français à Dakar le 26 juillet dernier :
"Ainsi donc, le déterminisme de la pédophilie était un signe avant-coureur, une mise en jambe de campagne avant les choses sérieuses. Dans une allocution sidérante prononcée à Dakar, Nicolas Sarkosy qui ose tout, et c'est à cela qu'on le reconnaît, a déoilé le fond d'une pensée qui, si les mots ont un sens, est la parole française la plus raciste depuis longtemps. Chimiquement pure.
Ainsi donc, "le drame de l'Afrique,c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. Le paysan africian [..]dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place, ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. dans cet univers où la nature commande tout, [il] reste immobile au milieu d'un ordre immuable où tout semble être écrit d'avance.
2007-08-02
10:41:50
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demandé par
♫♪Shah شهرزاد
7
dans
Politique et gouvernement
➔ Politique
Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin. " Nous y voilà. La chaleur, le rythme des saisons. ..
Nicolas Sarkosy a oublié de concéder que dans cet océan de médiocrité, l'Africain, au moins, avait le rythme dans la peau et courait vite. Le tableau aurait été parfait. Une typologie lamentable, qui n'est même pas du néocolonialisme, mais du bon vieux colonialisme à l'ancienne, à la Jules Ferry. Car à quoi servent ces considérations d'arrière-zinc ? A parler de la colonisation, bien évidemment. Oh, certes, cruelle ! Mais que l'on se rassure, si terrible qu'elle soit, la colonisation a "ouvert les coeurs et les mentalités africaines à l'universel et à l'Histoire". On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs. Ces mots ont été prononcés par notre plus haut représentant. En notre nom. Mais depuis combien de temps ne parle-t-on plus comme cela ?
2007-08-02
10:46:42 ·
update #1
Doit-on rappeler au président de la République ses propres mots, prononcés quelques jours plus tôt au Mémorial de la Shoah, ces mots justes et pertinents, s'inscrivant dans la lignée de ceux de Jacques Chirac : ne jamais oublier, assumer sa part de responsabilité. Pourquoi à Paris ces mots forts qui insistent sur la permanence de la mémoire, et en Afrique ces mots veules qui font de la mémoire des crimes de la colonisation une réalité que l'on concède du bout des lèvres, pur aussitôt appeler à ne pas s'y complaire. Est-ce trop demander, au XXIème siècle que d'attendre d'un président un minimum de cohérence ?"
2007-08-02
10:49:58 ·
update #2
J'ai lu cette première partie de l'intervention de Thomas Heams avec soulagement... tant mon indignation est grande à propos de ce discours;...je me sens ...moins seule...et vous ?
2007-08-02
10:51:13 ·
update #3
Je mettrai des pouces en haut...ou pas de pouces...je n'en mets jamais en bas...et ma tristesse est grande...les Africains n'ont pas mérité cela.
2007-08-02
10:52:15 ·
update #4
J'ai vu passer...une étoile amie et je le salue...de La Rochelle...coucou Cebria l !
2007-08-02
11:00:55 ·
update #5
@ Pierregady : pouvez vous m'expliquer en quoi citer un article d'un universitaire à propos d'un discours du président, qui, il faut le dire peut ...au moins ...surprendre... serait un discours haineux ? Je n'ai pas caché mon effarement à propos de ce discours et je trouve, dans la presse...quelqu'un qui fait une analyse pour le moins, intéressante...alors soyons raisonnabel...à moins d'être un idolâtre fanatique...vous pouvez comprendre que cela dérange une partie de vos concitoyens, non ? Sommes nous en démocratie ? Avons nous le droit de nous exprimer ?
2007-08-03
07:23:43 ·
update #6