Schizophrenia
J’ai rouvert les yeux ce matin, il s’en est passé des choses pendant mon absence…
L’en a encore fait du beau boulot…
Deux ou trois peintures, je la remercie, deux ou trois écrits je la maudis…
L’a encore fait des siennes la vilaine, m’a rien demandé l’a décidé.
Moi j’ai le vertige quand je vois ses œuvres,
Ca me fait pas rire ses facéties, faut assumer d’être possédée…
Elle exagère, je la vénère, aucun contrôle, elle me désole…
Maintenant elle dort, l’est fatiguée, me laisse tranquille pour la journée.
J’ai quelques heures faut réparer, avant qu’elle revienne pour tout recasser…
Je la renie mais je l’adore, je veux pas qu’elle parte, qu’elle m’abandonne…
Piment de ma vie elle ose tout faire, dans ma conscience petit coin d’enfer.
Frappe à la porte et annonce-toi, avant de faire n’importe quoi !
C’est impossible me répond-elle, car je suis toi ne t’en déplaise.
‘Reusement que je suis là, toi tu serais quoi, si dans ta tête je n’étais pas !
Elle a pas tort, elle le sait bien, que je ne suis rien quand elle s’endort,
Allez Nessa regarde-moi, allez Nessa, ne me laisse pas…
2007-10-17 09:11:02
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answer #1
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answered by ♪♫♥Nessa♥♪♫ 5
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je ne suis qu'une plume,
ne m'en tenez pas rancune,
à la fois si douce prise du bon côté
et si blessante lorsqu'elle est aiguisée
je ne suis qu'une plume,
un grain de sable dans la dune
celle qu'un souffle chavire
que la poésie toujours attire
à la fois si légère,
à la fois si fière,
campée au centre d"une roue de paon,
ou tout simplement dans l'oreiller d'un enfant
parfois si grisante
ou si agaçante
tout dépend de l'usage
du plus coquin au plus sage
mais toute plume que je suis
je ne suis pas le vent qui fuit,
solidaire de mes frères
personne ne me fera taire... ;-)
2007-10-18 01:26:30
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answer #2
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answered by janna_lise au passage...;-) 7
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Oh! quand la Mort, que rien ne saurait apaiser,
nous prendra tout les deux dans un dernier baiser
et jettera sur nous le manteau de ses ailes,
puissions-nous reposer sous deux pièrres jumelles!
puissent les fleurs de rose aux parfums ambaumés
sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
se becqueter longtemps d'amoureuses colombes!
(Banville)
2007-10-18 11:57:20
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answer #3
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answered by Anonymous
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J'aime ces doux oiseaux...
J'aime ces doux oiseaux, qui promènent dans l'air
Leur vie et leur amour, et plus prompts que l'éclair,
Qui s'envolent ensemble !
J'aime la fleur des champs, que l'on cueille au matin,
Et que le soir, au bal, on pose sur son sein
Qui d'enivrement tremble !
J'aime les tourbillons des danses, des plaisirs,
Les fêtes, la toilette, et les tendres désirs
Qui s'éveillent dans l'âme !
J'aime l'ange gardien qui dirige mes pas,
Qui me presse la main, et me donne tout bas
Pour les maux un dictame !
J'aime du triste saule, au soir muet du jour,
La tête chaude encor, pleine d'ombre et d'amour,
Qui se penche et qui pense !
J'aime la main de Dieu, laissant sur notre coeur
Tomber en souriant cette amoureuse fleur
Qu'on nomme l'espérance !
J'aime le doux orchestre, en larmes, gémissant
Qui verse sur mon âme un langoureux accent,
Une triste harmonie !
J'aime seule écouter le langage des cieux
Qui parlent à la terre, et l'emplissent de feux
De soleil et de vie.
J'aime aux bords de la mer, regardant le ciel bleu,
Qui renferme en son sein la puissance de Dieu,
M'asseoir toute pensive !
J'aime à suivre parfois en des rêves dorés
Mon âme qui va perdre en des flots azurés
Sa pensée inactive !
