Bonsoir le persan...
Pour moi, il n'y a pas d'âge pour philosopher...
Philosopher... j'entends par là ... se poser des questions sur soi, sur l'autre, sur l'homme, sur le monde, sur l'univers... sur les relations, sur l'amour, la mort, la vie... sur le vide, le plein, le temps, le néant... etc...
Ma rencontre (de mère et de professionnelle) avec les enfants m'amène à dire que dès la naissance, l'enfant "philosophe"...
Car dès la naissance, il est confronté à ces grandes questions.
Je dirais même qu'au plus petit l'enfant est ... aux plus grandes sont les questions.
Jusqu'à plus ou moins huit mois, alors qu'il n'a pas encore les mots, l'enfant "travaille" la question du vide et du plein, de l'"extérieur" à lui et de l"'intérieur" à lui... de la vie et de la mort...
En effet, il lui faut à peu près ce temps-là pour qu'il se distingue du reste du monde... qu'il ne se confonde plus avec le reste du monde...
Et dans cette même période, il apprend à ne plus vivre l'absence ou le manque comme une question de vie ou de mort...
Et quand il est "bien"... il se sent plein... quand il est mal... il est dans le vide... dans le néant.
C'est en observant et en sentant l'enfant que l'on peut distinguer ce type de questions.
C'est également à travers l'observation de pathologies dans lesquelles l'adulte est resté bloqué ou a des périodes de blocage à cette période de la vie que l'on peut mettre des mots sur ce que l'enfant vit probablement dans les premiers mois de la vie...
Après, les mots aidant... son questionnement se fait moins large... moi, l'autre et moi, les relations, l'amour, l'abandon, le pouvoir, ... mais reste un questionnement extrêmement profond et grand...
Au fur et à mesure que l'enfant grandit, il se questionne sur des choses de plus en plus précises comme : d'où est ce que je viens ? d'où vient l'homme ? c'est quoi la mort ? C'est quoi la vie ? Où on va après la mort ? C'est quoi "rien"? Est ce que le temps peut s'arrêter ? etc...
Et l'enfant continuerait probablement toute sa vie à se questionner si les adultes qu'il rencontre ne le fermaient pas à ce questionnement.
Beaucoup d'adultes ont peur des "grandes" questions philosophiques... et les enfants le savent, le sentent... et soit continuent en secret à le faire... soit se ferment parfois pour toujours.
La famille, la crèche, l'école.... sont rarement des endroits qui encouragent l'enfant dans ce sens.
Bien sûr je fais la distinction entre le "travail" philosophique des enfants et celui des philosophes...
Néanmoins, quelque part je suis triste que la philosophie ne soit pas quelque chose qui fasse partie intégrante de la vie et ce, naturellement.
Dans cet espace qui nous sépare des choses et dans lequel a pu naître la conscience de la vie... tant de questions sont nées...
Le questionnement philosophique est pour moi un questionnement de vie... qui fait partie de la vie... et je travaille activement pour que les enfants soient respectés dans leur besoin de philosopher...
Se poser des questions existentielles aide l'homme à vivre... à supporter son destin marqué par la mort... mais aussi à rejoindre le "beau" du monde... à s'ouvrir au "bon", au "bien"... et tant d'autres choses encore qui donnent son sens à la vie...
Bon questionnement
Chantil
2007-07-25 09:51:27
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answer #1
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answered by Chantil 2
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bonjour
je ne pense pas qu'il y est un âge, je dirais plutôt des périodes...
adolescent on aime philosopher, refaire le monde, arbitrer, estimer …
jeune on en fait parfois un but pour l’avenir, des études…
et puis avec le temps ces discutions s’espacent, manque de temps, les obligations de la vie.
Mais un jour on y revient de nouveau, avec un autre esprit…
plus de temps libre, plus de lectures enrichissantes ...
Je ne sais si je me fais comprendre …
Bonne journée
2007-07-25 12:34:55
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answer #2
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answered by tittus 6
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oui pas au dessus de 5 ans !
2007-07-25 17:36:35
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answer #3
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answered by Chocolat 7
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Non pas d'âge particulier, à mon sens il suffit simplement de sentir prêt et réfléchir à ce qui nous entoure dans une globalité.
Voilà ce nest que mon humble avis
Bonne soirée le chat du net
HaydeeLee
2007-07-25 14:41:03
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answer #4
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answered by HaydeeLee 5
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Pas forcement, ya certains adolescents qui sont philosophe plus que certaines adultes, ca suffit qu`ils comprennent la vie et etre sages.
moi je suis philosophe (depuis l`age de 15 ans), sans savoir le mot philosophie, je parle des choses qui etonnent les adultes, et jusqu`a maintenant, j`aime pas la philosophie comme etude, mais je philosophe sans faire attention.
2007-07-25 09:45:31
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answer #5
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answered by Je t`aime 4
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dès que l'on ne croit plus au père Noêl!.........
2007-07-26 09:07:51
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answer #6
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answered by Eurydice 7
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Dès lors qu'un enfant demande à sa mère; "Maman où est mon papa ?", il est en train de philosopher. L'âge auquel un enfant pose une telle question se situe entre 6 et 7 ans et cela s'appelle l'âge de la raison. À partir de ce moment, commence donc la philosophie, pour le reste de la vie. Il n'y a pas un âge pour philosopher. Tout comme il n'y a pas un âge pour aimer. Il n'a pas d'âge pour penser, il n'y a pas d'âge pour être sage.
2007-07-26 04:42:18
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answer #7
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answered by Shalom 2
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http://www.dailymotion.com/relevance/search/philosophe+b%C3%A9b%C3%A9/video/xjj9m_levinas_shortfilms
ça n'a pas grand chose à voir, mais bon.
2007-07-26 03:26:26
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answer #8
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answered by Anonymous
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Il faut laisser vieillir ses rapports avec le monde pour en dégager une pensée claire, cohérente, compréhensible....
2007-07-25 13:21:57
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answer #9
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answered by Bernalds M37 3
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Je philosphe déjà dans mes couches. Alors y a pas d'âge....
2007-07-25 12:01:26
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answer #10
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answered by Anonymous
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