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Je suis equatorienne.

2007-06-30 13:26:29 · 6 réponses · demandé par mbestevez 7 dans Societé et culture Mythologie et folklore

6 réponses

La légende arthurienne est née quelque part en Grande- Bretagne, et non pas sur le continent; quelque part dans le sud-ouest de l'Angleterre, entre le sud du Pays de Galles et la péninsule de Cornwall. C'est la tradition populaire locale qui l'affirme. Cette tradition est d'ailleurs confirmée par les nombreux vestiges archéologiques qui sont disséminés entre Caerllion-sur-Wysg et Penzance en passant par Glastonbury. Mais, à partir de là, que d'incertitudes ! Le nom dArthur, en effet, se rencontre en de multiples endroits de cette île de Bretagne, marqué dans la toponymie ou dans l'appellation donnée à un vestige des temps anciens, particulièrement à un monument mégalithique.

C'est ainsi que, très au nord, du côté de Perth, donc en Écosse, on remarque un Creux d’Arthur et une Roche d'Arthur. Près d'Edinburgh se trouve le Siège d’Arthur, et près de Dunbarton, dans l'ancien royaume breton de Strathclyde, un lieu élevé est appelé Ben Arthur, c'est- à-dire le « Sommet d'Arthur ». Non loin de Melrose Abbey, d'après la tradition locale, on raconte que le roi Arthur dort d'un sommeil magique dans une grotte ; mais il y a d'autres récits de ce genre sur les flancs du Snowdon, dans le nord-ouest du Pays de Galles, ainsi que dans la région de Caerllion-sur-Wysg. On ajoute même qu'il est entouré de tous ses chevaliers qui attendent son réveil pour se lancer de nouveau dans leurs expéditions. On apprend aussi que les trésors d'Arthur sont cachés près de Marchlynn Mawr, dans l'ancien comté de Caernarvon, autrement dit dans le Gwynedd: celui qui les découvrirait par hasard en serait tellement ébloui qu'il risquerait d'oublier de remonter à la surface et resterait prisonnier dans la grotte. Dans l'ancien comté de Merioneth, au lac nommé Llyn Barfod (« lac barbu »), on montre encore l'endroit où Arthur a tué un monstre qui avait son repaire sous les eaux et qui menaçait le pays d'inondation. D'ailleurs, son cheval a laissé l'empreinte de son sabot sur une roche. Le Flintshire a une Colline d’Arthur, le Glamorgan, une Pierre d’Arthur, le Breconshire, une Chaire d’Arthur. Entre le Brecon et l'ancien comté de Carmarthen, dans la montagne d'Amanw, se trouve le Lit d’Arthur. Dans le Somerset, South Cadbury, ancienne forteresse celtique, est évidemment Camelot ou Kamaalot, l'une des résidences favorites d'Arthur et de ses compagnons. Mais il y a mieux dans ce même comté, à Glastonbury, se trouve la tombe du roi Arthur et de la reine Guenièvre, dans l'abbaye elle-même, non loin d'un mystérieux puits qui passe pour recéler le saint Graal.

C'est dans le Comwall que les souvenirs arthuriens sont les plus nombreux sur une surface restreinte. On sait qu'Arthur a été conçu au château de Tintagel, mais il a sillonné le pays : ainsi, il y a un Four d’Arthur entre Bodmin et Exeter, four que l'on montra vers l'an 1100 à des moines venus de Laon et qui en ont laissé le témoignage. Près de Bodmin, ce sont la Cuisine d’Arthur et le Hall d’Arthur. À Camelford, c'est à l'emplacement du Slaughter Bridge qu'il a été mortellement blessé, mais on connaît bien sa forteresse à Kelliwic, autrement dit Egloshayle, près de Padstow. Et il a caché une magnifique table d'or sous le Mont Bossiney, un tertre situé entre Tintagel et Boscastle. Sans parler de dolmens qui portent le nom d'Arthur...

