Je rejoindrai ma belle
A l'heure du berger,
Au mépris du danger,
J' prendrai la passerelle
Pour rejoindre ma belle,
A l'heure du berger,
Au mépris du danger,
Et nul n'y pourra rien changer.
Tombant du haut des nues,
La bourrasque est venue
Souffler dessus la passerelle,
Tombant du haut des nues,
La bourrasque est venue,
La passerelle', il y en a plus.
Si les vents ont cru bon
De me couper les ponts,
J' prendrai la balancelle
Pour rejoindre ma belle,
Si les vents ont cru bon,
De me couper les ponts,
J'embarquerai dans l'entrepont.
Tombant du haut des nu's,
Les marins sont venus
Lever l'ancre à la balancelle,
Tombant du haut des nu's,
Les marins sont venus,
Des balancelle', il y en a plus.
Si les forbans des eaux
Ont volé mes vaisseaux,
Y me pouss'ra des ailes
Pour rejoindre ma belle,
Si les forbans des eaux
Ont volé mes vaisseaux,
J' prendrai le chemin des oiseaux.
Les chasseurs à l'affût
Te tireront dessus,
Adieu les plumes ! adieu les ailes !
Les chasseurs à l'affût
Te tireront dessus,
De tes amours, y en aura plus.
Si c'est mon triste lot
De faire un trou dans l'eau,
Racontez à la belle
Que je suis mort fidèle,
Et qu'ell' daigne à son tour
Attendre quelques jours
Pour filer de nouvell's amours.
2007-07-20 09:18:03
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answer #1
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answered by Anonymous
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Difficile de choisir.....
Mais "Supplique pour être enterré sur la plage de Séte"....
C'est un beau testament,non ?
La Camarde qui ne m'a jamais pardonné,
D'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d'un zèle imbécile.
Alors cerné de près par les enterrements,
J'ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.
Trempe dans l'encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu'il faudra qu'il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d'accord,
Que sur un seul point : la rupture.
Quand mon âme aura pris son vol à l'horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
Terminus en gare de Sète.
Mon caveau de famille, hélas ! n'est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et d'ici que quelqu'un n'en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte.
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c'est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d'enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.
C'est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d'abord,
Chacun sa bonbonne et courage".
Et c'est là que jadis à quinze ans révolus,
A l'âge où s'amuser tout seul ne suffit plus,
Je connu la prime amourette.
Auprès d'une sirène, une femme-poisson,
Je reçu de l'amour la première leçon,
Avalai la première arête.
Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l'humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu'au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n'en déplaise aux autochtones.
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l'eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s'en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !
Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l'insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D'affectueuses révérences.
Tantôt venant d'Espagne et tantôt d'Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.
Et quand prenant ma butte en guise d'oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec rien que moins de costume,
J'en demande pardon par avance à Jésus,
Si l'ombre de sa croix s'y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.
Vous envierez un peu l'éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la plage en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances,
2007-07-19 16:48:44
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answer #2
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answered by alclodo007 (Pov Con) 6
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je vous salue Marie
pas tout à fait certaine du titre
2007-07-19 16:17:20
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answer #3
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answered by Micdal 7
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Stances à Un Cambrioleur..
2007-07-21 17:22:05
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answer #4
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answered by babe alone in babylone 2
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- Les copains d'abord
- Je vous salue Marie
- Quand Margot...
Et bien d'autres encore. Je crois que je les aimes toutes
2007-07-20 17:34:54
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answer #5
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answered by Lyane 5
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Il n'y a pas d'amour heureux:
http://www.radioblogclub.fr/open/89387/brassens/FabLeDingue%20-%20Georges%20Brassens%20-%20Il%20n%27y%20a%20pas%20d%27amour%20heureux
La non demande en mariage:
http://www.radioblogclub.fr/open/116372/brassens/07%20Georges%20Brassens%20-%20La%20non-demande%20en%20mariage
Pauvre martin pauvre misère:
http://www.radioblogclub.fr/open/126749/pauvre_martin/03-Pauvre%20Martin
Amicalement...
2007-07-20 13:00:07
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answer #6
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answered by ๑۩۞۩๑Lou.Gorp๑۩۞۩๑ 7
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La religieuse
Tous les coeurs se rallient à sa blanche cornette,
Si le chrétien succombe à son charme insidieux,
Le païen le plus sûr, l'athé' le plus honnête
Se laisseraient aller parfois à croire en Dieu.
Et les enfants de choeur font tinter leur sonnette...
Il paraît que, dessous sa cornette fatale
Qu'elle arbore à la messe avec tant de rigueur,
Cette petite soeur cache, c'est un scandale!
Une queu' de cheval et des accroche-coeurs.
Et les enfants de choeur s'agitent dans les stalles...
Il paraît que, dessous son gros habit de bure,
Elle porte coquettement des bas de soi',
Festons, frivolités, fanfreluches, guipures,
Enfin tout ce qu'il faut pour que le diable y soit.
Et les enfants de choeur ont des pensées impures...
2007-07-19 17:05:02
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answer #7
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answered by Mylene-Elyzabeth 7
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J´ai rendez-vous avec vous.
2007-07-19 17:01:13
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answer #8
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answered by Jean du Peuple 5
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Difficile de choisir...
j'aime bien "Grand-père", "Le mécréant" mais surtout "Le temps ne fait rien à l'affaire"....
les textes de ses chansons
http://www.paroles.net/artis/1007
2007-07-19 16:47:06
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answer #9
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answered by Grinta19 7
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"Elle est à toi, cette chanson, toi l'Auvergnat qui sans façon..."
2007-07-19 16:44:53
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answer #10
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answered by Anonymous
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