Je pense qu'il existe, pour chaque âge, des limites d'ordre physiologique : le nourrisson d'un mois a du mal à relever la tête, l'enfant d'un an a du mal à courir, l'adulte de 50 ans a du mal à lire de près dans ses lunettes et la personne âgée de 80 ans a du mal à marcher avec autant de dextérité qu'avant...
D'autre part, il peut exister des limites d'ordre cognitif : à 2 ans, on ne peut PAS encore comprendre que le feu brûle la main ; à 14 ans, on ne peut PAS admettre que nos parents ont le vécu qui peut nous permettre de ne pas reproduire les erreurs qu'ils ont faites ; à 18 ans, on ne peut PAS imaginer qu'on ne fait pas ce que l'on veut dans la vie ; après, on commence à tirer les leçons de toute chose, ce qui fait que les personnes âgées ont plus de "sagesse" (et non pas faiblesse, comme lu dans un précédent commentaire...) et de recul sur la vie...de par leur vécu.
Bien sûr, ses limites sont extrêmement variables d'une personne à l'autre, en fonction de son caractère...c'est ce qui nous fait dire, parfois "la vieillesse (ou la jeunesse), c'est dans la tête" ! Aisni, j'ai une grand mère de 77 ans qui apprend l'anglais et l'informatique avec courage et motivation alors qu'à 28 ans, me servir d'un ordinateur me rebute et l'apprentissage d'une langue me parait insurmontable...
In fine : oui, il existe des limites immuables, liées en quelque sorte à l'âge, mais non, elles ne sont pas inflexibles...
(Enfin, c'est mon avis )
2007-08-23 04:22:41
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answer #1
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answered by Gwenael la Blanche et Heureuse 3
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Je pense qu'il y a un temps pour chaque chose. On n'a pas les même pespectives de vie à 20 ans qu'à 35, et encore moins à 50 ans. Chaque âge a ses proppres préccupations, et en dehors des limites physiques qui s'imposent physiologiquement , il y a la maturité que l'on acquiert au fil des années, qui ouvre d'autres perspectives;
Cela ne change rien au fait que l'on se peut se sentir avoir 60 ans alors que l'on en à peine 30 ! Ca revient à dire qu'on s'imposerait presque nos limites nous-même !
2007-08-23 09:37:23
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answer #2
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answered by Sydel 7
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Sur le plan légitime
2007-08-23 07:24:05
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answer #3
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answered by o0-***-0o 3
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la jeunesse par son inexpèrience de la vie
la vieillesse par sa faiblesse
Selon le vieil adage "si jeunesse savait, si vieillesse pouvait"!
2007-08-23 02:25:44
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answer #4
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answered by Eurydice 7
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la souplesse !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
2007-08-22 19:46:39
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answer #5
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answered by xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx 3
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Parfois la loi... l'âge n'a rien à voir.
Bises
2007-08-22 17:44:47
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answer #6
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answered by corneille égarée 6
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Il n'y a pas d'âge pour procréer.
Le fait qu'Abraham et Sarah donnèrent naissance à Isaac aux âges de quatre-vingt-dix et cent ans respectivement, pourrait être considéré comme insuffisant pour poser une philosophie de la procréation à tout âge, de par le caractère manifestement miraculeux de l'évènement. Dieu annonce que l'impossible naturel se produira alors que Sarah s'en amuse elle-même. Au point que le nom de son patriarche de fils portera la marque de cet étonnement à tout jamais.
D'autres sources attestent cependant de l'absence de limite d'âge pour réaliser le premier et le plus fondamental des commandements de Dieu à l'homme : procréer. Ainsi, le roi Salomon naquit alors que son père le roi David, fondateur de la maison royale d'Israël, était âgé de cinquante sept ans. Son ancêtre Boaz avait lui-même engendré Oved au soir de sa vie, à plus de quatre vingt ans.
D'une part, l'âge n'est pas une limite en tant que tel. D'autre part, parce que l'homme n'est maître ni de son destin ni de celui d'autrui.
De même le Talmud rapporte-t-il (Traité Berachot 10a) que Ezéchias, l'un des rois les plus marquants d'Israël, s'était longtemps refusé à avoir des enfants par ce que la prophétie lui avait révélé que l'un de ses descendants, le roi Manassé, éloignerait le peuple de Dieu et l'égarerait moralement. En guise d'avertissement, il tomba malade au point de frôler la mort. Le prophète lui expliqua alors que son devoir de procréation ne pouvait souffrir de son jugement sur l'avenir de sa descendance. Celle-ci disposait d'un libre arbitre et d'un rapport direct au message divin dont la dimension dépassait ce que la prophétie pouvait lui révéler. Ezéchias eut effectivement deux fils moins de quinze ans avant sa mort.
http://www.lamed.fr/societe/science/1724.asp
http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/044000585/0000.pdf
RAPPORT SUR LA GESTION DES ÂGES ET LES POLITIQUES DE L'EMPLOI.
Personnes âgées et besoin
d'APPRENDRE
I - Savoir résumer ce besoin
Si « apprendre » signifie habituellement acquérir des connaissances, étudier, contracter une habitude et informer une personne d'un événement, ce verbe peut aussi signifier : « Continuer à s'éduquer, c'est-à-dire à changer, à évoluer, à poursuivre de manière continue et jusque dans l'âge le plus avancé ses mouvements de croissance personnelle »
Le besoin d'apprendre est lié aux conditions essentielles de survie de l'être humain : « Continuer d'apprendre, d'évoluer, de s'adapter, d'interagir avec son entourage et son environnement, c'est continuer à vivre. »
II - Savoir reconnaître le processus de vieillissement physiologique et ses conséquences
A- Le vieillissement physiologique
- Processus du vieillissement physiologique
Les préjugés quant à la capacité d'apprendre des personnes âgées sont très nombreux.
Par exemple, on croit que les gens deviennent moins intelligents en vieillissant, qu'elles ne sont plus capables d'apprendre, qu'ils oublient tout, qu'ils sont incapables de penser correctement, qu'ils n'ont plus de créativité, etc.
La réalité est cependant bien différente : il est possible d'apprendre toute sa vie. Ceux qui enseignent aux adultes ont été impressionnés par les succès remportés par les personnes d'âge mûr qui retournent aux études après avoir élevé une famille ou pris leur retraite, ou encore parce qu'elles veulent se préparer à une nouvelle carrière. On serait même tenté de reprendre le mot célèbre de Bernard Shaw, « C'est gaspiller la jeunesse que de la laisser aux jeunes, en y ajoutant : les études également... »
Il importe avant tout d'admettre qu'il existe des différences individuelles liées à l'envie de savoir, à la curiosité héritée de l'enfance et qu'elles persistent tout au long de la vie.
Les niveaux d'activité sont étroitement liés à la condition socio-économique, à l'instruction, etc. plutôt qu'au vieillissement proprement dit.
http://membres.lycos.fr/papidoc/573Hend14apprendre.html
2007-08-22 18:33:30
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answer #7
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answered by Anonymous
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