2007-11-06
19:05:07
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18 réponses
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demandé par
Chut!Je me concentre !
6
dans
Arts et sciences humaines
➔ Poésie
Saskya < mélancolique, non pas du tout ! mais je trouve ce sujet intéressant, et même essentiel, bonne journée à toi
2007-11-06
19:16:48 ·
update #1
des compositions de votre part, j'attendrais avec plaisir :-)
2007-11-06
19:17:29 ·
update #2
hécate31< n'hésite pas à m'en faire part !
2007-11-06
19:18:22 ·
update #3
meg< merci
2007-11-06
19:29:52 ·
update #4
jacky< c'est gentil
j'aime bien les créations, je m'abstiens de trop de commentaires parce que c'est un sujet délicat
2007-11-06
20:16:31 ·
update #5
ninoue< hmmm, tout est permis ici , bisous :-)
2007-11-07
00:04:53 ·
update #6
merci pour tous ces poèmes, je les lirais à tête reposée
2007-11-07
00:46:15 ·
update #7
Je croyais que tu serais toujours auprès de moi
Pour moi, tu étais là, à mes côtés, et c'était la joie
On ne pense pas au ciel nuageux, lorsque le soleil est là
Alors, je vivais ces moments de bonheur, sans tracas
Pourquoi, aurais-je pensé à une fin, à ce merveilleux destin?
Puis, lentement je t'ai vu perdre tes forces,
J'ai vu cette lueur dans tes yeux, cette lueur ternir
Et malgré ton combat, malgré mes prières, tu as vu cette porte
Tu me disais apercevoir une lueur, qui semblait t'anéantir
Je savais que la grande faucheuse, était proche, permet moi de la maudire
Elle t'a touché, sans égard à mes pleures sans égard à mes prières.
Elle t'a regardé froidement et t'a enlevé à sa manière
Elle t'a pris à moi, elle t'a fait traversé mon univers.....
Et maintenant, je hais le soleil, je vis sans lumière......
Parce que pour moi, les rayons de soleil c'était toi, toi, mon univers.
2007-11-06 19:27:35
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answer #1
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answered by megbrise 6
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La grande faucheuse.
Voila le temps venu de savoir ce qu'il y a.
Elle sera bientôt là, je ne le pensais pas.
Voir de l'autre coté si je suis attendu,
Qui vais je retrouver ou serais je perdu?
Je ne voulais pas quitter cette Nature,
Elle a su me saisir et passer l'ouverture,
Comment se préparer vers ce monde inconnu?
Je ne sais même pas si je dois être nu.
J'ai vu quelques images, squelette avec sa faux,
Comment lui échapper ou la prendre en défaut,
La voilà qui arrive toute habillée de noir,
Même si c'est le jour il semble être le soir.
Est ce un bien ou un mal, mais chacun doit partir,
Personne ne s'enfuit et ne peut s'en sortir,
Elle parait fragile mais elle est la plus forte,
Et bien sûr tour à tour, chacun franchit sa porte.
Quel est donc ce voyage d'où personne revient,
Elle se montre hideuse, pleine d'os et ça tient,
Faut il la demander, ou bien faut il se taire?
Sa cape et capuchon en font le noir mystère.
2007-11-07 04:01:09
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answer #2
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answered by jackycolnem 1
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C'était l'été...
un champs de blé...
Et nos deux corps délicieusement alanguis,
savouraient en silence, ce doux moment béni...
Un baiser, une caresse,
mais quel est donc ce bruit ?
une folle maladresse,
c'est ainsi que périt,
un coït de tendresse,
sévèrement puni...
La grande faucheuse
fut bien fâcheuse...
Bon ok, je sors...
mais je n'avais pas envie de choses tristes aujourd'hui !
gros bisou...
2007-11-07 07:17:40
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answer #3
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answered by ninoue 7
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Messiercinquanteetun bonsoir ,
Buvons voilà cinquante ans
que nous nous aimons ensemble
sans que le verre soit cassé
ni la carafe vide
Un jour viendra
nous ne pourrons boire
ni verser
dame faucheuse
fera le service
Source : faux et usage de faux mes mots !
2007-11-08 16:31:36
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answer #4
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answered by louvoy 7
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Epitaphe pour n'importe qui
Jean RICHEPIN (1849-1926)
(Recueil : La chanson des gueux)
On ne sait pourquoi cet homme prit naissance.
Et pourquoi mourut-il ? On ne l'a pas connu.
Il vint nu dans ce monde, et, pour comble de chance,
Partit comme il était venu.
La gaîté, le chagrin, l'espérance, la crainte,
Ensemble ou tour à tour ont fait battre son coeur.
Ses lèvres n'ignoraient le rire ni la plainte.
Son oeil fut sincère et moqueur.
Il mangeait, il buvait, il dormait ; puis, morose,
Recommençait encor dormir, boire et manger ;
Et chaque jour c'était toujours la même chose,
La même chose pour changer.
Il fit le bien, et vit que c'était des chimères.
Il fit le mal ; le mal le laissa sans remords.
Il avait des amis ; amitiés éphémères !
Des ennemis ; mais ils sont morts.
Il aima. Son amour d'une autre fut suivie,
Et de plusieurs. Sur tout le dégoût vint s'asseoir.
