C'est une question intéressante mais difficile, c'est surtout la notion de 'perte' qui est ambiguë ^^
Si l'on prend l'exemple des déplacements humains, quel que soit le pays, les premières générations d'immigrés ou de colons ont le plus souvent une vie très dure, on peux dire qu'elles perdent leur vie à la gagner : ce ne sont que leurs enfants ou les enfants de leurs enfants qui arrivent à avoir une situation confortable. Et encore. Dans ce sens les premières générations ont fait tout le boulot et leurs enfants récoltent le fruit de leur labeur.
Mais l'argent ne fait pas le bonheur même si il y contribue, parfois. Doit on alors voir la perte d'une génération sur une guerre, une grande dépression économique, une famine ? Si la génération qui subie ce terrible choc est 'perdue' dans sa lutte pour la survie, elle assure bien une continuité - le bonheur - de l'humanité futur.
A l'inverse, certains considéreront que les générations 'perdues' sont justement celles qui n'ont pas subies de guerres ou de catastrophes à surmonter pour assurer le bonheur de l'humanité future ! Ils ne verront le salut que dans la lutte et le sacrifice du sang versé pour leurs enfants, leur pays etc.
Quoique ces raisonnements me paraissent spécieux et incomplets, la vie et les circonstances de la vie étant pour moi deux choses différentes... Je ne pense pas que l'on puisse affirmer une quelconque 'perte' réelle de génération quelles que soit les circonstances. Chaque instant est l'occasion d'assurer le bonheur des générations futures.
2007-07-29 04:44:08
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answer #1
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answered by Anthéos 5
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C'était l'intox du Parti stalinien.... résultat ?
2007-07-29 03:18:58
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answer #2
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answered by Julius_II 2
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C'est par le passé que cela était effectivement de circonstances.
La société n'a vue apparaître des droits grâce que aux combats mener par les générations passées.
Beaucoup d'ouvriers ont mené une existence de luttes pour permettre aux futures générations d'avoir un avenir meilleur.
Cela est encore vrai dans les pays en voie de développement : par exemple en turquie les enfants tavaillent dans les champs avec leurs parents. Ils n'ont de toute façon pas le choix, l'avenir dépend aujourd'hui de leur sacrifice :
C'est difficile à admettre, alors qu'il suffirait qu'une aide internationale arrive et leur évite de se sacrifier pour une chose dont ils ne sont pas sûre d'obtenir.
Qui pourra certifier qu'ils auront un avenir meilleur grâce à leur sacrifice d'aujourd'hui.
De nos jours cela ne devrait plus exister. Les aides internationales sont là pour permettre de tout à chacun de vivre une vie épanoui. Mais c'est une illusion, on ne pourra jamais garantir à toute la planète un développement sans notion de sacrifice des générations.
La solidarité internationale n'y suffirait de toute façon pas. car il faut prendre aussi le contexte environnemental dans lequel les populations vivent.
Les guerres au niveau local son un fléau déjà difficile à résoudre dans des pays où la stabilité n'a jamais exister.
Donc, pour finir ce sacrifice existera encore longtemps sans que l'on puisse y faire quelque chose.
Et souvent ce sacrifice ne débouche sur rien, et c'est là le plus difficile à admettre : savoir que des gens qui luttent tous les jours ne verront pas avant des siècles une amélioration est tout bonnement scandaleux.
@jout : si nous vivons plutôt bien aujourd'hui c'est grâce aux générations précédentes.
2007-07-29 05:18:04
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answer #3
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answered by . 6
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non absolument pas
2007-07-29 03:12:43
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answer #4
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answered by LADY O. 7
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Ah voilà, un question intéressante pour Khan.
J'avoue que je suis profondément déçu. Depuis le 20ème siècle, nous avons vu des améliorations techniques, l'augmentation de la production mais, l'homme oui l'homme, se ramollit. Et personne ne semble prêter attention au fait que les gens sont devenus moux et insignifiants, personnes. En effet, il y a globalement moins de violence dans la société mais, cela ne veut pas dire que ce siècle est mieux que le mien, au contraire. A l'époque la violence n^'était pas dissocier de la société et des comportements humains. Aujourd'hui vouloir dissocier la violence de la société engendre un phénomène de frustration qui amène le retour de la barbarie et de la sauvagerie extrême analogue aux peuplades primitifs. Tous ces problèmes d'éducations et de violences qui ont avant tout servit à justifier certaines formes de répressions sournoisement sont le lit de la fin de la civilisation car, ces enfants sauvages sont devenus totalement incontrôlables et que la seule façon de rééduquer ces jeunes est la mise au pas par le travail comme sous Mao Tsé Tung durant la révolution culturelle sinon, c'est une bombe à retardement qui fera exploser toute forme de civilisation bref, l'enfer sur terre.
2007-07-29 07:35:02
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answer #5
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answered by khan 5
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ça manque un poil de précisions... Tu veux dire flinguer tout le monde entre 2 et 30 ans? Ou laisser trois générations conduire le monde à sa perte avant de redémarrer? Parce que sinon c'est pas clair.
D'ailleurs la deuxième option ne peut pas marcher : des enfants élevés par des anars ne peuvent pas avoir une culture de construction et de structuration du pays.
2007-07-29 03:37:16
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answer #6
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answered by Anonymous
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