Par le fait que même si intellectuellement le faible a raison, il est physiquement dominé par le fort qui l'empêche d'exprimer son opinion.
2007-11-05 01:03:31
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answer #1
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answered by Anonymous
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Soit tu considères que c'est le plus fort physiquement ,qui par la force impose la volonté.
Soit tu considères que c'est le plus fort intellectuellement ,qui par la raison démontre que son idée est la meilleure.
Dans les deux cas le plus faible est amené à subir la volonté du plus fort .Ce n'est heureusement pas toujours vérifié .
2007-11-05 01:13:46
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answer #2
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answered by Igel 6
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Tu devrais plutot te demander pourquoi donc La Fontaine a-t-il placé ce vers "La raison du plus fort est toujours la meilleure" au tout début de sa fable, alors que selon la tradition du genre, la “morale”, ou comme on dit la “moralité”, arrive presque toujours à la fin ?
Voici l'avis de Jean Cardonnel et Georges Benne:
" C’est que justement cette “morale” n’a rien à voir avec la morale : on pourrait même dire le contraire. La réalité qu’elle exprime et qui s’impose toujours, hélas de façon intangible, trouve son illustration dans toutes les horreurs qui se perpétuent au long des siècles, aux quatre coins du monde. Et sur cet interminable chemin de croix, la première place revient aux guerres coloniales, dont il faudrait reprendre ici, pour sa clarté et son exactitude, la définition d’Ignacio Ramonet, l’éditorialiste du “Monde diplomatique” : "Un conflit colonial se caractérise par l’arrogance des occupants, par leur conviction de relever d’une catégorie supérieure (plus ‘‘civilisée’’, plus ‘‘avancée’’), par le mépris du colonisé et par le refus parfois d’admettre même son appartenance à l’espèce humaine. (Les conquistadors espagnols en débarquant dans le Nouveau monde, ne se demandaient-ils pas si les Indiens avaient une âme ?). Cette ‘‘fatuité coloniale’’ conduit l’occupant, au nom d’une ‘‘mission supérieure et sacrée’’ à faire un usage disproportionné de sa force".
De cet "usage disproportionné de sa force", on pourrait multiplier les exemples à l’infini. Mais qu’il nous suffise d’en citer deux, pris seulement à quelque 60 ans de distance :
Le 8 mai 1945 à Sétif, en Algérie, des militants et des sympathisants du P.P.A. (Parti du Peuple Algérien) de Messali Hadj et des A.M.L. (Amis du Manifeste et de la Liberté) de Ferhat Abbas, défilent pour célébrer la chute de l’Allemagne nazie quand derrière les drapeaux français et ceux des alliés sortent des pancartes et des drapeaux algériens. L’un des manifestants, du nom de Bouzid Saal, refuse de baisser le drapeau algérien qu’il porte ; il est alors abattu sur le champ par un policier. C’est le déclenchement de l’insurrection qui fera par la suite tache d’huile. Les manifestants courent dans tous les sens, fuyant sous les coups de feu des policiers et agressant à leur tour des Européens. Le même jour, à Guelma, en Constantine, une manifestation, pourtant pacifique, est arrêtée par le Sous-préfet Achiary. La police reçoit l’ordre de tirer sur le cortège.
La répression sera terrible et désormais, le fossé ne fera que s’élargir entre les deux communautés. Et si à ce jour, nul ne peut dire avec précision combien de victimes il y eut du côté des Musulmans, voici ce que nous en dit l’historienne Annie Rey-Goldzeiguer : "La seule affirmation possible, c’est que le chiffre dépasse le centuple des pertes européennes et que reste, dans les mémoires de tous, le souvenir d’un massacre qui a marqué cette génération".
Le deuxième exemple nous vient de l’actualité immédiate. Sans entrer dans les détails, chacun voit bien dans le conflit du Proche-Orient le déséquilibre flagrant en faveur d’Israël qui peut se permettre de mener, avec la même intensité sur les deux fronts, l’attaque contre les Palestiniens de la bande de Gaza et maintenant contre le Hezbollah sur le territoire libanais. À l’origine de l’offensive, à laquelle les dirigeants israéliens ne donnent pas de “limites”, apparaît la même “disproportion” symbolisée par les trois soldats israéliens faits prisonniers d’un côté et par les milliers de victimes civils de l’autre. C’est pour assouvir une vengeance que l’on applique la loi du plus fort dont l’autre nom est la “loi du talion”. Mais, à long terme, rien ne se manifeste plus faible que la raison du plus fort."
2007-11-05 01:41:20
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answer #3
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answered by a.f.l.o 4
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J'en pense qu'elle est à l'opposé de celle-ci que je considère comme une belle morale(salut@aflo!):
«La raison du meilleur est toujours la plus forte.»
[ Victor Hugo ]
2007-11-05 04:27:51
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answer #5
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answered by Anonymous
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