English Deutsch Français Italiano Español Português 繁體中文 Bahasa Indonesia Tiếng Việt ภาษาไทย
Toutes les catégories

9 réponses

C'est surtout l'esprit de celle -ci, qu'est ce que la philosophie mon cher matou ?... (du grec. philo, désirer; sophia, savoir) Étymologiquement, " amour de la sagesse ". Cependant, la sagesse n'étant qu'un art de vivre, la définition commune de la philosophie comme sagesse" est critiquable. En effet, sophia désigne en fait moins un savoir empirique adapté à la conduite de la vie qu'un savoir abstrait. En ce sens, la philosophie est essentiellement élévation de la pensée, théoria, contemplation. Cependant, comme l'indique l'allégorie de la caverne de" Platon", le philosophe ne quitte le monde sensible que pour y redescendre, puisqu'il lui revient de gouverner la cité idéale. S'il s'agit de s'exercer à l'abstraction, il faut ne pas s'y perdre (lol). Or, si la philosophie ancienne reste encore marquée par l'opposition de la contemplation (théoria) et de l'action (praxis), la philosophie moderne est plutôt soucieuse d'abolir cette distinction, comme le signale le projet cartésien de "nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature ". Elle cesse alors d'être un savoir désintéressé pour se mettre au service de la construction d'un monde régi par la science. Du coup, elle risque ou bien de devenir une spécialité comme les autres, ou bien, refusant cette spécialisation, de passer pour une activité dilettante réservée à quelques dandys de la pensée. Telle est l'aporie du philosophe contemporain : rester un généraliste sans sombrer dans l'insignifiance. Dès lors, pour éviter ce piège, la philosophie doit affirmer son sérieux par la prudence d'un jugement née de l'accumulation du savoir. Elle devient ainsi histoire de la philosophie, non pas connaissance érudite des doctrines, mais plutôt éveil de la pensée à elle-même à partir de ce qu'ont pensé les autres. Le développement de la philosophie peut alors se comprendre comme celui de la vérité à travers les différents moments nécessaires à son déploiement. Cette définition dialectique, proposée par Hegel, permet de saisir la nécessité rationnelle qui gouverne l'histoire de la philosophie : le philosophe est fils de son temps, et comme ceux d'hier, il lui revient de répondre aux besoins de son époque. La philosophie ne se réduit donc pas à ses oeuvres qui sont comme les tombeaux de la philosophie passée : elle est essentiellement vivante dans l'activité présente de penser, qu'exprime magnifiquement tout enseignement où le maître, à la manière de Socrate, requiert la participation du disciple.Je pense, cher Lepersan que nous sommes tous des philosophes dans ce : " Panthéon appelait Q-R dans la cité YAHOO."

2007-07-31 08:10:03 · answer #1 · answered by Anonymous · 6 1

En aucun cas. La philosophie est un exercice d'ascèse intellectuelle qui réclame que l'on maîtrise son affectivité et ses passions, son "coeur". Il est difficile d'imposer totalement silence au "coeur", bien sûr, mais le début de toute activité philosophique consiste à prendre ses distances par rapport à l'affectivité et à l'émotion, au sujet desquelles Heideger met en garde, disant qu'elles sont la porte ouverte à "un liquéfiant consentir", à une démission de la raison devant l'irrationnel et l'émotionnel: cette démission de la raison est aussi la porte ouverte à l'acceptation de tous les préjugés et de toutes les propagandes, qui visent le coeur plutôt que l'esprit. Heidegger n'est pas le seul à le dire, lui qui ne connaissait que trop bien la propagande nazie qui agissait sur "ce qui tient à coeur", car ces appels à la méfiance commencent dès Platon. Il faut savoir critiquer en termes philosophiques cette mode actuelle des émotions et des coups de coeur.

2007-08-01 03:25:45 · answer #2 · answered by Anonymous · 2 0

Je n'ai pas fait d'étude de philosophie, c'est difficile de vous répondre, je suis désolée.

2007-07-31 15:07:31 · answer #3 · answered by sweetyblue11 7 · 2 1

Une pensée qui tient à coeur et qui vient du coeur surtout.
C'est merveilleusement beau.

2007-08-02 09:06:46 · answer #4 · answered by bo 3 · 0 0

Le plus beau dans la philosophie, comme dans toute discipline d'ailleurs, c'est quand votre besoin d'évoluer progresse et vous permet de vous coucher moins ignare qu'au lever! Un plus dans votre vie intellectuelle! Se contenter de vibrer uniquement avec ce qui tient à cœur me semble insuffisant dans la quête du bonheur et de la soif d'apprendre!

2007-08-01 12:20:37 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 0

c'est très certainement ça, oui

2007-08-01 09:59:22 · answer #6 · answered by thalys4444 3 · 0 0

C'est déjà pas mal, on se sent sûrement moins seul... Mais le plus beau est certainement lorsque cette pensée rencontrée ravi l'âme. On se sent alors universel !

2007-07-31 18:19:29 · answer #7 · answered by Marvije 2 · 0 1

mais non c pas dur...le plus beau ds la philo c'est la capacite a confronter les idees...quelles te tiennent a coeur ou pas..justement....

2007-07-31 17:01:07 · answer #8 · answered by rastachoune 2 · 0 1

on s'y jette à corps perdu, et c'est l'extase!

2007-08-01 00:09:20 · answer #9 · answered by Eurydice 7 · 0 2

fedest.com, questions and answers