LA MORT ET L'AU-DELA
La naissance et la mort sont le commencement et la fin de la vie terrestre. L'être humain qui porte en lui ne serait-ce qu'un faible désir de trouver la vérité ne peut se désintéresser de ces deux questions importantes: comment la vie pénétre-t-elle dans le corps physique et qu'en advient-il après la mort?
La plupart des êtres humains se sont tellement embourbés dans leurs basses conceptions orientées uniquement vers le terrestre qu'ils ne peuvent plus s'en dégager. En cultivant unilatéralement l'intellect qui, étant lié á la terre, est périssable, ils ont perdu une clé importante dans leurs recherches sur les énigmes de la vie, á savoir la faculté de tirer des conclusions sur ce qui a son origine «en haut» et sur ce qui se manifeste en tant que répercussions «ici-bas». Malgré tout, maintes connaissances plus élevées pourraient être encore acquises en étudiant seulement les effets «d'en-bas» si l'on songe que les mêmes lois agissent aussi bien dans le monde visible que dans le monde invisible.
Les lois de la création forment non seulement ce qui est terrestre mais encore ce qui est «supraterrestre». De plus, c'est grâce á elles que rien ne se perd dans la vaste création. La vie qui a quitté le corps physique aprés la mort doit donc avoir aussi une forme et cette forme va bien quelque part. C'est en fait ce qui se passe: la vie ainsi «formée», et qui abandonne le corps á la mort, est l'âme. Cette âme passe après la mort dans ce qu'on appelle «l'au-delà» - notion qui regroupe un grand nombre de régions diverses.
L'endroit ou parvient l'âme est déterminé par la loi de la pesanteur. Selon qu'elle se sera elle-méme allégée ou alourdie sur terre par ses pensées et ses actions, l'âme montera ou bien descendra après le décés dans une région de même,. pesanteur qu'elle. L'âme sera alors attirée par ce qui se trouve en affinité
avec elle. Sur terre, la loi de la pesanteur produit exactement le même effet lorsqu'un morceau de liège flotte sur l'eau, qu'un morceau de fer s'enfonce jusqu'au fond, alors qu'un autre objet reste peut-être entre deux eaux.
Les lois produisent les mêmes effets dans la création tout entière; les formes et les effets produits varient seulement selon les genres. La plus belle preuve de l'uniformité tics lois de la création est l'homme lui-même. Il réunit le terrestre - sous la forme de son corps physique - et le supraterrestre - sous la forme de son âme -. S'il existait deux législations différentes pour ces deux genres, l'être humain ne pourrait absolument pas exister.
L'homme a des conceptions beaucoup trop étroites et unilatérales sur l'activité et la vie qui régnent dans la création ainsi que sur la continuité de l'existence de l'âme après la mort - quand il y croit! Il pense souvent que l'âme se repose après la mort. Or, c'est précisément le contraire qui se passe! Si l'âme veut continuer à vivre après la mort, elle ne doit pas se reposer; il lui faut au contraire se mouvoir. Car seul le mouvement est la vie. Des expressions comme «Il est entré dans le repos éternel» ou encore «qu'il repose en paix!» donnent par conséquent une idée entièrement fausse de ce qui se passe dans Pau-delà.
Il régne en fait dans l'au-delà l'activité la plus intense et les expériences vécues y sont beaucoup plus fortes et plus riches qu'ici-bas. L'être humain retrouve dans Pau-dclá tout cc qu'il a pensé et ressenti intuitivement sur terre. Ce sont là «ses oeuvres»; elles le suivent ou bien l'attendent, les bonnes comme les mauvaises. Elles seules suffiraient déjà à l'cn,pccher de trouver le repos. Il ne saurait donc être question de repos personnel ou de repos des morts jusqu'au jugement dernier.
