Rendre service aux autres, est-ce se rendre service à soi-même ?

Question

svp pas de reponse monosyllabique..:-)

Bonjour *matou*...belle reponse!

Cela m'amuse toujours quand on pense que je suis un homme! Sorry...

Answer 1

Je pense que oui. Tout acte de générosité ou d'altruisme, toute bonne action provoque une récompense : récompense sociale (regard des autres, admiration) ou récompense narcissique dans les cas où cet altruisme ne dit pas son nom (auto-satisfaction). L'altruisme est aussi dans bien des cas motivé par un sentiment de culpabilité religieuse ou sociale, de devoir ou de désir masochiste. Il n'est donc pas auto-motivé.
Toutefois, je mettrais un bémol en ce qui concerne les pulsions d'amour pur et absolu, forcément ponctuelles, cet amour qui fait qu'on se détache complètement de soi-même pour ne penser qu'à l'autre. Car même si une récompense peut aussi intervenir, dans l'instant de la pulsion, l'altruisme était désintéressé.

Answer 2

la vraie connaissance de soi commence dans le partage dans le don à l'autre? C'est une réaction qui met detruit le cercle imaginaire que nous construisons tout autour de notre égo. En s'ouvrant à l'autre des portes de connaissances s'entrouvent . Elle s'appelle génerosité , compassion, don, abnegation. Et ce que l'on fait pour l'autre nous ouvre les portes de l'humanité et de l'humanisme

Answer 3

Je dirais que la plupart des sociétés reconnaisse l'utilité du service et le font payer (comme les sociétés de services) mais j'ai la chance d'avoir eu une famille lorsque qui m'a aidé lorsque j'étais en difficulté et je pense que le bénéfice qu'ils en ont tiré n'est surement pas matériel.

Answer 4

donner un peu de soi, c'est se surpasser!

Answer 5

c'est un privilège que d'avoir la possibilité d'aider les autres .en fait c'est ce que je me dit,
pour ma part se defaire d'une force ou une possibilité d'aider les autres c'est liberer son coeur d'un fardeau qui ne vaut pas la peine et le charger d'une autre qui en vaut la peine , celui d'aider .ce en se forgéant un coeur plein de bonté et d'amour pour les autres
seulement comme en toute choses evitons d' en abuser
si on ne veut pas s'en mordre les doigts.

Answer 6

Bonjour, je ne suis pas certaine que ce soit en soi se rendre service mais il n'en demeure pas moins qu'en donnant de soi, par le biais d'un service ou sous une autre forme, on resssort grandit, c'est comme une ouverture en soi qui s'opère et c'est peut être ainsi que l'on peut mesurer des retombées positives à partir d'une situation de service rendu.
Entrer dans la relation d'aide permets moi de préferer ce terme est une aventure du dépassement de soi même qui construit l'être en soi, c'est une ouverture qui fait que rien en soi ne peut plus être jamais comme avant et c'est quelque chose qui se pratique dans une continuité, il devient impossible à la suite de ce type de vécu de revenir en arrière comme un retour sur soi.
C'est un peu pour moi comme une prise de conscience qui s'impose et entraîne une démarche progressive mais continue dans une voie sans retour sinon au risque de s'y perdre et de s'y nier.
Je ne suis pas certaine d'être très claire dans mon explication alors que pourtant il n'y a aucun doute en moi.

Answer 7

Question sur l'altruisme.... Existe-t-il vraiment?? Même si on n'a pas l'intention de se rendre service à soi-même en aidant les autres, souvent il y a un retour, une gratification à aider autrui. Trouver un acte totalement gratuit sans qu'il soit gratifiant c'est difficile. C'est ce vers quoi on doit tendre surtout dans notre société individualiste cependant la totale gratuité des choses est une chose de plus en plus rare.
Mère Téresa dans sa grande bonté, exemple d'altruisme s'il en est, servait le seigneur, elle aidait les autres certes mais imposait une idée de souffrance pour parvenir au mérite. Je pense qu'elle en a retiré un mérite, une gratification ne serait-ce que dans sa foi....

Answer 8

En quelques sortes, oui.

Directement et indirectement.

Directement, la personne à qui on va rendre service ne va plus avoir besoin d’aide. Ce résultat est en soit un gain pour le serveur : une satisfaction, moins de soucis... Un malade soulagé libère les voisins de ses cris et gémissements perturbateurs.

Indirectement, la personne servie est en mesure (par convention, obligation morale ou logiquement) de rendre le service. A la manière de la sentinelle qui repose son remplaçant pour pouvoir dormir à son tour lorsque l’autre veille.

Et d’une façon générale, si rendre service s’érige en une règle dans une collectivité (un code chez les marins ou un usage chez les bédouins du désert), être en situation de rendre service aux autres n’est qu’un cas qui peut se renverser à tout moment : aujourd’hui je sers demain je serai servi (pas nécessairement par la même personne).

Answer 9

oui, une sorte d'investissement.
ailleurs on dit fais du bien et oublies le.

Answer 10

Forcément c'est comme faire un cadeau, on se fait d'abord plaisir à soi même