quelles differences faites vous entre une religion et la spiritualité?

Answer 1

Bien qu'il y ait beaucoup de confusion entre les deux, les definitions sont claires !

>>religion (n.f.)

1.ensemble de croyances et de pratiques sacrées par lesquelles l'homme se relie à un principe supérieur duquel il dépend.

2.foi en un principe supérieur et sacré duquel l'homme dépend.


>>spiritualité

Vie de l'esprit; qualité d'une personne attachée aux choses de l'esprit, de l'âme, aux valeurs morales et religieuses.

Donc, la religion n'est qu'un aspect de la spiritualiité.

Par conséquent ...ce n'est pas parce qu'on est athée, qu'on n'a pas de vie spirituelle......ce qui va surprendre certains,!! n'est-ce pas *matou?*

Answer 2

Pour moi, une religion est une doctrine, avec ses règles qui lui sont propres(il n'y a qu'à voir les 3 grandes religions monothéistes pour s'en rendre compte.
Alors que la spiritualité est propre à chaque individu, c'est plus une philosophie.
(suis pas sûr d'être très clair) (^_^)

Answer 3

Ma perception est que la religion nous impose un Dieu avec son histoire et ses règles.
La spiritualité tant qu'à elle, est propre à chaque individu. Ce peut-être une approche philosophique ou de croyances personnelles (difficile à expliquer !!!). Se retrouver soi-même, méditer, se rapprocher des éléments qui nous entoure comme la nature, sont pour moi une approche sprituelle.

Answer 4

Les religions ont été, de tous temps, basées sur des dogmes qui ont servi à cadrer les populations.
Par crainte du péché, d'une condamnation éternelle et que sais-je d'autres comme menace, les hommes ont suivi le chemin que des autorités (quelles qu'elles soient) leur ont dessiné.
Dès qu'un libre penseur apparaîssait, il lui fallait agir avec la crainte de l'épée de Damoclès au dessus de la tête, exemple Gallilée.

Le judéo christiannisme en son temps a permis aux autorités ecclésiastiques (largement en cheville avec les états gouvernants) de se maintenir aux hautes sphères du pouvoir et de la gloire, tout en marchant sur la tête des pratiquants. Cela leur a permis de conquérir des territoires, sous le prétexte d'une conversion générale des "âmes" et d'accéder à des richesses incommensurables.

A un échelon plus bas de la hiérarchie, les "petits" perpétraient ces agissements, se justifiant d'une mission divine, tout en officiant pour leur profit personnel.
Ils condamnaient sorcellerie et paganisme, ordonnant bûcher et tortures pour les impies (cathares, alchimistes, sorcières, libres penseurs...), le moule de la pensée unique était déjà bien installé il y'a dix siècles. Quelle hypocrisie quand on sait que beaucoup de travaux en radiésthésie, en herboristerie, en médecine, ont été faits par des écclesiastiques....

Seuls quelques éclairés ont eu une vraie vie de chercheur de vérité. Mais la plupart avaient renoncé aux privilèges et préféraient mener une vie d'ascète.

A côté de ça, la spiritualité s'affranchit de tout dogme et s'accompagne d'une liberté de pensée évidente.

La différence est vite vue.

Answer 5

Jadis, il était d’usage, dans la pensée universitaire, d’assimiler la spiritualité à la religion. On parlait de « spiritualité chrétienne », de « spiritualité de saint François d’Assise », ou de « spiritualité juive », de « spiritualité de l’Islam ». A la rigueur on admettait une « spiritualité bouddhique » et encore, sans la connaître vraiment, car le bouddhisme était considéré plus comme une philosophie que comme une religion. Quant à la « spiritualité indienne » la formule était la plupart du temps sensée désigner de manière péjorative une nébuleuse de croyances et de pratiques dont on ne voyait guère la valeur. Sauf pour le côté exotique au chapitre des bizarreries humaines. Dans le champ philosophique, la situation était tout aussi confuse. En guise de spiritualité, Kant ne propose que le retour au piétisme. Hegel reconstruit pour le christianisme une théologie de l’Histoire. Spinoza, jusque dans les commentaires érudits les plus sérieux est accusé d’être « un mauvais juif », parce qu’il a rompu avec la Synagogue. Et de fait, la dimension spirituelle de l’Ethique a souvent été occultée au profit de ce que l’on a nommé le matérialisme spinoziste. Une concession peut être pour Plotin, car il est bien difficile de nier que nous avons là une philosophie spirituelle, indépendante d’une religion établie.

Answer 6

La véritable spiritualité se reconnaît dans la façon de vivre et d'aborder l'existence, et non dans ce que l'on transmet ses croyances.
Nathaniel Branden

98% des adeptes d'une religion le sont par naissance et en fonction d'une filiation. D'où il en ressort que la religion est aussi un phénomène génétique.
Jean-François Kahn

La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine.
Hugo

Answer 7

En tout état de cause, la spiritualité est le genre commun, la religion en est un épiphénomène, c'est-à-dire une espèce particulière de spiritualité.

La différence entre les deux tient au fait que toute spiritualité n'est pas dépendante d'une croyance en l'existence de Dieu. La philosophie, par exemple est une spiritualité séculaire (non religieuse). La religion est une epsèce particulière de spiritualité, mais pas le tout de la spiritualité. Il n'y a pas que les religieux qui font grand cas de l'esprit (et l'existence de cette rubrique en est bien la preuve).

Answer 8

Aucune, car je pense et peut être à tord que l'un sans l'autre, il n'y aurai aucune religion ni spiritualité et vice et versa . Mais peut on questionner sa spiritualité tout en se mettant dans la marge de la religion, ce qui n'a rien à voir avec l'athéisme?
Cela n'engage que moi.

Answer 9

la religion est une croyance vers laquellle on se toune,
la spiritualite est le fruit de la pensee de tes reflexions

Answer 10

La religion est pour ceux qui ont peur de l'enfer, la spiritualité est pour ceux qui en sortent.