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2007-09-06 00:43:43 · 17 réponses · demandé par Anonymous dans Arts et sciences humaines Philosophie

17 réponses

Et pourquoi donc ? Définissons :
- L'existence : le fait d'exister, d'être au monde en tant que sujet se concevant en rapport objectif avec son environnement ; autrement dit, avoir la conscience de soi.
- Absurde : dénué de sens.
En quoi le fait d'être mortel (fait objectif) rend le fait d'être conscient de soi (fait subjectif) vide de sens ? A l'inverse, en quoi le fait d'être immortel lui donnerait plus de sens ? Je ne vois pas...

A la rigueur, l'on comprendrait que le SENTIMENT d'être mortel (fait également subjectif) puisse troubler la conscience de soi ; que se sachant vouée à disparaître, la conscience de soi s'émeuve, partant du postulat qu'elle ne puisse trouver un sens QUE dans sa propre continuité. Auquel cas, évidemment, elle en déduirait que son existence est absurde.

Mais pourquoi limiter la possibilité qu'a l'existence de prendre sens à sa propre subsistance ? Pourquoi le fait d'en connaître l'inéluctabilité du terme à venir la rendrait absurde ? Au contraire, le fait de se savoir finie ne donne-t-il pas à la conscience de soi toutes les raisons de vouloir ETRE pleinement à chaque instant qui passe, d'ambitionner de s'épanouir par la simple action de vivre au présent ; voire de se réaliser plus profondément encore dans l'accomplissement ultime de sa propre nature, qui est (à mon sens, en tous cas) au delà de l'existence phénoménale, l'avènement de la conscience/présence de l'ETRE total au sein même de notre personne ephémère ? C'est à dire l'identité de notre nature avec celle de l'être universel.

Je vous laisse méditer là-dessus, en vous souhaitant une très bonne journée...

2007-09-06 03:08:00 · answer #1 · answered by £e loup vert à trois pattes 4 · 1 0

Non, je ne suis pas de cet avis : pour moi la mortalité fait partie d'un ensemble naturel, une étape.
D'ailleurs la mortalité est un rôle à jouer dans la vie : si certains d'entre nous ne mourraient pas, d'autres ne pourraient pas naître.
Et puis, notre corps est un bon engrais, l'herbe pousse verte dans les cimetières !!!
Il faut toujours voir l'aspect positif de notre mort, nous ne sommes qu'un détail infime dans l'univers, alors quelle importance un être humain qui meurt ?
Tout est question d'échelle !

2007-09-06 00:57:45 · answer #2 · answered by Calypso 5 · 5 0

non au contraire c'est ce qui en fait un joyau

2007-09-06 00:49:28 · answer #3 · answered by Anonymous · 5 0

non,elle l'a justifie.

2007-09-06 00:53:03 · answer #4 · answered by sunny girl 7 · 4 0

bien au contraire c ce qui lui donne toute sa légitimité

2007-09-06 02:19:46 · answer #5 · answered by touareg 4 · 3 0

Ce qui rend l'existence absurde, c'est notre insatiable questionnement qui est toujours laissé sans réponse.
Le monde comporte une part d'irrationnel qui ne nous satisfait pas puisque nous cherchons désespérément l'unité et la plénitude durant notre vie.
Il s'agit désormais de donner une forme à son destin (création artistique, satisfaction du devoir accompli...) car l'éclairage de la mortalité ne peut faire apparaître l'inutilité d'une existence qu'à ceux dont l'imagination est insuffissante.

2007-09-06 02:55:12 · answer #6 · answered by kribonono 1 · 2 0

C'est en effet la raison de l'Absurde camusien!
On ne nait que pour mourir.

" pour l’homme absurde il n’y a pas de futur, seul compte l’ici et le maintenant.

La première des deux forces contradictoires, à savoir le silence déraisonnable du monde ne peut donc être niée. Quant à l’autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l’absurde, qui est l’appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le suicide résout l’absurde ». Or l’absurde ne doit pas se résoudre. L’absurde est générateur d’une énergie. Et ce refus du suicide, c’est l’exaltation de la vie, la passion de l’homme absurde. Ce dernier n’abdique pas, il se révolte !

Une réponse, la révolte

Oui, il faut maintenir l’absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l’absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l’absurde. La révolte c’est connaître notre destin fatal et néanmoins l’affronter, c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c’est le condamné à mort qui refuse le suicide. C’est pourquoi Camus écrit : « L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte».

La révolte c’est aussi s’offrir un énorme champ de possibilités d’actions. Car si l’homme absurde se prive d’une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d’action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d’actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l’homme absurde jouit d’une liberté profonde. L’homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l’être s’emploie à ne rien achever », mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux »

Bien que Camus réfute les religions dans lesquelles « on n’y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois », bien que Camus n’accorde aucune importance au futur : « il n’y a pas de lendemain », sa révolte n’en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité [3] ». Tout n’est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l’injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin ». En effet, Camus pose à la révolte de l’homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n’est pas contre tous et contre tout. Et Camus d’écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens ».

A consulter aussi:

http://www.meta-noia.org/META-NOIA/V/F/05.HTM

2007-09-06 01:54:13 · answer #7 · answered by x 7 · 1 0

mais oui, si la vie s'arrete avec la mort, c'est absurde. Mais si quelque chose en nous (notre esprit?) se rebelle contre la mortalité, peut-etre une partie de nous est-elle vraiment immortelle? (notre esprit?)

2007-09-06 00:53:19 · answer #8 · answered by Miss You 4 · 1 0

Je pense plutôt que ce serait l'immortalité qui rendrait l'existence absurde,maintenant,on a peu de temps pour vivre un max; de choses,de bonheurs,une vie ne suffit pas!

2007-09-08 01:57:21 · answer #9 · answered by val. 6 · 0 0

Non je pense que c'est ton rapport à cette Vérité qui fait de toi l'Homme que tu es...

2007-09-07 05:23:14 · answer #10 · answered by Kiff 7 · 0 0

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