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2007-09-24 10:06:19 · 20 réponses · demandé par Sarcoqueluche et François 6 dans Politique et gouvernement Immigration

Etre hors la loi dans un pays, est-ce un avantage?!
Fuir la misére, la famine, la guerre est-ce un crime?!
Combien sont-ils en France?!...

2007-09-24 10:10:58 · update #1

@lothéon: tu me réponds en orbite? chapeau, ça doit tourner la haut...

2007-09-24 10:27:06 · update #2

20 réponses

Bonsoir Sarkoqueluche !
Comment devient-on immigré clandestin ?
- quand on est persécuté dans son pays, que sa vie est mise en danger à cause d'opinions politiques en opposition avec le pouvoir en place... Dans ce cas on a rarement le temps de se faire faire un passeport et un visa et on part clandestinement. Et à l'arrivée, on ne peut rien faire d'autre que de séjourner illégalement dans le nouveau pays. On doit alors se dire que même si c'est très galère de vivre ainsi, c'est toujours mieux que d'être persécuté, torturé, etc...
- quand on a peur de perdre la vie parce qu'on vit dans une misère noire. Une sorte d'instinct de survie... La fuite constitue un tel espoir de survie qu'on est prêt à tout risquer pour survivre coûte que coûte.
- quand on est arrivé au bout de la procédure de deamnde d'asile et qu'on se retrouve sans papier...
- on ne devient sûrement pas clandestin juste pour le fun, même si on a parfois l'impresion que certains le pensent. En principe, c'est pour sauver sa propre peau et/ou celle de ses enfants...
Quant aux conditions de vie :
- on doit être sans cesse sur le qui-vive
- on doit se demander combien de temps on va pouvoir tenir avant de se faire choper par les flics
- on doit passer son temps à se planquer, à sursauter au moindre bruit...
- on doit forcément être insomniaque
- tous les soirs on compose le 115 (SAMU social) pour essayer d'avoir un abri pour la nuit, et toute la journée on doit être mort d'angoisse à l'idée de se retrouver à dormir dans la rue, qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente...
- On doit se demander comment on va faire pour bouffer
- on doit être mort de trouille à l'idée de se faire reconduire au pays en charter (là, "charter" n'est pas synonyme de "vacances"
- si on est avec femme et enfants, on espère avoir une place dans un hôtel miteux, si on peut on squatte dans des lieux immondes...
Un mec qui entend parler de tout ça décide forcément de tout quitter derrière lui, rien que pour le sel de la vie. J'en doute fort !
Alors avan de prendre les immigrés pour des boucs émissaires, il serait sans doute judicieux de se poser les bonnes questions

2007-09-24 11:37:47 · answer #1 · answered by Katioucha Maslova 7 · 4 4

Tout d'abord, il faut être cupide...très peu sont en danger dans leur pays, le croire signifie peu voyager.
C'est le même phénomène qui pousse les gens modestes à se ruer habiter sur la côte d'azur: avec la surpopulation, il est peut être intéressant de créer une entreprise (encore que la concurrence est rude, et qu'il faut trouver des clients solvables...), mais le marché de l'emploi y est saturé ! ne parlons même pas du logement !
Mais ces gens se disent que, quitte à vivre avec peu, autant vivre avec peu confortablement installé au soleil.
Sauf qu'ils ne se rendent pas compte que c'est de leur faute s'ils vivent la pauvreté sur la côte, et son trop fier pour retourner chez eux.
Finalement, la situation qu'ils ont quitté n'était pas si mal, et les seuls a avoir tiré leur épingle du jeu, sont ceux qui ont déménagé là où le marché de l'emploi n'était pas saturé, parfois en pleine campagne, et ont pu devenir propriétaire de leur maison très rapidement.
Mais il faut de la volonté pour ça.

C'est exactement pareil pour l'immigration, si personne ne voulait le beurre et l'argent du beurre en même temps, on en serait pas là.
Et puis, qu'on arrête d'assumer ce qui n'est pas de notre responsabilité.

2007-09-24 17:22:44 · answer #2 · answered by lotheon 5 · 11 5

en fait on s en fout des clandestins , ils n avaient qu a rester chez eux!ils nous coutent assez cher!ils n ont qu a retourner a leurs vies de gueux en afrique c est pas mon probleme!