Le «réveil pour le jugement dernier» a un sens bien différent de celui que lui donnent les hommes: ce ne sont pas «tous les morts» qui doivent être réveillés, mais seulement «tout ce qui est mort»! Il faut entendre par là également les défauts
qui sommeillent dans les âmes humaines comme si ces défauts n'étaient plus. Or, ils seront réveillés par la force divine qui se trouvera intensifiée au moment du jugement. Cela signifie que ces défauts seront contraints de manifester le mouvement le plus intense afin d'être soumis par là-même au jugement. Celui qui, par suite d'une faute dont il s'est rendu coupable, ne peut soutenir ce grand jugement universel est voué á la «seconde mort», celle qui est «éternelle». Il perd ainsi son autoconscience si péniblement acquise.
C'est pourquoi l'être humain ne devrait jamais perdre de vue le but proprement dit de son existence: le Paradis! La route qui y mène passe par l'au-delà. La mort terrestre n'est qu'une porte sur ce chemin qui continue au-delà de ce qui est terrestre et qui offre au pélerin aspirant á un but élevé une vue surprenante sur cet autre monde matériellement invisible et infiniment plus beau et plus grandiose que ne l'est notre Terre.
Malheureusement l'être humain de la Terre s'est presque totalement fermé á ce monde qui existe réellement. Il ne le comprend plus parce qu'il a volontairement rétréci les limites de ses connaissances et qu'il fait preuve de scepticisme et d'incrédulité devant les événements de l'au-delà. Il possède pourtant á tout moment la faculté de se mettre en rapport avec l'au-delà de la façon la plus simple. Point n'est besoin pour cela d'être médium ou clairvoyant.
Nous savons tous ce qu'est la «conscience» sans avoir jamais pour autant découvert sa véritable signification. Elle est en étroite liaison avec l'activité de ces personnes décédées qui, grâce á leur expérience plus grande, s'efforcent sérieusement d'aider leurs semblables séjournant encore sur terre; ils veulent les guider de façon sûre et les protéger - á condition que les hommes de la Terre leur aplanissent le chemin par une authentique aspiration ou bien par une fervente prière. L'activité silencieuse de ces aides de l'au-delà constitue une partie de notre conscience, l'autre partie étant la voix de l'esprit, donc notre intuition.
Combien de fois ces aides n'essaient-ils pas de l'au-delà, par une exhortation ou un avertissement, de nous empêcher de mal agir! Comme ils s'efforcent, avec une insistance délicate et toujours renouvelée, d'écarter cette hésitation qui nous sépare encore d'une bonne action! Comme leurs conseils sont bons, comme ils sont utiles en maintes occasions! Mais, toute sérieuse qu'elle soit, à quoi sert leur action si nous ne les laissons pas «parler á notre conscience» mais si nous essayons au contraire d'endormir cette dernière pour finir par reconnaître que ce «petit quelque chose» qui nous avait soudain traversé l'esprit pour nous avertir était juste après tout mais avait été étouffé par notre intellect si astucieux. Naturellement, les aides de l'au-delá ne peuvent jamais nous contraindre car eux-aussi doivent respecter le libre arbitre.
C'est pourquoi «heureux celui dont la conscience est encore en éveil», heureux celui qui suit de son plein gré la voix de sa conscience et se laisse guider, conduire et protéger par son aide de l'au-delà! Le fait d'aider et de se laisser aider contient une grande bénédiction réciproque qui peut apporter aux deux parties concernées un élan spirituel insoupçonné.
Mais d'autres possibilités de communiquer avec l'au-delà sont parfois offertes aux hommes de la Terre. Ces possibilités résultent d'un développement naturel et n'ont rien à voir avec les méthodes artificielles qui recèlent toujours un danger et qui sont rarement inoffensives pour l'âme et le corps. Par exemple, le poète anglais H. Dennis Bradley, décédé en 1934, avait promis, dans toute la mesure du possible, de donner de ses nouvelles aptes sa mort. Et il réussit en effet peu de temps après á transmettre par l'intermédiaire d'un médium une très bonne description de sa vie dans l'au-delà. 11 communique, entre autres, ce qui suit:
«Le paysage dans lequel nous vivons est extraordinairement différent de celui de la Terre. Il est d'une pureté et d'une limpidité á nulle autre pareille. Il y a ici énormément de lumière et rien n'est gris ni même obscur.