Et cet homme a passé comme passe la vie
Entrez, sortez, et puis bonsoir !
2007-11-07 10:53:18
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answer #5
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answered by Zapat' 4
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Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Écloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leurs chaleurs dernières,
Nos deux cœurs seront deux vastes flambeaux,
Qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangerons un éclair unique,
Comme un long sanglot, tout chargé d'adieux;
Et plus tard un Ange, entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes.
2007-11-07 08:14:14
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answer #6
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answered by Anonymous
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Ne chantez pas la Mort !
Paroles de Jean-Roger Caussimon, musique de Léo Ferré
Ne chantez pas la Mort, c'est un sujet morbide
Le mot seul jette un froid, aussitôt qu'il est dit
Les gens du "show-business "vous prédiront le bide »
C'est un sujet tabou... Pour poète maudit
La Mort... La Mort...
Je la chante et, dès lors, miracle des voyelles
Il semble que la Mort est la soeur de l'amour
La Mort qui nous attend, l'amour que l'on appelle
Et si lui ne vient pas, elle viendra toujours
La Mort... La Mort...
La mienne n'aura pas, comme dans le Larousse
Un squelette, un linceul, dans la main une faux
Mais, fille de vingt ans à chevelure rousse
En voile de mariée, elle aura ce qu'il faut
La Mort... La Mort...
De grands yeux d'océan, la voix d'une ingénue
Un sourire d'enfant sur des lèvres carmin
Douce, elle apaisera sur sa poitrine nue
Mes paupières brûlées, ma gueule en parchemin
La Mort... La Mort.
" Requiem » de Mozart et non Danse Macabre
Pauvre valse musette au musée de Saint-Saëns !
La Mort c'est la beauté, c'est l'éclair vif du sabre
C'est le doux penthotal de l'esprit et des sens
La Mort... La Mort...
Et n'allez pas confondre et l'effet et la cause
La Mort est délivrance, elle sait que le Temps
Quotidiennement nous vole quelque chose
La poignée de cheveux et l'ivoire des dents
La Mort... La Mort...
Elle est Euthanasie, la suprême infirmière
Elle survient, à temps, pour arrêter ce jeu
Près du soldat blessé dans la boue des rizières
Chez le vieillard glacé dans la chambre sans feu
La Mort... La Mort...
Le Temps, c'est le tic-tac monstrueux de la montre
La Mort, c'est l'infini dans son éternité
Mais qu'advient-il de ceux qui vont à sa rencontre ?
Comme on gagne sa vie, nous faut-il mériter
La Mort... La Mort...
La Mort ?...
2007-11-07 06:10:28
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answer #7
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answered by Anonymous
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LA MORT
La mort a des couleurs qui parfois nous effarent
Sur les chemins du temps son destin est brutal.
En se jouant du sort, vite elle nous sépare
D'un vieux, d'un nouveau-né, dans un élan fatal.
Lorsque revient le jour de sa triste besogne
Elle arrive sans bruit se pencher au chevet
D'un papy, d'un gamin, elle devient cigogne
Pour nous les enlever, tant pis pour le regret.
Sa Majesté, la Mort, dans sa folle indécence
Emportera sans fin sous ses grands coups de faux
Les espoirs des humains, leur désir d'existence
Dans le néant du sol, dans le fond d'un caveau.
Elle rôde toujours sur les champs de bataille
Ramassant tous ces corps que la bêtise a tués
Conduisant son labeur sous les coups de mitraille
Elle amasse à jamais les hommes massacrés.
Là-bas dans l'hôpital cette horrible sorcière
Guette le moindre cri d'un malade mourant
Elle attend le moment de son heure dernière
Pour pouvoir l'emmener dans son enfer béant.
Dans l'étroit carrefour, profitant du brouillard,
Solitaire elle attend l'odieux carambolage
Qui lui donnera bien par le fait du hasard
Quelques âmes de plus pour gaver son carnage.
Elle arme quelquefois les bras d'un assassin
Lesquels auront ôté d'un tir une présence
Du monde des vivants. Pour cet affreux dessein
Elle osera tirer dans le dos de l'enfance.
Sordide majesté régnant sur des royaumes
Où tu gardes sans fin nos parents et amis,
Dans tes prisons de fer, tes hordes de fantômes
Viennent hanter mon cœur dans le noir de mes nuits.
Tu es le cauchemar incessant de la vie,
Reine sombre tu es d'un funeste destin
Sur les sentiers du temps, de l'âge et de l'envie
Ta présence suffit à mettre le mot " FIN ".
2007-11-07 03:13:16
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answer #8
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answered by gungnir 80 6
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Il ne représente pas la Mort en elle-même,
mais son serviteur ...
son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante les âmes des défunts récents, horreur ...
Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette,
c'est qu'il ne va pas tarder à passer de vie à trépas.
On dit aussi que celui qui aperçoit l'Ankou meurt dans l'année, moi je ne veux pas !!!
2007-11-07 03:12:40
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answer #9
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answered by l'inégale ^^ 7
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regarde dans le répertoire de brassens
2007-11-07 03:10:54
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answer #10
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answered by goupil 7
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oula..... regarde du coté de Baudelaire
2007-11-10 15:18:46
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answer #11
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answered by Anonymous
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