Satan:est-ce la manifestation contraire de DIEU ou alors son opposant:ennemi pourquoi DIEU le laisse-il libre?

Question

Il me semble que DIEU est le grand defenseur et promoteur de la Liberté,cependant,je voudrais connaitre vos opinions.

Answer 1

Comment l'homme a-t-il pu, dès l'origine, être amené à cette aberration de vouloir être "comme des dieux" ? Sans doute, par la possibilité qu'il y a dans un esprit créé de s'exalter jusqu'à se considérer comme l'égal de son Créateur. Mais aussi par le jeu puissant de l'illusion, de la tromperie, du mensonge représentés dans le récit de la Genèse par le serpent. Le serpent est la figure des forces séductrices et des "tentations" du paganisme environnant : la puissance de la fécondité en Canaan, celle du pouvoir politique en Égypte.

Dans le récit de la Genèse, le mal n'est pas "expliqué". Il est plutôt campé, mis en scène. L'homme y a sa pleine responsabilité. L'homme et la femme sont responsables de la faute. Mais derrière leur choix, il y a une voix séductrice, opposée à Dieu, un accusateur de l'homme qui, par envie, le fait chuter dans la mort. L'Écriture et la Tradition de l'Église catholique voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou Diable.

Cet ennemi de notre salut avait tenté Jésus-Christ, d'abord par la sensualité, comme il avait autrefois tenté Adam, il le tente en second lieu par la cupidité ou par l'avarice, en lui montrant tous les royaumes du monde : "Et le démon le conduisit sur une haute montagne", etc.
Qu'y a-t-il d'étonnant que le Sauveur ait permis au démon de le conduire sur cette montagne, lui qui a bien voulu être crucifié par les suppôts et les ministres du démon ?
Mais comment le démon a-t-il pu lui faire voir tous les royaumes du monde ? Il en est qui prétendent que cette vision fut toute intérieure, mais mon avis est qu'elle fut extérieure et fantastique. Ou bien le démon fit de vive voix cette description du monde, et il le représenta à la pensée du Sauveur. L'Évangéliste fait remarquer que ce fut en un instant qu'il montra tous les royaumes du monde, et il veut exprimer ainsi la fragilité de cette puissance passagère, bien plus que le tableau rapide que le démon fit passer sous les yeux du Sauveur, car toutes ces choses passent en un moment, et souvent la gloire du siècle disparaît avant qu'elle soit venue.

"Et il lui dit: Je vous donnerai toute cette puissance", etc.
Il faisait un double mensonge, car il ne possédait pas cette puissance, et il ne pouvait donner ce qu'il n'avait pas.
La puissance du démon est nulle, et Dieu n'a laissé à cet ennemi que le triste pouvoir de nous faire la guerre.

Il est dit ailleurs : "Toute puissance vient de Dieu", c'est donc à Dieu qu'il appartient de donner, de régler la puissance, mais c'est du démon que vient l'ambition du pouvoir; ce n'est pas le pouvoir qui est mauvais, c'est l'usage condamnable qu'on en fait.
Si celui qui cherche Dieu est bien souvent tenté par suite de la fragilité de sa chair et de la faiblesse de son esprit, combien plus est tenté celui qui est tout entier dans la recherche des honneurs du monde.
Le Sauveur nous apprend donc ici à mépriser l'ambition, comme étant soumise à la puissance du démon. D'ailleurs la faveur publique a ses périls qui lui sont propres ; pour dominer les autres, il faut d'abord se faire leur esclave, il faut se courber servilement sous la volonté des autres pour en obtenir les honneurs qu'on désire, et tandis qu'on veut s'élever au-dessus de tous, on s'abaisse et on s'avilit sous les dehors d'une humilité mensongère. Aussi écoutez le démon : "Si donc vous voulez m'adorer", etc.

On peut encore expliquer ces paroles dans un sens tout différent. Deux rois veulent régner ici-bas à l'envi l'un de l'autre, le roi du péché, le démon veut régner sur les pécheurs ; le roi de la justice, Jésus-Christ sur les justes. Or le démon, sachant bien que le Christ venait détruire son royaume, lui fait voir tous les royaumes du monde, non pas le royaume des Perses et des Mèdes, mais son royaume à lui, comment il règne sur le monde, c'est-à-dire, comment il règne sur les uns par la fornication, sur les autres par l'avarice, et il lui fait voir en un instant, c'est-à-dire, dans la durée du temps présent, ce qu'il obtient en un instant en face de l'éternité. Le Sauveur n'avait pas besoin qu'il lui mît devant les yeux un plus long tableau des choses du monde ; aussitôt qu'il eut ouvert les yeux pour regarder, il vit d'un seul coup d'oeil le règne du péché et l'esclavage de ceux qui étaient soumis à la domination des vices. Le démon lui tient donc ce langage: "Vous êtes venu pour me disputer l'empire, adorez-moi, et je vous donne le royaume qui est en ma possession". Mais le Seigneur veut régner, il est vrai, mais comme étant la justice, c'est-à-dire qu'il veut régner sans péché et il ne veut pas de ce règne qui le soumettrait lui-même à l'empire du démon : "Et Jésus lui répondit: Il est écrit : Vous adorerez le Seigneur votre Dieu", etc.
Le démon fait au Sauveur cette proposition: "Si vous consentez à vous prosterner et à m'adorer", et il apprend de sa bouche, au contraire, que lui-même doit plutôt l'adorer comme son Seigneur et son Dieu.

