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Quand on parle de vous, on a l'air de prendre pour acquis vos projets potentiels, même les plus audacieux... Comme si vous ne pouviez rien rater...

Et finalement, quand on annonce qu'on a réussi après des jours et des jours de stress et d'acharnement, la remarque qui vient est
"Ah, bin oué c'est bien, c'est normal..."
lol, quoi

Dans votre cas comme dans le mien, craignez-vous l'échec? Est-il synonyme de catastrophe pour vous et votre entourage?

2007-07-13 08:34:28 · 22 réponses · demandé par دجول **Djoul** ® 6 dans Sciences sociales Psychologie

@Max> oui, en effet tout roule :) pour combien de temps?

@uberkid> hé bien... seul l'avenir nous le dira! pour le moment, 25 ans et pas toutes mes dents d'origine

2007-07-13 09:21:09 · update #1

22 réponses

Pendant longtemps, un échec était pour moi une vexation insupportable.
Je pense que ça peut être le fait de l'orgueil, mais pas seulement... et d'ailleurs, qu'est-ce que l'orgueil ?...
Quand on manque de confiance en soi aussi, l'échec est une catastrophe. Dans ce cas, on interprète le moindre échec comme la preuve qu'on est incapable et c'est très difficile de redémarrer quelque chose au risque de s'y confronter à nouveau.
Mon premier échec, c'est quand j'ai raté mon permis de conduire à 19 ans. La Bérézina !! Je l'ai eu très facilement un an après, mais le fait de ne pas l'avoir eu la première fois est resté imprimé dans ma tête pendant longtemps comme une preuve du fait que j'étais faillible.
Etre faillible ! Réussir à se convaincre que c'est simplement humain, animal même, que tout être vivant est faillible, franchement, ça m'a pris du temps !
Je crois que j'y suis à peu près...Je peux même en rire...
Je conseillerai à toute personne (jeune, surtout, qui a encore le temps de construire sa vie) qui souffre de la "névrose d'échec" comme on dit -cet état qui nous fait supporter n'importe quelle situation plutôt que de prendre un risque- de se soigner le plus vite possible et de se débarrasser de ça ! Ceux qui réussissent bien leur vie (sur tous les plans) sont ceux que l'échec ne démolit pas, que le regard des autres ne transforme pas en statue de sel, qui se relèvent la tête haute et redémarrent tout de suite. Sinon, on risque de ne plus oser se lancer dans rien, ni changer de boulot, ni passer un concours, ou recommencer une relation amoureuse...
Regardez les hommes politiques : la plupart s'en sont ramassé, des échecs. Des durs à digérer quelquefois. Hop, ils se refont une virginité et les revoilà !... Bons modèles (au moins sur ce plan !).

2007-07-13 09:33:58 · answer #1 · answered by ♡ Lily-Lou ♡ 7 · 5 0

couci-couça
Même si à la base j'avais, un peu comme toi, un entourage plutôt "encourageant" aux yeux duquel mes réussites étaient "prévisibles et normales", depuis assez jeune j'ai pris l'habitude de penser, chercher et soutenir l'inverse: que je fais des erreurs, que suis un être tout à fait banal, que la banalité me plaît, que je respecte la médiocrité plus que la je-me-le-pète-ité (et, vraiment, c'est le cas: mon idéal est réellement la vie "moyenne", "tiède", où y a la place pour tout et pour son contraire).
Même quand j'ai eu de grandes "réussites" j'ai prêché l'inverse devant mon entourage: "non, ça veut rien dire", "non, il y a des gens qui font beaucoup mieux / tout le monde peut l'avoir" etc.
Des échecs (plus ou moins importants et dans un domaine ou un autre) j'en ai connu: ça fait jamais plaisir, mais c'est vivable - et comme je le sais, ça fait moins peur :-)
Je pense que, petit à petit, on se défait aussi des restes de (appelons-le) "narcissisme primaire" - celui qui se cherche dans les yeux de maman pour y voir à quel point on peut être merveilleux et unique - et que, qu'il s'agisse de louanges ou de reproches de la part des familiers qui partagent notre monde, ces remarques nous atteignent de moins en moins. Non qu'on s'en foute d'eux - mais on les regarde comme étant à côté de nous, et pas en nous.
Je ne connais pas ton âge et je ne veux pas me la jouer adulte, mais j'ai tendance à dire que ça vient avec le temps (dans mon cas ça a été un travail d'une bonne dizaine d'années).

