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Comment se sont-elles forgées ? Avez-vous changé d'avis en cours de route ? Moins radicalement, vous est-il déjà arrivé, rarement, parfois voire souvent, de douter de la pertinence ou de la justesse de votre engagement ?

L'actualité politique récente - capharnaüm au PS, entêtement de certains des cadres de ce parti à ne pas vouloir évoluer vers la social-démocratie, TSS exacerbé ; à droite médiatisation exagérée de Nicolas Sarkozy, relative cacophonie gouvernementale - vous a-t-elle détourné, même relativement, de votre camp ?

Question bonus : Quel a été, quels ont été, quel est ou quels sont les hommes politiques que vous avez admiré ou admirez le plus ?

Bonne nuit mes loulous :-)

2007-09-14 13:02:07 · 24 réponses · demandé par ? 5 dans Politique et gouvernement Gouvernement

Tomtom : Entièrement d'accord avec toi, aussi bien concernant Nicolas Sarkozy que DSK, lequel l'aurait sans doute effectivement emporté si les militants socialistes lui avaient fait confiance pendant les primaires.

2007-09-14 13:18:05 · update #1

24 réponses

Daft , la remarquable et inhabituelle modération et sincérité de la plupart des réponses prouve l’excellence de votre question.
Bien que cela n intéresse personne, je me plie à la règle du jeu.
De 16 à 22 ans, j ai été anarchiste, royaliste et même vaguement extrême gauche. Je le vois aujourd’hui surtout comme une réaction de refus de l autorité, ce qui est un cas assez courant en fin d’adolescence. En mai 68, je me suis bien amusé comme tous les étudiants de l’époque toute convictions confondues. La récupération éhontée du mouvement estudiantin qui a suivit m’a donné une douche froide. Ont suivis 16 mois de service militaire (sursis supprimé) dans un bataillon semi disciplinaire qui, me libérant de toute nécessité de réflexion au quotidien, m ont permis de réfléchir !.
Droite, gauche, Cebria a raison, cela veut il dire quelque chose ? Sans meilleur système de classification, je suis plutôt de droite. Mais avant tout, je me refuse d’être enfermé dans un clan, une étiquette, un parti. Je garde mon libre arbitrage. J aime un certain nombre d’idées qui sont partagées par des partis de gauche mais au plan des résultats leurs méthodes ont presque toujours abouti à l inverse du but recherché. Une générosité qui me parait bien hypocrite et finalement pas très généreuse. Ce n est pas en réduisant le gâteau et en le partageant davantage que chacun obtient plus !!
Je prétends et je clame que personne n a le monopole du cœur et de l esprit et les visions manichéennes, tout bon, tout mauvais me révulsent.
Après de longues années de gestion du pays par des caciques qui n’apportaient plus rien de nouveau, j ai trouvé rafraîchissants nos 2 lascars Ségo/Sarko. Une approche iconoclaste, pourquoi pas ? Sarko a gagné, il est actif, contrairement à ses prédécesseurs, laissons lui sa chance de réussir.
Quant à l’admiration…Je me contente d’éprouver de l’estime, cela me parait largement suffisant. En contre partie, je ne considère aucun politique (sauf des criminels bien sur) comme un pourri, une ordure, ou autres noms d’oiseaux selon la terminologie lamentable couramment pratiquée.

2007-09-14 23:02:54 · answer #1 · answered by Anonymous · 5 0

Bien, obéissons a la demande.

Du lycée a la fac, je fus un inorganisé volontaire et notoire, anarchiste situationniste et joueur. A gauche bien entendu. Mes convictions se sont forgées a travers mes errances aussi bien livresques que routardes, mes démêlés avec tous les systèmes (écoles et enseignants, famille, armée...).

Je pris une carte au PS le jour ou je suis devenu cadre de direction d'une ancêtre des start-up au début des années 80, ne pouvant décemment créer une structure syndicale dans la position ou j'étais.

Carte déchirée en 1990 (avant le congres de Rennes), reprise après l'échec de Jospin en 1995, déchirée 6 mois plus tard après une algarade mémorable avec le sieur Le Gall, petit apparatchik borné.

Les hommes politiques français qui m'ont marque? Clemenceau, Jaures, De Gaulle, Mendes-France, Delors et Michel Rocard.

J'ai eu une tendresse particulière, dans les seconds couteaux, pour Michel Jobert, Jacques Chaban-Delmas, Robin Cook et pour des gens que j'ai eu le plaisir de côtoyer comme Jean-Pierre Worms et Alain Richard.

Enfin, hors concours, Robert Badinter, Robert Schumann, Mario Soares, Paul Henri Spaak, Jean Monnet, Konrad Adenauer, Willy Brandt et Vaclav Havel.

