Chavez embrigade a l'ecole?

Question

Dès mars 2001 Chavez embauche des enseignants cubains dans le cadre d'un soi-disant programme d'alphabétisation nationale mais dans le but plus vraisemblable d'endoctriner les jeunes par l'introduction dans le programme d'enseignement d'un cours "d'idéologie bolivarienne" et aussi pour flatter son ego en se présentant aux yeux des jeunes élèves comme "le leader d'une révolution sociale nécessaire pour le pays" car les fréquentes visites de Chavez chez Castro lui ont donné l'idée de créer grâce à l'école des "petits gardiens de la révolution chaviste" comme le sont pour Castro les "pioneritos" cubains.

@alclodo..deuxieme reponse, deuxieme connerie...regrde les chiffres revises par ..la France sur le Venezuela..c est absolument effarant de voir a quel point Chavez MENT sur ses chiffres..et c est egalement confirme par une these detudiant canaiden et a peu pres tous les gens qui pensent au lieu de croire en la propagande...

@eginta..;a on parle d un venezuelien faisant appel a des cubains..tu saisis la nuance?

@diae Maha...diaboliser Chavez? maispas besoin..il se diabolise seul..nepotisme absolu, il s acoquine avec tous les dictateurs du monde, il truque les chiffres economiques de son pqys, il soutient les Farc, il soutient Carlos et Kadhafi...une vraie farce !!!

Answer 1

Question interessante: 1 étoile,
Tu connais ma couleur politique Eric 7 je suis de gauche et je ne m'en cache pas...mais voila exactement ce qui me dérange chez Chavez:
Au départ la doctrine Bolivariene s' appuie sur l'unite de l'amérique du sud (langue et culture), avec un brin de socialisme utopique...bref de quoi séduire n'importe quel gauchiste comme moi...cependant sa révolution social glisse de plus en plus vers un pouvor autoritaire type castro à Cuba. L'organisation et l embrigadement de la jeunesse à l'école constitut pour moi le socle de toute dictature, et au delà d'un certain seuil (déjà franchi) la crédibilité du régime vénézuélien est remise en cause, Chavez5qui n'est pas plus marxiste que Sarko) est un dictateur en herbe (pas étonant c'est un militaire), le contraire d'un Lula et surtout de l'homme qui reste pour moi le modèle d'une démocratie Marxiste Salvador Allende.
Et voilou;..

Answer 2

Je réagis face aux différentes réponses.
Il n'y a ni bon ni mauvais.
chavez est dangereux à bien des égards mais faites attention c'est dans l'intérêt de l'Europe et des USA de le descendre car c'est l'un des seuls pays en Amérique Latine à relever la tête face à eux!!!Seul le Paraguay aux 19ème siècle l'avait fait et il s'est fait laminer!
Donc nous avons notre part de responsabilité et diaboliser Chavez n'est pas la meilleure solution.
Il faut arreter cette Hypocrisie. Que l'on commence par admettre nos erreurs et à avouer qu'elles sont nos véritables intentions face au Vénézuela!!!
Attention je ne suis pas pro-chavez du tout! Je dis qu'il faut juste rétablir un certain équilibre dans la balance des dangers et des erreurs!!!

Answer 3

Bolivar, des enseignants cubains, rien que des bonnes références.

excellent système d'éducation à Cuba, cela est reconnu par tout le monde.

Answer 4

Il me semble que les Japonais embrigadent au Japon, les Chinois en Chine, les Américains aux Etats-Unis..... Mais pas les Français en France....

------
Les Cubains et Venezuéliens parlent la meme langue, il me semble qu'il a fait appel à eux pour une grosse campagne d'alphabétisation.... Bien sur que ces 2 régimes sont amis...
N'y a t il pas de Français qui vont enseigner en Afrique francophone ? c'est du pareil au meme....

Answer 5

cela ne m'étonne absolument pas. lorsque les idéaux politiques entrent de force dans la culture ou l'éducation, cela donne des résultats plus que probant pour les dirigeants (Allemagne en 33...) mais désastreux pour les populations.

Answer 6

tu sais un certain Adolphe avait ses jeunesses....l'Histoire est un éternel recommencement.

Answer 7

Dès sa prise de fonctions, comme il l’avait annoncé, M. Chávez, soutenu par les forces de gauche et par les déshérités, a entrepris une « révolution pacifique et démocratique » qui inquiète les propagandistes de la mondialisation.
Cette volonté de tout changer traduit l’exaspération d’une majorité de citoyens devant la gabegie et la corruption qui ont régné en maître durant quarante ans !
Rarement on aura vu un pays aussi opulent, être à ce point mis en coupe réglée par quelques centaines de familles qui se partagent, depuis des décennies, et quels que soient les aléas politiques, ses fabuleuses richesses.
Un écart abyssal sépare une minorité de nantis du reste du peuple.
Sur le plan économique, le commandant Chávez souhaite s’éloigner du modèle néolibéral et résister à la mondialisation. « Il nous faut, dit-il, rechercher le point d’équilibre entre le marché, l’Etat et la société. Il faut faire converger la main invisible du marché et la main visible de l’Etat dans un espace économique à l’intérieur duquel le marché existe autant que possible et l’Etat autant que nécessaire. » La propriété privée, les privatisations et les investissements étrangers restent garantis, mais dans la limite de l’intérêt supérieur de l’Etat, qui veillera à conserver sous son contrôle des secteurs stratégiques dont la vente signifierait un transfert d’une partie de la souveraineté nationale.

Au simple énoncé de ces projets, les acteurs principaux de la mondialisation peuvent-ils faire autre chose que diaboliser le président Chávez et sa révolution antilibérale ?