie de l'Homme social entre le stade de la barbarie (l'individu livré à ses pulsions) et l'état véritable de "civilisation" (au sens positif, l'individu civil, parvenu à la maturité morale).

edit < bien sûr, le contexte actuel n'est pas, loin s'en faut, celui de l'idéal réalisé que je suggère. Et c'est pourquoi, en l'état, certainement, l'Etat de Droit est utile pour protéger les citoyens. Mais il ne s'agit alors pas de garantir le maximum de liberté, mais un à-peu-près juste équilibre entre sécurité et liberté, du fait des comportements plus ou moins irrespectueux (voire immoraux) de chacun. Or je réponds à la question du "meilleur moyen", et non pas celle du moins mauvais (comme disait Churchill de la démocratie ? :-)

2007-11-11 20:56:34 · answer #10 · answered by £e loup vert à trois pattes 4 · 1 1

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