Les dés sont pipés, car l’élu est à chaque fois celui qui dispose du plus de moyens financiers et du soutien indéfectible d’une grosse machine partisane (la seule exception en 1974 étant due à la dissidence de Jacques Chirac au sein du parti gaulliste). Un homme d’Etat intègre n’a aucune chance hors d’un grand parti. Cette élection débouche sur une monarchie républicaine où l’on voit alterner de longues périodes de Roi-Soleil et des intermèdes de roi fainéant. Le Roi- Soleil : l’onction populaire met en place le dirigeant occidental qui concentre le plus de pouvoirs. Le prince décide selon son bon vouloir tout en étant irresponsable, cependant que le Premier ministre exécute, en étant théoriquement responsable devant des députés vassalisés qui enregistrent les lois et les budgets par crainte de la dissolution. Le prince nomme tous les grands féodaux qui sont ses obligés : ministres, ambassadeurs, chefs des parquets, chefs d’administration. Imaginons autre chose, à vous la parole !
2007-08-01
04:46:12
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8 réponses
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demandé par
Gilles C
3
dans
Politique et gouvernement
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