La "Tolérance" aujourd'hui est à la mode. Pourtant c'est une étrange vertu, qui consiste à accepter ce qu'on réprouve. Tu es tolérante quand tu es (d'une manière ou d'une autre) contre quelque chose, mais que tu l'acceptes, soit par faiblesse, soit par indifférence, soit par calcul. Et tu déguises cela en principe moral.
L'"intolérance" consiste à ne pas supporter la différence ou ce qui peut nuire à ta tranquilité. Elle vient souvent d'une difficulté à gérer les agressions qui viennent de l'extérieur. La personne intolérante se sent en danger, menacée, faible, et obligée de répondre à tout élément troublant l'équilibre de son petit univers.
Faca au couple tolérance / intolérance, il faudrait, je pense, remettre à l'honneur la notion de "Concorde". La vertu de concorde consiste, malgré les différences d'opinion assumées, à chercher tous ensemble à s'accorder pour favoriser un contexte favorable à la vie en commun. Il ne s'agit pas de "tolérer" l'autre dans sa différence, mais de chercher les moyens d'"accorder" les différences de l'autre avec moi.
Voilà ma réponse !
2007-10-16 21:36:43
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answer #1
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answered by Anonymous
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tolèrer l'intolèrable est un gros défaut!..........mais accepter que les autres puissent être différents, c'est là une vertu cardinale, surtout de nos jours......
2007-10-17 03:46:48
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answer #2
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answered by Eurydice 7
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Les défenseurs du relativisme, malgré la faiblesse logique de leur position, semblent posséder un atout d'importance : l'épouvantail de l'intolérance. Prétendre défendre un principe éthique objectif est à leurs yeux non seulement absurde, mais éminemment dangereux. Si quelqu'un croit posséder la vérité en matière d'éthique, il devient par le fait même un intolérant, c'est-à-dire un fanatique prêt à tout pour imposer son idée fixe.
Pourtant, il est aisé de voir qu'il est contradictoire d'ériger la tolérance en principe suprême, puisqu'il faut montrer un minimum de tolérance vis-à-vis des intolérants, sous peine de voir la tolérance disparaître tout à fait. Mais il ne s'agit pas seulement d'un problème de logique. Si l'on y réfléchit bien, les beaux discours sur la tolérance peuvent se révéler tout aussi dangereux que le fanatisme. Tout tolérer, c'est aussi tout dévaloriser : discréditer non seulement ses propres valeurs (qu'on est prêt à voir fouler au pied), mais aussi les valeurs d'autrui (qu'on ne prend pas au sérieux). Si je dis de mon voisin de palier que je tolère sa présence, bien qu'il soit étranger et n'ait pas les mêmes coutumes que moi, j'affirme implicitement qu'il n'a aucun droit à rester dans l'immeuble. Sa seule garantie, c'est le bon plaisir des Français généreux qui ont la gentillesse de l'accueillir. Quelle chance il a, d'être tombé sur des personnes si ouvertes d'esprit !
Convenons donc que la tolérance, loin d'être la valeur suprême, n'est tolérable que si elle présuppose des principes juridiques et moraux déterminés. Faire preuve de tolérance, au bon sens du terme, c'est appliquer un principe avec finesse et sans raideur, dans un souci d'équité : ce n'est pas s'asseoir dessus.
2007-10-17 02:44:23
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answer #3
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answered by ? 7
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Je suis tout à fait d'accord avec Bijou. C'est une vertu, pas une qualité, car elle relève de la morale et non de l'inné, elle nous est enseignée.
Je pense sincèrement que parce que nous sommes citoyens du Monde et que nous vivons en société, la tolérance est un minimum que nous devons exiger de nous même, mais aussi des autres.
Il n'y a que l'intolérable (donc l'intolérance) qu'il ne faut pas tolérer. CQFD !
2007-10-17 04:33:43
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answer #4
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answered by freedum 4
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tout d'abord merci pour ton évaluation et je continue à répondre.
Si intolérance, comme dit le Larousse est l'attitude hostile ou agressive à l'égard de ceux dont on ne partage pas les opinions, les croyances, je pense que c'est un défaut.
Selon Larousse toujours, Tolérer, c'est admettre à CONTRECOEUR la présence de quelqu'un, supporter avec plus ou moins de patience quelque chose de désagréable autrement dit "endurer", je ne pense pas que la tolérance soit une qualité si on fait les choses à contrecoeur.
2007-10-17 03:38:29
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answer #5
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answered by jaqueline m 5
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La tolérance qui ne se tolère plus qu'elle même est le socle du fascisme moderne.
La tolérance à des limites - où les placer? Doit on tolérer les totalitarisme de tous bords, par exemple?
2007-10-17 02:54:31
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answer #6
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answered by Améfaust félicidas 5
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La tolérance est une qualité, bien entendu il ne faut pas tout tolérer, il faut être intolérant vis à vis de ceux qui maltraitent des enfants, qui commettent des crimes, car alors la tolérance devient criminelle
2007-10-17 02:42:25
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answer #7
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answered by Micdal 7
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l"intolérance n'est pas un défaut dans la mesure ou l'on se doit de ne pas aimer à moitié ou à la rigueur, ou encore bon pour te faire plaisir, on aime completement ou pas, sinon c'est du n'importe quoi !!!
2007-10-17 02:35:31
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answer #8
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answered by sourireorange 5
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c'est bien d'être tolérant avec des enfants nos amis et notre conjoint mais faut savoir si trop l'être est bon moi avant jetait une fille qui ne mâchait pas c'est mots je disait ce que j'avais a dire même si ça ne se disait pas vraiment. Et mon chum m'as conseiller d'être plus patiente avec les autre moins fort caractères de (cochon) et de tourner ma langue avant de parler de ne pas toujours être obliger d'avoir le dernier mots
mais après 10 ans je me rend compte que moi j'ai changer complètement ma personnalité pour tout le monde je me suis adoucie et c'est eux qui se permette de le faire alors tolérance est sûrement une qualité jusqu'à ce quelle devienne un défaut avec modération lol
2007-10-17 02:40:41
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answer #9
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answered by Anonymous
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une qualité tout court et l'intolérance un défaut bien sûr
2007-10-17 02:29:27
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answer #10
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answered by Anonymous
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