D'après Greenpeace c'est possible :
La directive 2001/18 autorise un État membre de l'Union européenne, par le biais de son article 23, à activer la clause de sauvegarde et donc à « interdire à titre provisoire, l'utilisation et/ou la vente d'un OGM en tant que produit ou élément de produit sur son territoire » s'il « a des raisons précises de considérer que cet OGM (...) présente un risque pour la santé humaine ou l'environnement » en raison d'« informations nouvelles ou complémentaires, devenues disponibles après que l'autorisation a été donnée ».
2007-09-21
23:30:44
·
3 réponses
·
demandé par
Segel
7
dans
Politique et gouvernement
➔ Politique
Ces « informations nouvelles et complémentaires » existent concernant le maïs MON 810, le seul OGM cultivé en France. Elles ont d'ailleurs permis à l'Allemagne d'activer cette clause de sauvegarde pour interdire le MON 810 en avril 2007. L'Autriche et la Hongrie ont également activé cette clause de sauvegarde.
2007-09-21
23:31:05 ·
update #1
De leur côté, la Grèce, l'Italie, la Suisse et la Pologne (et sans doute bientôt la Bulgarie) ont mis en place des réglementations nationales qui leur permettent d'interdire la culture d'OGM sur leur territoire, ce qui revient à un moratoire de fait. N'oublions pas la Grande-Bretagne, le Luxembourg, la Suède, le Danemark, la Norvège ou la Finlande, qui ne cultivent pas d'OGM pour d'autres raisons (forte opposition de l'opinion publique et/ou des agriculteurs, ou alors parce qu'ils ne sont jamais atteint par la pyrale, cet insecte que le maïs Bt OGM est censé détruire, ou encore parce qu'ils ne cultivent tout simplement pas de maïs).
2007-09-21
23:31:25 ·
update #2
La France, à l'instar de certains de ses voisins européens, a donc parfaitement la possibilité d'activer la clause de sauvegarde, c'est-à-dire de prendre un moratoire sur le MON 810 et ce, même si elle n'a toujours pas transposé cette directive. Elle l'a d'ailleurs déjà fait en 2003, pour obtenir la prolongation du moratoire décrété en 1998 sur le colza.
2007-09-21
23:31:44 ·
update #3
Qu'en pensez vous ?
Est ce qu'un de nos éminents spécialistes en droit européen aurait la bonté d'exprimer son avis sur ce sujet ?
Si d'autres pays le font, pourquoi pas la France ?
2007-09-21
23:32:48 ·
update #4