Le discours de l'esclavagisme moderne se précise avec le "travaillez plus ...". Oui mais voila, si les gens comprennent qu'ils n'ont pas nécessairement besoin de plus qu'un minimum vital, contrairement à ce que leur disent les publicités, et bien ce neo-esclavagisme ne prend plus.
Mais la raison ne peut avoir le dessus sur le "conformément correct" tant le bourrage de crane nous a été institué depuis des décennies, à n'en jurer que par la fameuse croissance qui était sensée -c'est vrai on l'a oublié- résorber le chomage.
Bref, le conditionnement nous est imposé en permanence partout.
Et pourtant :
-La planète limite elle-même l'ambition des "croissants" (ex du baril de pétrôle à bientôt 100 dollars).
-De plus en plus de gens réflechissent (même Sarkozy a affirmé lors du Grenelle que notre mode de croissance était condamné).
-Devant le matraquage publicitaire, des medias "indépendants" se développent (presse écrite et internet principalement).
Comment voyez vous l'évolution vous ?
2007-11-08
10:41:39
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16 réponses
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demandé par
Segel
7
dans
Politique et gouvernement
➔ Politique
Certains -des fous qui n'ont pas encore compris- nous disent qu'il faut produire plus ...
Mais la planète se charge de nous rappeler que nous la consommons 1,5 fois globalement, 3 fois en France, 10 fois aux USA, ... donc que nous allons devoir produire moins.
Donc en toute logique travailler moins, et vivre plus simplement, en rémunérant moins d'intermédiaires, ...
Allons nous donc vers une nouvelle diminution du temps de travail ?
2007-11-08
10:43:53 ·
update #1
Le déconditionnement à opérer est conséquent, en effet. Et manifestement, une majorité d'intoxiqués du travail à répondu jusqu'ici...
L'idéologie du travail est liée à l'idéologie du sacrifice, du renoncement à soi, de la soumission à la contrainte, au culte de la hiérarchie et de l'obéissance. (Et les idéologies du succès, de la réussite sociale, etc. qui germent sur ce fumier-là empestent la charogne). Mais la "pensée" de Guizot ou de Thiers impressionne encore beaucoup de faibles d'esprit...
Pour commencer de se déconditionner des idéologies (et dans ce contexte celle du travail est une des plus prégnantes) on ne fera pas l'économie d'un bouleversement social conséquent. Le fait est que notre société, en fait de travail, extorque avant tout le contrôle social dont elle a besoin pour se maintenir. Le travail est la vérité effective de l'Ordre. Que l'on commence à vivre pour nous mêmes et ce "besoin" (très particulier, tout de même) en production et en énergie n'existe plus.
Se déprendre de cette idéologie demande donc aussi de se rendre capables de penser le "travail": c'est à dire de commencer de comprendre que sous le nom "travail" se cache essentiellement UN mode d'organisation de la production. Celui là même qui intéresse notre organisation sociale, et qui produit les ravages que l'on commence à savoir, malgré sa résistance déséspérée pour dissimuler ses conséquences (destruction de la biodiversité, production insensée de pollution sous des formes multiples), en sus de nous pourrir la vie directement en permanence. (Ce n'est pas tant l'avenir qui nous manque, que notre vie ici et maintenant)
De penser aussi la société marchande, et la marchandise comme un mode de rapports (in)humains qui nous est imposés. Qui fait de tout un chacun un nécessiteux réduit à se vendre pour se voir généreusement octroyé le droit de survivre. D'autres ont nommé cela il y a quarante ans "la société du spectacle". (Mais pour les hydrocéphales qui font profession de penser depuis, ce mot désignerait en fait les média). De constater que si nous nous réapproprions nos vies, c'est à dire le temps, le monde et donc ce que nous en faisons, nos choix de production n'auront pas grand chose à voir avec ceux que nous devons subir aujourd'hui,dans la société spectaculaire-marchande. Il y a fort à parier que le temps consacré à produire dans une société humaine soit considérablement moindre que les fameuses "35 heures par semaines" qui font pleurer les fanatiques du travail (A ceux-là, on pourra toujours laisser des roues de hamster à leur taille, ou des pompes de shadoks, s'ils tiennent tant à travailler...). Et que cette production, décidée et discutée par ceux qu'elle concerne (parce qu'ils vont l'assumer, tout simplement) s'avère considérablement moins fastidieuse et pauvre que n'importe quel travail passionnant.
