Comment en est-on arrivé là?

Question

Petit à petit, nous sommes passés d'une société dans laquelle la réflexion, le savoir, la culture étaient valorisés à une société dans laquelle il est plus valorisant de savoir maximiser le profit d'une entreprise et de rendre des incestissements rentables!

En effet, de nos jours, les apprentissages fondamentaux comme la philosophie, la littérature, l'apprentissage des langues vivantes (notamment le latin et le grec), l'histoire, la physique, l'astronomie, etc, c'est à dire des matières qui amènent à la réflexion à propos du monde dans lequel nous vivons et à propos de l'homme lui-même, tendent à être dévalorisées, à croire qu'il n'est plus bon de réfléchir, de "trop" penser. A l'inverse, ceux contre quoi la philosophie s'est toujours battue, les préjugés, les idées reçus semblent à l'inverse prendre le dessus avec la montée de toutes formes d'intolérance dans notre société.

Que diraient tous ces grands philosophes, de Socrate à Sartre, en passant par Kant, de cette société?

Answer 1

Y'a une phrase de Céline dans son voyage au bout de la nuit que j'aime bien:

"Nous sommes par nature si futiles que seules les distractions peuvent nous empêcher vraiment de mourir"

C'est Bardamu, à New York qui dit ça....


Bref on en est pas arrivé là... on y a toujours été!

Answer 2

A qui le dis-tu ?
C'est tout à fait exact, le fric d'abord fait perdre la tête.
Nos chercheurs et inventeurs ne sont pas protégés et même condamnés par la République.
Ils sont considérés comme des clowns ou des animaux de zoo.
Le libéralisme, la mauvaise foi, la fainéantise par exemple sont devenues des valeurs d'avenir.
Travailler plus et gagner plus (Merci SARKO) en est la démonstration.
On ne demande plus d'intelligence aujourd'hui mais plutôt on cherche des bourrins, et on les trouve, qui cassent tout et disent qu'ils ont travaillés.
Les fainéants se font payer à l'heure et disent on a travaillé longtemps.
Par contre, celui qui travaille vite et bien, on dit c'est facile à faire, tu seras payé au SMIC et au temps passé.

Answer 3

La culture de la compétence orientée au service du profit le plus immédiat nous fait envisager l'homme et ses facultés comme celle d'un robot que l'on se doit de formater à une seule fin...en oubliant sa faim essentielle qui n'a rien d'un cul de sac et qui fait de lui un être humain au sens large du terme , un vivant plein d'élan et de curiosité concernant sa condition et appelé à se dépasser...

Answer 4

Sartre pourfend avec un humour féroce tous les humanismes, qui ont le tort de prendre l'homme pour fin alors qu'il n'est qu'en projet, toujours à réaliser. L'homme ne peut exister qu'en dépassement de lui-même. Le culte de l'humanité, comme chez Auguste Comte par exemple, peut conduire au fascisme. Il nie toute intériorité, l'inconscient, la réalité du moi. Cette position de Sartre lui sera vivement reprochée et il s'en expliquera dans conférence, " L'existentialisme est un humanisme " . Même si Dieu existait, cela ne changerait rien.

Answer 5

On est dans l' ère de l'internet et du webmail, maintenant, on peux parler de tout sur internet, on chat,on fais des feeds sur des forums sur la philosophie, sur les sciences et même sur l'art ( on peut partager nos oeuvres sur des sites sociaux comme Imeem ou faceBook ou encore Flickr ) , bref, internet va changer pas mal de chose dans les années à venir.

Socrates ne connais pas le net, mais on pourra toujours lire du Kant sur un forum de philosophie .

Answer 6

Je pense que nous en sommes arrivés là parce que le monde de l'Avoir (posséder) a pris le dessus sur le monde de l'Etre (sa façon d'exister) dont le monde de l'Avoir se fiche éperdument.
Penser, réfléchir, philosopher, s'épanouir culturellement... c'est devenu une perte de temps (d'argent) et une arme contre la rentabilité car évidemment pour se faire, il faut se poser... mais quand, quand tout le monde court ?
Nous n'avons pas les mêmes valeurs comme diraient les rillettes.
C'est comme donné de la viande aux vaches... Un jour, on va devenir tous fous !

Answer 7

Les meilleurs resteront.
Dans les années 1930, Paul Nizan disait des phiosophes qu'ils étaient les chiens de garde de la sciété bourgeoise (voir notamment "Les chiens de garde", ou le début d'"Aden Arabie"). Au moins, si les intérêts d'argent délaissent la philo, celle-ci deviendra plus authentique.
Hélas je ne pense pas comme toi. Je trouve au contraire que nous déifions aujourd'hui la culture comme un souverain bien, alors que ce nous appelons "culture" n'est plus qu'une affaire d'argent (cinéma, lettres... l'audace formelle a disparu, on se contente de copier les classiques).
Bref, il n'y a plus que de la culture "froide", et plus de culture "chaude". Toutefois, ce n'est même pas de culture chaude que notre société à besoin, à mon sens. Mais tout simplement de repères communs. Nous ne savons plus diluer l'individuel dans autre chose que des moments d'émotion passagers. N'est-ce pas là notre talon d'Achille ?
Bonne soirée.

Answer 8

au nom de la science!
et du "progrés"

b week end!

Answer 9

une suite de création (homme,femme home,femme.............jusqu'au notre grande mère EVE et puis notre grand père ADAM ,premier homme crée par Dieu .

Answer 10

salut!
revenons à l'époque de" Socrate " où seuls les "mignons" avait droit à l'enseignement..............;notre société est-ette si tertrible.............;