2007-07-13 15:59:33 · answer #2 · answered by ( ) 6 · 4 0

J'ai subit un échec au début de ma carrière professionnelle que j'ai vécu comme une vraie injustice et que j'ai encore en travers de la gorge.Jusque là je me considérais comme une fille intelligente mais à ce moment là j'ai vraiment douté de moi et de mes compétences.J'ai été blessée dans mon orgueil.Depuis les choses se sont arrangées, les personnes avec qui je travaille sont contentes de moi mais j'ai toujours peur d'echouer, c'est un peu pour ça que j'ai décidé de ne pas m'economiser .Je suis même revenue travailler 2 jours au bureau alors que je devrais être en vacances depuis mercredi!

2007-07-13 15:56:34 · answer #3 · answered by Boubou 6 · 3 0

Je suis quelqu´un de très fier, et j´ai la phobie absolue de l´échec, de la situation de faiblesse...
J´ai commencé a bosser le 18 Juin et la décision de ma période d´essai se prenait aujourd´hui.. hier ma chef m´a fait une reflexion desagreable et j´ai été paralysé, je me suis dit : c´est foutu ! alors que j´ai un boulot genial...
et finalement, il ne s´est rien passé... et je continue...

Dans ton cas, quelle est la situation d´echec que tu as rencontrée ? à te lire, de temps en temps, j´ai plutot l´impression que tout baigne franchement bien pour toi, non?

2007-07-13 15:40:05 · answer #4 · answered by Maxfres de Taghmaoui ^^ 6 · 3 0

je connais! :-)
c'est le comportement de ma famille et de mes amis envers moi!
et c'est vrai, que dans ces conditions, il n'est pas evident de parler de ses doutes, ses angoisses, vu que pour l'entourage, "tout roule" et que de toute facon il n'y aura pas de probleme.
c'est parfois décourageant, car ils ne se rendent pas rééellement comptes des efforts fournis pour arriver aux résultats, et pense que tout est facile et limite tombe du ciel pour moi...
et bien entendu , oui la peur de l'echec est la, tres forte...

2007-07-15 14:40:43 · answer #5 · answered by Anonymous · 1 0

La peur de l'échec est très répandue. Ce qui fait la différence
entre ceux qui réussissent et les autres, c'est que les premiers surmontent leur peur. Le succès devient aussi une habitude, ce qui aide. Et les autres pensent que l'on est irrésistible, et commencent à suivre au lieu de s'opposer. C'est ce qui fait
les grands leaders, les Sarkozy. Autre différence, ne pas se décourager quand d'aventure on se plante....

2007-07-14 08:50:38 · answer #6 · answered by Ours Des Pyrénées 7 · 1 0

non ,absolument pas , j'ai toujours été très positive et mis beaucoup de courage dans tout ce que j'ai entrepris ,et je n'avais pas droit à l'erreur surtout , non par fierté, mais pour survivre,il le fallait absolument ;
je n'ai pas eus beaucoup d'échecs dans ma vie ,et ceux que j'ai eus ,n'étaient pas vraiment importants non plus , j'ai tout simplement tournée la page et continué autrement et réussi ailleurs :-)
un échec n'a jamais été une catastrophe pour moi.......cela a toujours été réparable ou contourné :-)

2007-07-14 04:21:14 · answer #7 · answered by HJW 7 · 1 0

Oh, p'tit père... Profite, savoure, déguste, apprécie, délecte-toi...
Ces moments-là sont suffisamment rares pour ne pas les gâcher par des interrogations qui n'ont pas lieu d'être...

2007-07-13 19:02:56 · answer #8 · answered by ? 4 · 1 0

Ben alors ouaff ouaff ? un coup de déprime ??? ;-)

Je n'aime pas non plus les échecs.

Et je fais tout pour les éviter ou les surmonter si...

En revanche, ce n'est pas "une catastrophe" si je chute dans mon parcours....On s'étale, on se relève et on continue.....

2007-07-13 18:31:51 · answer #9 · answered by Anonymous · 1 0

L'échec n'est qu'un obstacle à surmonter pour arriver à la victoire !

2007-07-13 16:46:38 · answer #10 · answered by ? 7 · 1 0

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