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certains gènes indésirables localisés sur les chromosones durant une gossesse.

2007-08-13 00:22:33 · 11 réponses · demandé par joëlle f 2 dans Sciences et mathématiques Biologie

11 réponses

Tel que déjà mentionné, il est trop tard lors de la grossesse. J'aimerais cependant ajouter ce qui suit.

Il est maintenant (relativement) facile de supprimer un gène d'intérêt dans un animal de laboratoire (knock-out mice using the Cre-Lox system for example) à noter cela ne se fait pas post-utero mais la délétion se transmet à la progéniture. Cependant, on ne sait jamais comment cela va se terminer. Par exemple, l'intégrine alpha-4 (protéine d'adhésion) est une cible thérapeutique très en vogue en ce moment pour la sclérose en plaques; la souris knock-out pour cette protéine meurt in utero donc pas très utile. De plus en utilisant des anticorps pour bloquer alpha-4, certains patients ont développé une infection très rare et non reliée à la SP. D'autre fois, la souris k/o n'a pas de phénotype extraordinaire car les autres isoformes prennent la relève.

Ceci étant dit on peut toujours tenter une stratégie différente. Il est maintenant possible d'interférer avec l'expression de certains gènes. Une approche très élégante utilise la propriété des doigts de zinc de se lier au promoteur d'un gène (le promoteur contrôle l'expression; un peu comme un interrupteur sur un circuit électrique). On peut fabriquer des zinc fingers qui vont se lier à des séquences spécifiques bloquant ainsi l'expression génique. Une autre approche utilise les iRNA. Lorsqu'un gène est exprimé dans une cellule, celle-ci va produire un ARN (RNA en anglais) qui sert de recette (ou template) pour produire la protéine en question. l'iRNA est un inhibiteur (d'où le i) qui se lie de facon spécifique à cette recette et empêche la production de la protéine en question. Cette approche est couramment utilisée avec les cellules en culture. Les difficultés de cette approche sont reliées à la demi-vie de l'iRNA et encore une fois à l'insertion de l'iRNA dans toutes les cellules cibles (en culture le taux n'atteint pas 100%) alors que la tâche est beaucoup plus aisée que si l'on travaille avec un organisme vivant. Néanmoins, je crois que cette approche à beaucoup plus de chances de réussite que la thérapie génique. Bien entendu je fais référénce ici au plan scientifique et non idéologique/culturel (qui a aussi une place importante, ne vous méprenez pas).



Commentaire dirigé à K. Je crois qu'aucun labo dans le monde prélève un échantillon et teste pour la présence de tous les gènes ou la présence de surnuméraire. Par PCR on peut confirmer la présence d'un gène si l'on connaît les séquences spécifiques de ce gène parmi l'ensemble du bagage génétique. Pratico-pratique chez la souris pour démontrer l'absence ou l'addition d'un gène on utilise des séquences exogènes introduites par l'homme. De plus ceci coûte relativement cher, donc s'il faut faire l'ensemble des gènes, le coût sera probablement un no-go tout comme le temps nécessaire à la réalisation de ce projet. Bon avec les récentes percées d'automatisation peut-être qu'il ne s'agit que d'une question de temps ? et de connaître tous les gènes humains de même que les variations naturellement présentes dans le génôme.

2007-08-13 07:58:17 · answer #1 · answered by Postdoctoralfellow 2 · 1 0

On cherche plus a "ajouter" des gènes manquant (responsable de patho grave telque la mucco) que d'en supprimer, ou corriger certaines mutations qui prédisposent a certains type de cancers ou de maladies.
C'est supper compliquer a faire. ça démande de manipuller le matériel génétique de l'ovul et du spermatozoide puis de faire une FIV...On ne peux pas intervenir durant la grossesse, c'est trop tard (trop de cellules), il faut intervenir avant ou trouver un moyen de rendre ces gènes silencieux....(encore plus complexe ?)
Ce qu'on sait faire actuellement c'est de féconder un max d'ovule, puis tester les première cellules issues de la fécondation et de ne sélectionner que celles qui sont "save" (pas de gènes manquant ni de gènes surnuméraire ;-))

Mais si on fait confiance au scientifique (bha oui la grande majorité d'entres eux ne sont pas des monstres et on une éthique est des objectifs "humains"), alors peut-être qu'un jour on y arrivera (ou qu'au moins on aura uen solution pour contourner ce pb)

2007-08-13 07:49:30 · answer #2 · answered by K 6 · 2 0

Durant la grossesse c'est pas possible, théoriquement dans une fécondation in vitro, avec intervention sur les gamètes.

2007-08-13 08:48:22 · answer #3 · answered by issam 4 · 1 0

durant une grossesse je ponse pas,car je vois vraiment pas comment pourrait on opère sur des chromosomes d'un foetus?

2007-08-13 16:05:24 · answer #4 · answered by sara :) 2 · 0 0

Il y a deux possibilités: soit on corrige à la base le défaut de l'ovule fécondé et cela implique son prélèvement pour analyse et réparation, puis sa réimplantation. Cette procédure serait effectuée pour chaque fécondation en vue du dépistage.

Ou alors on trouve un moyen d'atteindre le génome d'une multitude de cellules à la fois et, cette fois, on pourra soigner plus facilement l'individu, après sa naissance.

La science fournira certainement la première méthode en premier, bien qu'elle soit quasiment inapplicable. Dans tous les cas, je ne pense pas qu'on obtienne une méthode fiable et sans lourdes conséquences avant quelques dizaines d'années...

2007-08-13 12:08:55 · answer #5 · answered by zagabouet 6 · 0 0

Pendant la grossesse et après c'est trop tard. Il faut agir en amont et cela s'appelle de l'eugénisme.

2007-08-13 11:34:17 · answer #6 · answered by Anonymous · 0 0

J'en doutes, à moins de procéder à de l'eugénisme de masse...

2007-08-13 11:22:07 · answer #7 · answered by Thomas W 5 · 0 0

Si on peut y parvenir, je pense que ce ne sera qu'au stade cellule oeuf et les gènes ne serons pas supprimés mais corrigés (changement des bases "défectueuses").

2007-08-13 09:36:34 · answer #8 · answered by Randall Flagg 5 · 0 0

Je ne tenterais pas ce genre d'expérience- jouer au apprentis- sorcier c'est trop dangereux.

2007-08-13 07:37:15 · answer #9 · answered by o_robelet 7 · 0 0

Ca relève du domaine de la génétique, et tant qu'on aura pas laché le grapin aux scientifiques, on vivra toujours dans l'ère du néandertal...

Plus sérieusement: je pense que la science fait tout pour aller vers cette direction, et j'espère qu'un jour ce sera possible, sans toutefois tous les côtés négatifs que les scénaristes pessimistes nous font miroiter...

2007-08-13 07:32:35 · answer #10 · answered by Myrana 6 · 0 0

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