Quelles serait selon vous les qualité à attendre d'un intervenant auprès d'une personne souffrante en quête de réconfort et d'Amitié...si vous étiez désespéré que n'aimeriez vous pas entendre...?
2007-11-10
02:51:10
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7 réponses
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demandé par
Têtaclic
7
dans
Amour et relations
➔ Amitiés
Alors les amis.. on ne se bouscule pas svp...!!
n'avez vous jamais été désespéré ? .. et ne craignez vous pas de l'être...comment allez vous vous y préparer...( sourire)
2007-11-10
03:37:10 ·
update #1
il semble bien que se soit un exercice trés périlleux qui nous mette directement en question dans ce privilège temporaire que nous avons de ne pas être dans cet état...comme un saut trés dérangeant dans l'inconnu de l'autre mais avec quel coeur et avec quel esprit...?
2007-11-10
04:09:55 ·
update #2
Beaucoup de réponses trés fines et pertinentes ...difficile pour moi de choisir la meilleure ...!?
2007-11-11
05:26:36 ·
update #3
Je comprends bien ta question et la réponse dépend de la nature du désespoir, de sa cause. Et de l'expérience de chacun d'entre nous.
Pour moi, mon désespoir n'a jamais été résolu par les autres et personne n'a pas réussi me donner ce que devait venir de mon intérieur. Et probablement à cause de ça je suis un peu intransigeante concernant la position vis à vis des désespérés. Le désespoir apparaît quand on n'a pas confiance en Dieu, quand on n'a pas une relation avec Lui, quand on Le rejette, parfois.
Les solutions apparaissent quand on est connectés à la Source. Je sais, la réponse est plus proche...
Alors, la gentillesse, les bons mots sont à attendre. Donner le sentiment qu'on n'est pas seul, qu'on partage le malheur et puis le bonheur d'être ensemble.
2007-11-10 03:27:03
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answer #1
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answered by Anael 7
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Ce que je n’aimerai pas entendre ?
« Oh ! mon pauvre vieux, je te plains ….. patati patata … »
Je pense qu’un ami qui motive qui te donne de l’élan est plus utile que celui qui te propose la position du « pauvre malheureux ».
Peut être que je vous semble dur, mais lors de mes baisses de moral j’ai énormément apprécié que mes amis me parlent normalement, qu’ils projettent des sorties et des activités.
@Enael : Bonjour, ça fait longtemps que nous nous sommes croisés sur QR.
2007-11-10 11:54:17
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answer #2
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answered by Straker 4
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A mon humble expérience des choses de la vie et des êtres, je crois que face à la maladie et à la souffrance il faut une sacré dose.
UNE DOSE DE QUOI ME DIRIEZ VOUS.
Une dose composée d'ingrédients que les âmes sensibles, courageuses et généreuses possèdent et peuvent en toute spontanéité, offrir, sans rien attendre en retour.
Il faut d'abord pouvoir regarder un malade sans qu'il puisse voir dans vos yeux sa maladie.
Je m'explique il faut pouvoir le regarder comme un ami, un enfant ... encore de ce monde et non comme quelqu'un qui a un pied dans la tombe et à qui ont exauce toutes les envies.
Cependant; il ne faut surtout pas, lui donner l'impression que vous ne comprenez pas son mal et sa douleur, voire la gravité de sa maladie et ce en le bousculant et en lui demandant de faire des efforts. car, alors, il se sentira mal compris, aura l'impression d'être perçu comme un comédien, une personne douillette etc...
Mais, s'il faut aborder le malade avec beaucoup de compréhension, il faut aussi beaucoup d'humilité.
Il ne faut donc pas être trop pétillant, trop exubérant, surtout ne pas parler de soi, de ses projets etc,,
En fait , il faut être sur la pointe non de ses pieds, mais de son coeur,se proposer sans s'imposer, avancer doucement pour ne pas blesser cette personne diminuer par la maladie,lui offrir la main et avancer en fonction de ses avancées .
Il faudra suivre votre coeur, vous demander à chaque instant, ce que vous auriez voulu entendre,ce que vous auriez voulu qu'on te fasse, si vous étiez à sa place.
REGARDONS AVEC LE COEUR ET TOUT IRA BIEN.