Ici aussi on trouve la terre ferme, un océan, des arbres et des fleurs, mais tout est plus beau et plus merveilleux que sur terre.
Même le plumage des oiseaux est plus éclatant et plus riche en couleurs. Mais le plus étrange, c'est l'effet produit par les fleurs. Elles n'exhalent pas seulement un parfum délicat, elles émettent aussi des sons magnifiques, imperceptibles á l'oreille terrestre, et qui varient selon chaque espèce.
On ne connaît pas ici la fatigue ni le besoin de repos; on se sent au contraire constamment traversé par de merveilleux courants de force. Le temps ne compte pas. On est toujours occupé car il y a ici un million de fois plus de choses á apprendre que sur terre.
On trouve ici un nombre incommensurable d'âmes de défunts. Les esprits peuvent communiquer entre eux, même si dans la vie terrestre ils ont parlé des langues différentes.
La faculté de se mouvoir d'un endroit á l'autre est également admirable. Cela se passe autrement que sur terre, car il n'y a pas de corps physique ici. Bien sur, j'ai une forme que l'on pourrait comparer à un corps, mais je n'en suis pas prisonnier.
Ici il suffit de vouloir se rendre quelque part pour y être immédiatement.
A l'avenir il sera sans doute possible d'établir á nouveau des relations entre les êtres humains se trouvant encore sur terre et les âmes de l'au-delà. Mais pour cela il est nécessaire que l'être humain ouvre en toute confiance les portes du savoir qu'il s'est lui-même fermées par son manque de foi.»
La mort terrestre perdra son aspect d'épouvante lorsque nous saurons que pour celui qui aspire á s'élever elle est un simple passage d'un plan de la création á un autre. L'áme, qui a pour noyau l'esprit, se dépouille simplement de son enveloppe terrestre périssable. Elle conserve cependant la forme du corps qui est propre á l'esprit dont la véritable patrie est le Royaume spirituel, appelé aussi Paradis. Le chemin qui y conduit est long. De lumineux jardins le bordent, l'esprit humainen trouve
la une aide merveilleuse, il y puise une force qui le réconforte. C'est l'un de ces lumineux jardins que décrivit de l'au-delà le poète défunt.
Une áme humaine ne doit pas seulement naître une fois sur terre puis mourir pour atteindre cette légèreté et par là même cette pureté qui la délivreront complétement du domaine terrestre. Un jour viendra où la mort physique sera pour elle la dernière. Libéré de tous fardeaux terrestres, l'esprit peut alors s'élancer avec jubilation vers les hauteurs de ILIIIIiere jusqu'à ce que les portes du Paradis s'ouvrent enfin devant lui. En franchissant le seuil du Royaume spirituel, il a acquis «l'autre vie». C'est alors que se forme au-dessus de lui une merveilleuse auréole éclatante de lumière qui le fait exulter de félicité: La Couronne de la Vie éternelle!
2007-11-10 11:48:58
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answer #1
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answered by réalité 4
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Salut,la préciosité de l'homme se trouve dans le choix de vie au cours de son existence terrestre:vivre pour la vie éternelle ou pour le châtiment éternel.La mort n'est que le salaire du péché et ne constitue point pour l'homme un atout de vie.Ce qu'il y a de précieux en nous,c'est notre coeur et notre âme;alors,fait ton choix de vie.Je ne te parle pas de réligion car ce n'est pas elle qui sauve,mais plutôt d'une relation particulière avec le Sauveur de l'humanité:JESUS CHRIST.Va à sa rencontre et tu comprendras le véritable sens de ta vie.Bye.
2007-11-10 15:51:48
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answer #2
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answered by tinahumility 1
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Ils ne savent pas c'est quoi vraiment la mort et ils deviennent pathétiques et précieux, comme ceux sont eux les créateurs de la vie, comme ceux sont eux qui ils détiennent le secret de la vie. "La morte, toujours pour l'autre". (aprox. Malraux)
La religion ne demande pas de mourir pour elle. Vivre pleinement, oui, c'est mon choix !...
2007-11-10 13:58:58
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answer #4
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answered by Anael 7
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