Je vous épargnerai la liste (même non exhaustive) des moments de l'histoire où des hommes ont essayé de se réapproprier leur existence, ainsi que les noms sous lesquelles ces tentatives sont connues (ou non).
2007-11-08 16:54:59
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answer #1
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answered by Martin Scriblerus 7
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Salut Segel,
une installation pénible de logiciel me cloue à cette heure là.
Pour se déconditionner il nous faut une société moins commerciale, voir la chanson d'Alclodo. TF1 fait barrage.
Pour l'évolution, on a pas le choix. Sinon suicide collectif pour nos enfants.
Philippe
2007-11-08 20:08:15
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answer #2
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answered by Anonymous
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"Si chacun ne conservait que ce dont il a besoin, nul ne manquerait de rien, et chacun se contenterait de ce qu'il a." Gandhi
2007-11-09 07:34:42
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answer #3
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answered by Anonymous
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moi je suis pour le revenu minimum d'existance.
Qu'on me fille de quoi manger et me nourrir.
je bosserai un peu pour tout dilapider en voyages et autres amusements, puis le reste du temps je glandouillerais et je ferais du bénévolat.
2007-11-08 18:51:51
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answer #4
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answered by Flip 5
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Pourquoi ne produirait t'on que le minimum vital?
Il faut tout d'abord arrêter de fabriquer des grosses conneries .Hoover disait"La conservation du système repose sur la fabrication de choses inutiles.Mais il faut quand meme conservé certains acquis de la modernité qui sont bien.Ensuite on partage le temps de travail.On pourrait facilement le réduire à 4heures par jour.Et on pourrait enfin vivre.
On a le droit de rêver.
L'idéal serait la coopération entre les peuples et l'arrêt de la compétition économique.
2007-11-08 19:53:37
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answer #5
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answered by do not disturb 6
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Si je m'en tiens à la notion de " Travail ", non pas pour produire bestialement, sans autre quête que de remplir son sac d' " AVOIR " .. Le travail est une nécessité .. indispensable pour simplement se réaliser ... L'homme est un bâtisseur ...
Quand on asservit au travail, une rémunération, hierarchique qui plus est en fonction de sa quantité ...
Là on perd le principal, notre ÂME (énergie), en même temps que notre Êsprit (lumière) et la vie perd son sens premier.
Comment faire comprendre cela dans notre monde consumèriste, sans autre foi ni loi ? C'est très difficile, car on s'est laissé piéger, par ce système pervers ...
C'est par l'Eveil des sens qu'on retrouvera LE SENS ...
C'est une tâche ardue, mais on peut y arriver. Il faut donc, croire et surtout oeuvrer, par l'action, pour un monde humaniste progressiste ... Les domaines sont nombreux, la solidarité doit nous guider dans un monde laic, dans le respect des autres.
2007-11-08 19:02:36
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answer #6
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answered by grdbleu 4
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On a toujours été Manipulé, on sera toujours manipulé et ils seront toujours Manipulés?.
2007-11-08 18:53:28
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answer #7
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answered by PONPON 3
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VOLEM RIEN FOUTRE AL PAIS !
http://www.rienfoutre.cabrule-lefilm.com/
2007-11-09 13:35:39
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answer #8
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answered by Anonymous
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non nous allons passer à une nouvelle ère économique prenant en compte les énergies renouvelables, la bio diversité, malheureusement l'Inde et la Chine sont en croissances extra-ordinaires qui fait que même si nous faisons des efforts importants ces deux " titans" par la masse démographique marcheront sur nos fautes passées, le pire c'est que statistiquement la planète n'aura pas assez de ressources en eau potable et en aliment pour nourir 9 milliards d'hommes, nous sommes en excès, je te dis pas ce qui se prépare pour le futur mais cetaines pensées ou dossiers sont gardés au chaud, mais ton raisonnement est d'une grande logique.
2007-11-09 10:52:14
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answer #9
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answered by itriwan 4
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Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités d'choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des
Foules sentimentales
Avec soif d'idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu'on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle
2007-11-08 19:34:57
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answer #10
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answered by alclodo007 (Pov Con) 6
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