Cette liste, pourtant non exhaustive et limitee a l'Europe, a au moins l'avantage de permettre de repondre a votre question concernant l'actualite politique recente francaise: elle est tres francaise.

Quant a me detourner de mon camp, je ne crois pas qu'un evenement politique franco-francais puisse en quoi que ce soit modifier ma maniere de voir les choses et mes choix politiques. Ceux-ci ne sont pas attaches au hommes mais aux idees, et je sais que nul ne les defendra a ma place.

2007-09-14 22:41:16 · answer #2 · answered by yann khaderخضر 7 · 11 0

Ok mon loulou, quelle familiarité..
Je réponds sans état d'âme, sans consteste: Jaurès et uniquement Jaurès. Respect pour De Gaulle (d'avant 58)

Comme beaucoup mes convictions se sont nourries du terreau familial.
Solides, incontestables avant 1981 (j'étais très jeune et tu étais un projet, mon loulou), une lente érosion m'a fait réellement douter de mes convictions à la fin des années 80. Pas de mes convictions de gauche, mais je ne me reconnaissais pas dans le PS. Deux cartes déchirées. Rechute en 1995. Vote Chirac au deuxième tour et virage très à gauche en 2002. Puis de nouveau doute, puis doute et redoute. 2005, franche rigolade fabiusienne, et deception européenne. 2007, crac boum hue. Ah, Berlusconi est viré. Qui est de gauche, qui est de droite, qui est est à l'extrême?. Y sait plus le Cébria. Tiens y va relire Jaurès. En attendant que les choses s'éclaircissent.

2007-09-14 21:21:23 · answer #3 · answered by 0 4 · 10 1

J'ai voté à droite jusqu'en 1995, et à gauche depuis 2002.
Entre 1995 et 2002, mon choix a hésité en alternance.

Sinon, je me définis comme un libre penseur.
Lié à aucun parti.

La planète me parait l'enjeu principal du XXIè siècle.
Tout le reste me parait dérisoire et mesquin.
Nous vivons dessus, ne l'oublions pas.
Ce n'est pas un gateau.

Et si l'écologie, la vraie, est difficile avec la gauche, elle me semble impossible avec la droite, car nous n'avons pas d'autre choix que de remettre en cause le mode de fonctionnement de notre société de consommation si nous voulons faire quoi que ce soit d'efficace pour la planète.

Voila la raison.

2007-09-14 20:17:29 · answer #4 · answered by Segel 7 · 11 3

Mes convictions n'ont fait que s'accroître au fil des années et de mes expériences, de mon vécu d'enfant, d'adolescent et d'adulte... parfois déviantes selon les aléas de la jeunesse et des embûches inattendues, des chemins inconnus, mais elles sont toujours revenues plus fortes après la confrontation! je suis un humaniste de gauche jusque dans ma chair, convaincu du bien fondé et de la nécessité de la solidarité dans la fraternité en toute liberté.

Les difficultés, déceptions voir contradictions à gauche m'auront permis de ne pas idéaliser ni supporter un(e) candidat(e) aveuglément, m'auront autorisé à appréhender l'auto-critique, mais ne m'auront jamais dégouté de mes convictions.

Comme Cébria l, Jaurès, Yahn k, R.Badinter, mais aussi le républicain V.Hugo.. et grand respect pour C.de Gaulle le résistant... sinon... juste admiratif de la fin de Félix Faure?! hé!hé!

Il voulait être César
Mais il ne fut que Pompée!

2007-09-14 23:58:33 · answer #5 · answered by Sarcoqueluche et François 6 · 8 1

Plein Centre (le vrai) dans le mil.
Homme politique français du passé récent que je préfère: Jean Lecanuet
Aujourd'hui: François Bayrou me semble de très loin le moins pire de toute la bande..
Sinon par dessus tout souveraineté retrouvée de mon pays, l'un des plus anciens d'Europe dont le destin est aujourd'hui barré..
Je hais le jacobinisme, le bonapartisme et toutes les idéologies qui s'en inspirent.
J'aime , entr'autres, Joseph de Maistre..

2007-09-15 01:03:32 · answer #6 · answered by Savoy Nice 7 · 6 1

Belle question Daft et bien formulée ! Terreau familial (vague émigrante des années 20), école publique laïque, syndicalisme paternel, opposition déterminée à ce qu'on ne nommait que "les événements" d'Algérie" … C'est facile de voir où l'on atterrit.

