Si on parle des lumières au niveau de la France, il est évident que Bayle puis Voltaire dans son Dictionnaire philosophique ont beaucoup parlé de religion. D'autre part, des matérialistes comme d'Holbach et encore plus La Mettrie et sa conception mécaniste de l'homme (l'homme-machine qui vient en droite ligne de la théorie des animaux-machines de Descartes, Méditations métaphysiques) font une critique implicite de la religion.
Si on a une vision plus européenne, il est évident que le texte le plus important est le traité de Kant, La religion dans les limites de la simple raison.
2007-09-30 09:22:16
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answer #1
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answered by glouglou 5
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Voltaire dans les Lettres Philosophiques (1734)
Voltaire aborde tout d'abord le thème de la religion dans les lettres I à VII. Il passe en revue quelques unes des religions qui l'entourent : les quakers (lettres I à IV), les anglicans (V), les presbytériens (VI), et enfin les sociniens (VII).
Dans les quatre premières lettres, Voltaire décrit les Quakers, leurs coutumes, leurs croyances et leurs histoires. Il apprécie la simplicité de leurs rites : point de baptême (« nous ne pensons pas que le christianisme consiste à jeter de l'eau froide sur la tête » (I)), ni de communion (« point d'autre que celle des cœurs » (I)), ni encore de prêtres (« Vous n'avez donc point de prêtres lui dis-je ? - Non, (...) et nous nous en portons très bien » (II)).
La lettre V est consacrée à la religion anglicane, qu'il estime meilleure que la catholique (« le clergé anglican est plus réglé que celui de France »), mais qu'il critique tout de même (« Le clergé anglican a retenu beaucoup des cérémonies catholiques, et surtout celle de recevoir les dîmes avec une attention très scrupuleuse. Ils ont aussi la pieuse ambition d'être les maîtres. »).
Sa lettre VI permet à Voltaire d'attaquer les presbytériens, selon lui intolérants (« un presbytérien d'Écosse (...) donne le nom de la prostituée de Babylone à toutes les églises où quelques ecclésiastiques sont assez heureux pour avoir cinquante mille livres de rente »), mais aussi trop stricts (« il est défendu ce jour-là de travailler et de se divertir, ce qui est le double de la sévérité des églises catholiques ; point d'opéra, point de comédies, point de concerts à Londres le dimanche ; les cartes même y sont si expressément défendues »)
Enfin, dans sa lettre VII, il ne se prononce que peu sur cette religion, pourtant proche de son idéal déiste.
2007-10-01 03:10:28
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answer #2
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answered by Eurydice 7
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Diderot, dans "La religieuse" ?...
2007-09-30 15:43:50
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answer #3
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answered by charlotte corday 4
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