J'aime l'effort secret du coeur, qui doucement
S'agite, la pensée au doux tressaillement,
Que l'on sent en soi-même !
Mieux que l'arbre, l'oiseau, la fleur qui plaît aux yeux,
Le saule tout en pleurs, l'espérance des Cieux...
J'aime celui qui m'aime.
2007-10-24 10:16:59
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answer #4
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answered by Anonymous
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Le the'.
Miss Helen versez moi le the'
Dans la belle tasse chinoise
Ou des poissons d'or cherchent noise
Au monstre rose epouvante'
J'aime la folle cruaute'
Des chimeres qu'on apprivoise
Miss Helen versez moi le the'
Dans la belle tasse chinoise
La sous un ciel rouge irrite'
Une femme fiere et sournoise
Montre entre ses grands yeux de turquoise
L'extase et la naivete'
Miss Helen, versez-moi le the'
Theodore de Banville.
2007-10-18 20:19:43
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answer #5
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answered by Anonymous
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Bil bonne fin de soirée ,
Tristesse
Me voilà assis (dans un café) , moi le super vilain des histoires d'amour ,
je pense à toi . Mon dieu , je suis désolé de t'avoir rendu malheureuse , mais il n'y a rien a faire
parce que j'ai besoin d'être libre.
Tout eût été différent peut être
si tu étais restée à table ou si tu m'avais demandé
de t'accompagner pour admirer la lune ,
au lieu de te lever et de me laisser seul avec elle .
Source , ma tristesse ...
2007-10-17 17:09:19
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answer #6
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answered by louvoy 7
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spleen dans les fleurs de mal de baudelaire.
2007-10-17 16:05:57
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answer #7
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answered by benben 3
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ENIVREZ-VOUS
Baudelaire ( dans Les petits poèmes en prose )
Il faut être toujours ivre,
tout est là ;
c'est l'unique question.
Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du temps
qui brise vos épaules et
vous penche vers la terre,
il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi?
De vin, de poésie,
ou de vertu à votre guise,
mais enivrez-vous!
Et si quelquefois,
sur les marches d'un palais,
sur l'herbe verte d'un fossé,
vous vous réveillez,
l'ivresse déjà diminuée ou disparue,
demandez au vent,
à la vague,
à l'étoile,
à l'oiseau,
à l'horloge;
à tout ce qui fuit,
à tout ce qui gémit,
à tout ce qui roule,
à tout ce qui chante,
à tout ce qui parle,
demandez quelle heure il est.
Et le vent, la vague,
l'étoile,
l'oiseau,
l'horloge,
vous répondront,
il est l'heure de s'enivrer ;
pour ne pas être les esclaves martyrisés du temps, enivrez-vous,
enivrez-vous sans cesse de vin,
de poésie,
de vertu,
à votre guise...
2007-10-20 11:18:04
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answer #8
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answered by @ηgiε 7
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les poèmes que j'écris. ce sont qui reflètent le mieux mon état d'esprit au moment ou je les écris
Bisous
2007-10-20 06:11:59
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answer #9
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answered by p'tite blonde 4
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Le vampire
Toi qui, comme un coup de couteau,
Dans mon coeur plaintif es entrée ;
Toi qui, forte comme un troupeau
De démons, vins, folle et parée,
De mon esprit humilié
Faire ton lit et ton domaine ;
- Infâme à qui je suis lié
Comme le forçat à la chaîne,
Comme au jeu le joueur têtu,
Comme à la bouteille l'ivrogne,
Comme aux vermines la charogne,
- Maudite, maudite sois-tu !
J'ai prié le glaive rapide
De conquérir ma liberté,
Et j'ai dit au poison perfide
De secourir ma lâcheté.
Hélas ! le poison et le glaive
M'ont pris en dédain et m'ont dit :
" Tu n'es pas digne qu'on t'enlève
A ton esclavage maudit,
Imbécile ! - de son empire
Si nos efforts te délivraient,
Tes baisers ressusciteraient
Le cadavre de ton vampire ! "
2007-10-17 15:55:52
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answer #10
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answered by LADY O. 7
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