Answer 2

salam

d'après le coran , c'est satan "iblis" qui a demandé a dieu de lui accorder un délai pour qu'il puisse emmener avec lui le plus grand nombre d'humain en enfer

(le coran ,sourat el Al-A'raf 07):

7.12. [Allah] dit : “Qu'est-ce qui t'empêche de te prosterner quand Je te l'ai commandé ? ” Il répondit : “Je suis meilleur que lui : Tu m'as créé de feu, alors que Tu l'as créé d'argile”.

7.13. [Allah] dit : “Descends d'ici, Tu n'as pas à t'enfler d'orgueil ici. Sors, te voilà parmi les méprisés.”

7.14. “Accorde-moi un délai, dit (Satan) jusqu'au jour où ils seront ressuscités.”

7.15. [Allah] dit : “Tu es de ceux à qui délai est accordé.”

7.16. “Puisque Tu m'as mis en erreur, dit [Satan], je m'assoirai pour eux sur Ton droit chemin,

7.17. puis je les assaillirai de devant, de derrière, de leur droite et de leur gauche. Et, pour la plupart, Tu ne les trouveras pas reconnaissants.”

7.18. “Sors de là”, dit (Allah) banni et rejeté. “Quiconque te suit parmi eux... de vous tous, J'emplirai l'Enfer”.

salam

Answer 3

Parce que Dieu n'est pas un facho, pas un inquisiteur, pas un taliban, pas un croisé et qu'Il laisse l'Homme choisir sa voie.

Answer 4

Satan au départ faisait partie du paradis, mais a la suite de ses méfaits, Dieu l'aurait chassé et serait revenu sur terre... celui qui croit sera sauvé, et celui qui adhére à Satan sera jugé. A la fin des temps, Dieu détruira toute forme de mal, mais en attendant nous sommes libres dechoisir notre camps !

Answer 5

Dieu ne lui laisse pas libre il sera ligoté un jour

Answer 6

c pr tester les gens et pr savoir s'ils lui sont fideles ou nn

Answer 7

satan n'est pas l'opposant du dieu et ne peut jamais l'être. on compare pas l'incomparable. satan est le représentant du mal et du péché.
mais après son désobéissance à dieu, le satan a demandé a dieu de lui accorder du temps pour lui prouver que adam et toute sa génération ne méritent pas sa miséricorde alors dieu lui accorda le temps en disant que tu ne pourra jamais détourner les hommes biens de leurs juste chemin.

Answer 8

Les catholiques ont donné une personnalité au Démon (ou Satan) comme s'il s'agissait d'une personne surnaturelle. Dans les premiers temps du christianisme, il n'en fut pas toujours ainsi. En réalité, "démon" veut dire seulement "esprit"et vient étymologiquement du grec qui signifie "eternel". Lorsque Socrate disait qu'il parlait à son démon, cela voulait dire qu'il se parlait à lui-même (il n'était pas fou : les Grecs essayaient déjà de mieux se connaître eux-même en sondant leur inconscient par l'autopsychanalyse...).
Selon lui, l'esprit est animé par la Raison qui est en deux parties :
- la connaissance du bien donnée par Dieu,
- la connaissance du mal qui est la conséquence de la connaissance du bien puisqu'en effet, si tu sais ce qu'il faut faire pour faire le bien, tu sais aussi que si tu ne le fais pas tu feras le mal. Autrement dit, le mal est l'absence de bien, un vide... et donc le contraire d'une existence, d'une entité surnaturelle.
En bref, Satan ou le Démon n'existe pas en tant que tel, il est seulement le mauvais côté de notre esprit et il n'appartient qu'à nous de le détruire. Dieu n'est que bonté, Il est l'essence même du bien et par conséquent, il n'y a aucun mal en lui. C'est nous qui avons une part de mal en nous depuis que, selon la Bible, l'Homme a voulu prendre de force la vie eternelle par orgeil et envie.
Regardes d'ailleurs ce qui se passe dans le monde : moi je ne vois pas Dieu dans tous ces malheurs mais le résultat des agissements de personnes haineuses de leurs prochains.

Comme Socrate, essayons de supprimer le mal en faisant toujours plus de bien autour de nous. Dommage que nous laissions volontairement libre notre mauvais instinct..

Answer 9

Dieu est réel, il est le concentré d'Amour. Satan est juste un hollograme vers lequel vont ceux qui ont choisi d'aller.

Answer 10

le mot Satan en lui-même veut dire "opposant". Il est donc approprié qu'il porte ce nom car il s'est opposé à Dieu en se rebellant contre lui.

Diable veut dire menteur, calomniateur. Il est donc également approprié qu'il porte cet attribut car il a menti. C'est la raison pour laquelle Dieu ne l'a pas encore détruit. Mais il le fera.

De quel mensonge est-il l'origine ?

A Eve, il a dit que Dieu la privait de sa liberté en lui interdisant de manger le fruit. Il montrait par là que l'homme n'a pas besoin des lois de Dieu pour vivre heureux. Il mettait le doute sur la légitimité de Dieu à gouverner les hommes.

D'autre part, il a menti également en laissant croire que les hommes servaient Dieu uniquement par intérêt et non par amour (exemple de Job).

Dieu a donc laissé Satan en vie afin de montrer qu'il avait tort. En effet, on se rend compte que sans la direction de Dieu, les hommes vont à la dérive. D'autre part, certains humains sont disposés à servir Dieu non par intérêt mais par amour. A nous de montrer également que le Diable s'est trompé, qu'il a menti et qu'on obéit à Dieu par amour.

Proverbes 27 : 11 nous y encourage par ces termes : "Sois sage, mon fils, et réjouis mon coeur, pour que je puisse répondre à celui qui me provoque".