2007-11-11 13:18:20
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answer #3
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answered by hamida 2
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Ce que je n'aime pas entendre, c'est l'énumération des raisons que j'aurais de ne pas être malheureuse. Ou pour le dire autrement, les raisons pour lesquelles j'ai tort de me sentir si mal.
Par contre, ce qui me fait le plus grand bien, c'est que quelqu'un me prenne dans ses bras, sans qu'il ou elle ait besoin de dire quelque chose. Juste un contact vrai et sans réticence, que ce soit mon copain, un ami, ou même un inconnu (ça m'est arrivé).
Ou alors une chose pour laquelle j'appelle une bénédiction sur mon cher et tendre, c'est de parvenir à me faire parler de ce qui ne va pas, sans que ça tourne à l'interrogatoire pour moi, et sans me donner de conseils ou d'opinions, au moins dans un premier temps!
Voilà pour l'expérience personnelle, et aussi la manière de faire que j'emploie quand j'écoute un ami ("ne pas faire ce qu'on ne souhaite pas subir", mais dans sa version positive : "faire comme on aimerait recevoir").
Donc si on veut caractériser quelques qualités liées à cette attitude, c'est l'écoute, bien sûr, la douceur, la prise au sérieux des difficultés de l'autre, c'est-à-dire l'absence de jugement personnel à leur propos, et savoir éviter la suggestions de solutions toutes faites, parce que venues d'au-dehors, elles ne veulent pas dire grand-chose. Quelle que soient les solutions au problème, elles ne seront mise en œuvre avec succès que si elles proviennent de la compréhension de celui à qui il revient d'agir.
2007-11-10 12:02:54
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answer #4
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answered by Anonymous
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La première c'est l'écoute...
Ceci dit c'est assez délicat et les généralisations seraient décalées. Tout dépend du désespoir en question... s'il est dû à des raisons psychologiques ou sentimentales, c'est très différent de causes physiques ou physiologiques...
Et puis chaque personne a une sensibilité et un cheminement culturel qui lui est propre et qu'il faut nécessairement prendre en compte avant de se permettre de dire ou promettre quoique ce soit... c'est pourquoi il faut d'abord savoir écouter et entendre...
En plus tu parles "d'amitié"... et une amitié... ça se construit... l'amitié est une présence réelle concrète quelle que soit la situation! Et ça... oui... ça fait généralement du bien quand on est désespéré...
@enael ... le jour où vous arrêterez de placer ce "pseudo-dieu" à toutes les sauces... peut-être que l'humanité sortira enfin des ténèbres et qu'elle s'assumera enfin.
Au fait... l'idée de promettre à quelqu'un "l'aide de dieu" en sachant pertinemment qu'il n'y aura probablement rien de "soulageant" pour cette personne, devrait pour le moins t'effrayer ou t'inquiéter un peu...non?
Enfin... comme le dit si bien cette religion hypocrite "aide-toi et le ciel t'aidera"! Celle-là est une de mes préférées...
@enael suite... j'ai beau chercher... je ne trouve rien de "méchant" ou de dénigrant dans mes propos! Maintenant... bien sûr... certaines évidences dérangent parfois plus qu'on n'aimerait...!?
@Re-suite ... ?!?
2007-11-10 11:58:00
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answer #5
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answered by Lycan-gris 6
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"Saute"!!!
2007-11-10 10:56:10
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answer #6
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answered by Anonymous
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peu importe la nature du desespoir en fait 'surtout quand on sait que la personne elle meme a sa propre vision des chose pour moi la cause est toujours la mème, et se trouve dans les racines de notre education . Seul la personne elle mème est capable de se remettre en question Donc je dirai que pour se faire,dans un premier temps il faut qu'elle lache prise et demande de l'aide,ensuite je serai a l'ecoute,et a chacune de ses question la renvoyer avec sagesse a elle mème pour qu'elle entende qu'elle crèe elle mème la forme de son desespoir ,et pour moi le plus important est de trouver les mots qui ferons que cette personne retrouve l'estime d'elle mème .Pas question pour moi de lui dire ca ira mieux demain ce serait reculer pour mieux sauter j'appele ca la fuite en avant.Comme je le dis souvent on ne dit pas quoi penser aux gens mais comment penser.
2007-11-10 12:41:07
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answer #7
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answered by Anonymous
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