L'important en philo, c'est le plan et les auteurs cités à l'appui.
I/ Thèse : Le moi est intérieur au sens
A) Cartésien (le solipsisme - cf. Descartes Discours de la Méthode)
B) Au sens de Kant/Bergson : l'empirisme et son rapport au temps et à l'espace, cf. Kant, Critique de la Raison Pure ou (plus court), Anthropologie et Bergson (choisis dans sa biblio)
C)Au sens psychanalytique (le moi comme instancedans les topiques freudiennes, cf. Inter allia, Métapsychologie d Freud)
II/ Le moi externe :
A) "Je est un autre" (Rimbaud) > Freud et l'inconscient, le moi est détrminé par le Surmoi (cf. Psychopathologie de la Vie Quotidienne, Cinq Psychanalyse...)
B) Le moi comme sujet pur transcendental chez Kant (à savoir comment puis-je être à la fois l'objet et le réalisateur d'une étude)
C) Le "moi" noyé dans la masse, déterminé par le socius, cf. la sociologie et Durkheim, pour les faits sociaux, et Jung pour l'inconscient collectif, et son assise phylogénétique, faite d'archétype. Citer Aristote : Anthropos Phusei Politikon Zoôn (l'Homme est par nature un animal social)
III/ Le moi interne et externe ou "comment transcender le Je, lorsque je pense mon identité".
A/ La construction du moi en se percutant à l'Autre. cf. la phénoménologie husserlienne (la démarche éidétique), la psychanalyse lacanienne (le stade du miroir, l'appréhension de l'altérité, l'intervention de l'Autre dans la construction de l'inconscient, selon la dialectique du langage). Le moi n'existe pas du moment où il ne se confronte pas à Autrui (stade antéprédicatif chez Heiddeger)
B/ Platon et la théorie du savoir : "Je" ne suis que le fruit des métempsychose, c'est-à-dire plus ou moins d'un flux d'âme qui ne meurent pas mais se "réincarnent". Autrement dit, ce que je crois savoir n'est en fait rien par rapport à ce que je sais (inconscienmment). D'où la maïeutique socratique qui fait déuire, par de simples questions, à un jeune garçon d'écurie analphabète une règle de géométrie extrêmemet complexe dans le Ménon. Il faut cette démarche pour faire ressurgir ce savoir enfoui, fruit de générations antérieures.
C/ Nietzsche : "Une pensée vient quand elle veut, non quand Je veux". Pour Nietzsche il n'est pas de "moi" substantiel mais une matière pensante, autrement dit : quand quelque chose est pensé, c'est que que quelquechose pense ce qelquechose." Le moi existe chez Nietzsche que dans la mesure ou il véicule une pensée, une variante déconstructiviste du Cogito ergo Sum. Pour Nieztsche, non pas "Je pense donc je suis", mais une pensée me traverse, donc elle me permet de m'affirmer comme sujet. Il faut voir aussi, que sa conception s'accompagne d'une notion articulière de l'altérité : Zarathoustra dit : "Je ne suis pas venu pour vous prêcher le prochain, mais le Lointain."
En conclusion, terminer sur la différence entre le moment où intervient le moi dans la pensée occidentale et dans la pensée orientale. Dans la philo occidentale, le sujet va à la recherche de son objet, à la rencontre de son objet, c'st une philosophie de l'action. Chez les taoïstes et dans une moindre mesure chez les légalistes (Confucius, Tchouang-Tseu), c'est l'obje qui viet au sujet, et le moi ne va pas la rencontre de son cogitatum (terme husserlien), mais l'inverse. Le moi n'est que la partie d'un tout, le Tao. Et le non-agir (wu) est plus efficace que l'agir. Je ne pense pas mon sujet - c'est mon sujet qui est pensé par moi.
2007-11-01 06:26:43
·
answer #1
·
answered by Antigonos Monophtalmos 2
·
0⤊
0⤋
Dans le sens de Francis Cabrel, célèbre barde du Lot-et-Garonne: "Je suis quelqu'un de l'intérieur"...
2007-11-02 12:34:04
·
answer #2
·
answered by Euterpe 2
·
0⤊
0⤋
tu peut te demander si le sens du moi interieur n'est pas d'aller vers l'extérieur.
2007-11-01 07:15:26
·
answer #3
·
answered by Vivant G 4
·
0⤊
0⤋
La question telle que posée nécessite de définir ce qu'est le Moi, ce qu'est l'intérieur, et les limites de ce moi dans cet intérieur.
Le Moi est "intérieur" car il est le lieu de ma subjectivité, ne serait-ce que par l'intermédiaire de mes sens. C'est par lui que je me construits mes propres représentations du monde.
Si nous abordons la notion d'intérieur, il faut aborder la notion d'extérieur ou "milieu "(sachant par exemple en biologie qu'une cellule vit dans un milieu qui dépend également d'elle, il existe alors une relation d'inter-dépendance, où chaque élément ne peut vivre sans l'autre).
Si l'on applique les propriétés d'une cellule au moi social (puisque l'Homme est un être social), il est là aussi indissociable du milieu (des autres donc) duquel il tire toutes ses informations, sa conscience et ses différences.
______________________
réponse à la personne ci-après : après deux mois de philosophie en terminale, je ne pense pas que toutes ces notions et auteurs aient été abordés mais l'auteur de la question n'a pas donné sa classe ni sa série non plus ^^_
2007-11-01 04:27:48
·
answer #4
·
answered by ? 2
·
0⤊
0⤋
je suis l'épouse de david, et voilà ce que j'avancerai pour ce devoir de philo.
en première partie, je développerai sur ce qu'est le "moi" je ne sais pas ce que tu as étudié comme philosophe, mais avec ce que tu as eu en cours tu dois avoir plusieurs définitions à développer en fonction de ta propre analyse.
en seconde partie, le "moi et la société", c'est à dire ce qui fait que la société actuelle ou antérieure peut générer dans ta propre conception du moi. là, toujours utiliser ce que tu as pu découvrir en cours (souvent il faut extrapoler... la philosophie étant l'art de tourner autour du pot sans donner de réelles réponses... tout un art)
et pour finir, tu fais une petite compile de tout cela pour pouvoir démontrer selon ton analyse ce qu'est le "moi intérieur" et son sens.
un truc qu'adore les profs, c'est qu'à partir de tout cela tu puisses amener une nouvelle question ouverte du genre...le moi intérieur aurait il des répercutions sur ce que l'on projette sur les autres... enfin tu vois, un truc qui amène encore des tribulations sans fin.
j'adore la philo :o)
2007-11-01 01:16:46
·
answer #5
·
answered by David94120 4
·
0⤊
0⤋
Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne : et grâce a l'unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, c'est-à-dire un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses comme le sont les animaux sans raison, dont on peut disposer à sa guise : et ceci, même lorsqu'il ne peut pas dire Je. car il l'a dans sa pensée ; ainsi toutes les langues, lorsqu'elles parlent à la première personne, doivent penser ce Je, même si elles ne l'expriment pas par un mot particulier. Car cette faculté (de penser) est l'entendement.
2007-11-01 01:15:55
·
answer #6
·
answered by ? 7
·
0⤊
0⤋
En quel sens le moi devient extérieur?...
Intime, personnel, extension dans la dimension intérieure vers Dieu.
Il y a encore ?
2007-11-01 01:14:42
·
answer #7
·
answered by Anael 7
·
0⤊
1⤋