Fat de l'amour
Des caresses à l'infini
Dans un désir indéfini
Sous l'empreinte de l'interdit
Des secondes de plaisir maudit.
Céans de connaître son état
Propageant ainsi son fat
Faisant de ce qu'il y a de plus beau
Le souvenir de cet amour devenu fardeau.
Il avait alors susurré à l'oreille
Un avenir sans pareil
Omettant de préciser
Que plus personne ne voudrait l'embrasser.
Un condom aurait pu les protéger
Et de cette tendresse garder l'envie d'exister.
Mais dans cette solitude où la maladie l'avait plongé,
L'amant incompris et inconscient devenait meurtrier.
La peur d'être rejeté a fait de son silence une arme:
Il était porteur du HiV et elle, on la condamne.
Dans la tristesse de la nuit, deux corps se fuient
Alors qu'ils s'étaient aimés, partageant la même envie.
La maladie n'a rien de honteux,
Mais pour s'aimer, faut être deux:
Même cela on peut partager
Si seulement on parvient à en parler!
Rien ne sert de faire des proscrits
De ces amants d'un soir que la vie a surpris.
Mais si nous leur offrons du plaisir,
Protégeons-nous du pire!
2007-07-15
02:04:56
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11 réponses
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demandé par
ambre
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dans
Arts et sciences humaines
➔ Poésie