Je viens tard dans la liste et presque tous les arguments ont été donnés au-dessus, mais quand même : à gauche toujours, dans la contrariété parfois, dans le désarroi aussi. Une évidence pourtant : aucun progrès social n'a jamais été donné mais conquis à grand risque par des hommes de gauche, je n'ai donc sur le fond aucun doute : à gauche encore. Et plus que jamais en entendant le discours effronté de N. Sarkozy, sa détermination à conserver les privilèges où ils se trouvent déjà, son utilisation cynique des symboles les plus chers, Jaurès, Mocquet, etc…

Je présume que j'appartiens à ce parti ridicule, la gauche sentimentale et instinctive…Tant pis, j'y reste ! Et je rejoins les amis ci-dessus : Jaurès, Mendès-France; Havel, Badinter, Hugo (merci Sarcoqueluche de repenser à lui), dans les contemporains, c'est plus difficile … Où trouver quelqu'un qui ait un peu de dignité …

Une chouette ne peut être un loulou mais salut les loulous !

2007-09-15 04:20:59 · answer #7 · answered by Œil de chouette 6 · 4 0

J'ai commencé à gauche, histoire de pouvoir contredire mes parents, et j'ai vivoté dans ces eaux-là pendant pas mal d'années. Aujourd'hui, je me retrouve dans certains aspects du discours de Sarkozy, même si sa mégalomanie m'effraie parfois. Je ne me sens pas proche d'un parti, mais je suis très attaché à quelques idées précises quant aux droits et aux reponsabilités de chaque citoyen dans la société, et je suis contre la version de l'Europe qu'on essaie de nous faire avaler depuis des lustres. A ce sujet, les seuls partis qui défendent cette idée sont des organisations qui me semblent peu fréquentables par ailleurs, je me sens donc peu représenté. Et enfin, je désespère de la timidité de nos dirigeants quant à la protection de l'environnement.
Ce sont plus les décisions que les hommes politiques qui m'ont marqué. L'abolition de la peine de mort par Mitterand reste pour moi un événement central. Simone Veil est quelqu'un que j'ai toujours admiré, j'ai beaucoup aimé l'énergie et les convictions de Tony Blair jusqu'en 2002 et l'ignominie d'un discours violemment francophobe au parlement, le courage extraordinaire de David Hume, David Trimble et Mo Mowlam qui, à eux trois, ont su mettre fin à trente ans de violence et 80 ans d'injustice en Irlande du Nord. C'est d'ailleurs cette dernière que j'admire sans doute le plus. Elle ne dira rien à certains, mais elle avait un franc-parler remarquable et une simplicité à appeler un chat un chat qui ont fait bouger des montagnes. Elle est malheureusement décédée avant de voir les fruits de son travail.
Ces dernières années, j'étais de plus en plus dubitatif quant au pouvoir réel des politiques à faire bouger les choses et à faire une différence. Sarkozy m'a redonné l'idée que c'est possible, j'espère simplement qu'il ne va pas échouer et que son ambition personnelle ne passera pas avant ses ambitions pour son pays.

2007-09-15 03:38:37 · answer #8 · answered by Leunamme 5 · 4 0

Ayant voté par le passé a droite comme à gauche en fonction des actes passés des politiques, leurs programmes, leur manière d'appréhender les choses. Je ne me suis jamais senti proche d'une idéologie plus qu'une autre, j'ai toujours été écoeuré par la façon de faire de la politique autiste c'est a dire toujours critiquer avant même d'essayer,.
Il a fallu les dernières présidentielle pour que enfin je me reconnaisse dans un discours politique : celui de Bayrou.
Je regrette que si peu de politiques ou de partis ne sache remettre en cause des décisions passées qui se sont avérés des échecs.

2007-09-15 07:59:10 · answer #9 · answered by bob84 5 · 3 0

Bonjour à toi! (je ne me permettrais pas de t'appeler mon loulou).J'ai toujours été de gauche, aussi loin que je me rappelle.Je suis née sous les années Mitterand mais ma conscience politique a commencé à se forger avec l'arrivée de la droite au pouvoir en 1995(j'avais 12 ans).J'avais une vivion simpliste je l'admets mais pour moi être de gauche ça signifiait l'égalité entre les gens, prendre aux riches pour donner aux pauvres, plus de justice. alors que la droite pour moi représentait les bourgeois racistes .Du lycée à la fac j'ai commencé à plus me reconnaitre dans les mouvements altermondialistes et les idées de l'extrême gauche .2002 a été pour moi comme pour beaucoup un choc .je me suis éloignée de l'extrême-gauche même si je conserve beaucoup de sympathies pour eux et je vote comme on dit "utile".Le désordre qui régne au PS me désole mais je suis sure que ce parti a les moyens de se redresser et ce n'est pas ça qui peut me détourner de mes idées.
Les personnalités politiques que j'admire sont De Gaulle mais uniquement pour son appel du 18 juin, Jean Jaurès, Léon Blum bien sûr.

2007-09-15 04:47:17 · answer #10 · answered by Boubou 6 · 3 0

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