2007-09-25 15:02:35 · answer #3 · answered by Anonymous · 2 0

Mes grands-parents ont fait ce choix il y a longtemps pour fuir la misère, l'impossibilité de faire des études, d'espérer une amélioration pour eux-mêmes et pour les enfants qu'ils voulaient avoir.
Pour fuir surtout les discriminations dont ils étaient victimes en Pologne, en tant que juifs et communistes.
A part les raisons politiques et économiques, il y en a qui fuient les maladies endémiques, des guerres civiles, des dictatures.
Il y a un marchand des quatre-saisons Vietnamien près de chez ma mère, il bosse comme un fou et était médecin dans son pays. Comme il doit assurer la subsistance de sa famille, il a monté cette affaire plutôt que refaire un cursus et repasser des concours pour avoir une équivalence. Je précise qu'il n'a jamais demandé un sou d'allocations !
Lui a eu la chance d'être régularisé, il n'a donc plus à se terrer, à raser les murs dès qu'il croise un policier.
L'autre dimanche, j'ai croisé au parc en fin de journée un groupe de gens qui venaient d'Europe Centrale et qui sortaient du travail...Ils se passaient une bouteille de vin en mangeant un sandwich et semblaient tellement harrassés. J'ai discuté un peu avec eux et ils m'ont dit : "beaucoup de travail tous les jours...pas le choix !"
C'est surtout le "pas le choix" qui m'a frappée, ça résume bien la course en avant dans laquelle ils se lancent. Ils sont pris à la gorge par la nécessité de gagner de l'argent, de se cacher, de tenir un jour après l'autre en espérant obtenir un jour des papiers, mais sans être même sûr qu'il faille les demander...de peur de se faire repérer et expulser.

2007-09-24 17:27:48 · answer #4 · answered by Malka 7 · 7 6

C'est la misère, le chomage qui font fuir les plus jeunes vers l'eldorado Européen.
Le seul problème est qu'une fois a destination ils se rendent compte qu'ils sont partis avec une image faussée de l'Europe.
La fierté faisant et le peu d'économie utilisé pour arriver sur nos côtes, il est désormais hors de question pour eux de retourner au pays.
Et c'est là le double drame puisque cette jeunesse va manquer au pays pour sortir de son ornière.
Parfois en pensant faire un acte humanitaire, on créé contre son grès une situation encore plus dramatique.

Les quelques clandestins qui réussissent sont une source de motivation pour les autres candidats restés au pays comme le sont les gagnant du loto aux autres participants.

Enfin, c'est l'image que j'ai eu à Royssi en regardant les voyageurs pour Bamako tous habillés de leur plus beaux vêtements avec des tas de chaines en or autour du coup et des sacs Tati remplis de bric a brac pour faire croire à leur prospérité chez nous.

2007-09-24 17:25:18 · answer #5 · answered by Chap 7 · 4 3

Autrefois on avait l'American dream aujourd'hui c'est l'European dream... Ils pensent que l'herbe est plus verte de l'autre côté de la barrière.

2007-09-29 20:49:21 · answer #6 · answered by safou 4 · 0 0

Facile tu ne respectes rien et surtout pas la loi, puis tu exiges, tu fais du chantage...et on t'offre tout... seule condition ne pas être de nationalité française ou même européenne

2007-09-25 14:08:12 · answer #7 · answered by Micdal 7 · 1 1

Un aspect non abordé jusqu'ici, c'est le rôle des rabatteurs qui font la fortune de la maffia internationale. Les familles, les villages souvent, se saignent pour envoyer dans les pays développés un membre de la famille qui pourra subvenir aux besoins de la famille, voire du village. Souvent leur voyage se termine noyé au large des côtes...Pour les autres, il faudra effectuer le remboursement du voyage et du passeur au prix d'un véritable esclavage.
Ce n'est pas en s'en prenant à la victime que l'on fera cesser ce monstrueux commerce de l'être humain mais en spécialisant des policiers (au niveau international) dans la traque des circuits de blanchiment de cet argent sale. C'est plus efficace que de pourchasser de pauvres bougres, mais bien moins médiatique !
Et il faut en avoir la volonté politique: combien pour la répression et combien pour les pôles financiers ?

2007-09-25 11:56:34 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 1

quitter un pays de misère pour aller vers un Eldorado et se retrouver dans la misère, loin de leur famille. Aucun ne nous dit qu'il regrette d'avoir quitté son pays, est-ce à cause de notre assistanat qu'il n'a pas dans son pays d'origine ?
Tout çà est bien triste et je ne sais pas où est la solution. Nous n'avons plus les moyens d'accueillir toute la misère de la terre.

2007-09-24 18:33:56 · answer #9 · answered by Timia14 7 · 3 3

Le pire, c'est quand tu étais un immigré régulier et que les nouvelles lois t(on fait plonger dans la clandestinité.
Il y en a eaucoup !

2007-09-24 17:59:57 · answer #10 · answered by Pauline 7 · 4 4

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