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2007-11-04 21:13:51 · 14 réponses · demandé par Anonymous dans Arts et sciences humaines Philosophie

14 réponses

Chez Freud cependant, le désir individuel s’incline devant les exigences du social : le névrosé, qui souffre de relations antérieures avec autrui mal intégrées dans son inconscient, sera guéri par la cure analytique, lorsqu’il concevra que les dérives de son désir polymorphe sont injustifiées et illégitimes. Les surréalistes ont dénoncé, dans les théories freudiennes, cet étouffement final du désir aux fins de réintégration sociale ; de la psychanalyse, ils acceptaient l’affirmation de l’inconscient et l’insistance sur le désir, mais ils refusaient en conséquence l’ambition thérapeutique.
- C’est parce qu’il conçoit encore le désir comme résultat d’un manque que Freud rejoint la tradition philosophique d’une répression du désir. Dès Platon, le désir est aussi bien absence de plénitude, puisqu’il résulte de la séparation d’un androgyne primitif qui trouvait en lui-même toute satisfaction, qu’indice d’une prédominance du corps sur l’âme (c’est parce qu’ils sont soumis à la concupiscence que les artisans, dans La République, sont exclus de l’organisation communautaire de la Cité). La mentalité chrétienne, privilégiant la dimension spirituelle de l’être humain, condamne ensuite massivement le désir parce qu’il dépend de "la chair" : "Que le péché ne règne plus dans votre corps mortel pour vous faire obéir à ses convoitises" (Épître aux Romains).
- Cette dévalorisation de l’objet désiré et du désir lui-même ne peut être abandonnée que si le désir est compris, comme le fait Spinoza, comme correspondant à l’essence même de l’homme et comme créateur de valeur : "Nous jugeons qu’une chose est bonne, parce que nous faisons effort vers elle, que nous la voulons et tendons vers elle par appétit ou désir."

2007-11-04 23:09:55 · answer #1 · answered by ? 7 · 0 1

non, mais ne pas en devenir esclave,sentiment assez difficile à gérer ,mais il y-a l'essentiel et l'accessoire !!

2007-11-05 15:12:12 · answer #2 · answered by Nawel S 1 · 0 0

Le désir en tant qu'objet de plaisir ne conduit pas à l'épanouissement de l'être. Aussitôt là, il s'en sera allé, et le désir, follement pervers, n'en sera pas pour autant assouvi.

Un seul Désir, pour moi, n' a de sens ...
C'est celui qui vise à " ÊTRE " ... " UN " parmi les " AUTRES " ...
avec toutes les valeurs que cela sous-tend.

Je suis ramené par ta question à " To be or not to be " ...
ou bien encore à la prédominace que je rejette entre
" l' AVOIR et l' ÊTRE "

2007-11-05 14:35:11 · answer #3 · answered by grdbleu 4 · 0 0

le désir quand il nous dirige faut le craindre mais quand on arrive a plus au moins le maitriser il est salutaire car il fait avancer!!

2007-11-05 07:47:47 · answer #4 · answered by Anonymous · 0 0

Il n'y a pas à "craindre" le désir, ni à le refouler. Mais pour ne pas en etre l'esclave, il faut seulement le transformer.

2007-11-05 06:49:46 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 0

le désir est le moteur de la vie!....sans lui, tu es mort.....

2007-11-05 05:59:15 · answer #6 · answered by Eurydice 7 · 0 0

oui car le désir nous amène souvent là où nous ne désirons pas aller.

2007-11-05 05:56:08 · answer #7 · answered by larosedamour 3 · 0 0

Faudrait savoir quel désir vous voulez mettre à «exécution»!

2007-11-05 05:39:14 · answer #8 · answered by toyo45c 4 · 0 0

je craindrai plutôt son absence .

2007-11-05 05:31:19 · answer #9 · answered by snakecharmer 6 · 0 0

Non il faut l'assumer tout simplement, essayer de le fuire là ça craind.

2007-11-05 05:28:08 · answer #10 · answered by daimond 2 · 0 0

Tout dépend de quelle façon tu le définis !

Laconique mais matin, je ne me sens d'humeur disserte !

2007-11-05 05:20:32 · answer #11 · answered by Meien-duc 5 · 0 0

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