A côté de cette accumulation de lieux marqués par Arthur, la Bretagne armoricaine paraît bien pauvre. On n'y relève en effet que deux endroits qui aient suscité son parrainage, tous deux situés dans la forêt de Huelgoat (Finistère), Il s'agit du Camp d’Artus qui est une forteresse de l'Âge du Fer, réutilisée à la période des Âges Sombres, toujours impressionnante par ses vastes remparts de pierre et de terre, mais peu visible car perdue au milieu des arbres, et d'une modeste grotte à laquelle en a donné le nom de Grotte d’Artus. On pourrait ajouter à ces deux sites un dolmen en ruine qui se trouve sur l'îlot d'Aval, à proximité immédiate de l'Île-Grande en Pleu- meur-Bodou (Côtes-d'Armor), et que l'on appelait autre- fois Tombeau d’Arthur. Cela paraît une localisation due au nom de l'îlot, Aval, qui signifie « pomme » en breton, et rappelle bien sûr la fabuleuse île d'Avalon où le roi Arthur est en dormition. Mais, depuis la Seconde Guerre mondiale, l'appellation est passée à un dolmen en bien meilleur état qui se trouve sur l'Île-Grande. Quant à la Lieue de Grève, vaste plage de sable entre Saint-Efflam et Saint-Michel-en-Grève, elle passe, dans certaines traditions locales, pour avoir été le théâtre d'un fabuleux combat entre Arthur et un dragon, combat sans vainqueur et qui n'a pu s'achever que par l'intervention de saint Efflam. Quant au hameau de Port-Arthur en Pluméliau (Morbihan), il semble qu'il faille en rejeter tout apparentement avec la légende arthurienne. Ce hameau, situé non loin de Talvern-Nénèze (Tal-vern, « haut du marais », Nénèze, altération de en-hent-Ahès, « le chemin d'Ahès », appellation générique des voies romaines en Armorique), au passage de la grande voie qui reliait Rennes à l'Aber Vrach par Castennec (Bieuzy-les-Eaux), doit ce nom au souvenir du propriétaire d'une ferme (porh, en breton vannetais et en pleine terre, désigne une simple cour de ferme).

Sur le reste du continent, Arthur ne semble guère avoir laissé de traces, ni dans la toponymie, ni dans la mémoire populaire. C'est tout juste si l'on peut signaler, aux limites du département de la Manche et de celui de l'Orne, non loin de Lonlay-l'Abbaye et de la Lande pour rie, une petite vallée encaissée qui porte le nom de Fosse Arthour, ainsi que plus à l'est, au nord de Domfront (Orne), dans la commune de Saint-Bômer les Forges, un hameau appelé l’arthour. Il est vrai que ce territoire fait partie d'un étrange « Pays de Lancelot du Lac » que l'on redécouvre actuellement.

Mais Arthur n'est pas seul dans les récits concernant le Graal et la Table Ronde. Beaucoup d'autres personnages, comme Merlin, Tristan ou même la fée Morgane, ont imprégné de leur ombre la mémoire populaire et donné lieu à des appellations diverses. De plus, les événements relatés dans ces récits, qui sont toujours situés dans un endroit précis, se retrouvent parfois dans la toponymie, aussi bien en Bretagne armoricaine que sur toute l'étendue de l'île de Bretagne. La légende arthurienne a été très célèbre pendant tout le Moyen Age, et elle a marqué l'imaginaire européen de façon durable, surtout dans certaines régions.

2007-06-30 13:30:12 · answer #1 · answered by Anonymous · 3 4

il y en a beaucoup trop dans ma region (Provence)

il y en a une tout pres de chez moi c'est celle de l'ane volant

http://www.gonfaron.net/pa2_legende.htm

celle de Jean de l'Ours

http://www.originepyrenees.com/mag/doss/ours4.htm

celle de la Tarasque

http://fr.wikipedia.org/wiki/Tarasque
http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Rougier/tarasque.html

2007-06-30 20:31:50 · answer #2 · answered by Balls Breaker 5 · 3 1

Voici une légende québécoise:

La légende du rocher Percé

Blanche de Beaumont vivait en Normandie, dans un vieux château. C'était une belle jeune fille âgée d'à peine seize ans. Elle était fiancée au chevalier Raymond de Nérac dont elle était très amoureuse.

Sur les ordres du roi, le chevalier de Nérac dut se rendre en Nouvelle-France pour combattre les féroces Iroquois. Adieu la douce vie en France, les plaisirs de la cour et la belle et adorable fiancée de Normandie.

Une fois en Nouvelle-France, le chevalier de Nérac n'eut pas la vie facile. Il dut combattre les Iroquois et affronter nos durs hivers tout en commandant des hommes qui n'étaient guère obéissants. Il se rongeait d'ennui et d'amour pour sa fiancée qui le hantait.

Pendant ce temps, Blanche de Beaumont se morfondait également dans l'attente de son bien-aimé. Elle prit un jour la décision d'aller rejoindre son fiancé en Nouvelle-France et de l'épouser. Blanche de Beaumont s'embarqua donc pour la Nouvelle-France avec son frère que le roi avait prié de faire du service dans sa colonie.

À la mi-octobre, le navire arriva à la hauteur des côtes de Terre-Neuve. Soudain la vigie annonça un navire à bâbord, et on eut tôt fait de reconnaître un vaisseau pirate. Le capitaine ordonna à tous les hommes de se munir de leurs armes et assigna à chacun d'eux un poste en attente de l'abordage. Ce fut l'horreur! Les Français offrirent une résistance farouche mais les pirates, plus nombreux et mieux armés s'emparèrent du navire et de son contenu. Ils firent plusieurs prisonniers dont Blanche de Beaumont qu'on enferma dans une cabine.

Quand le capitaine des pirates aperçut la jeune fille, il décida qu'elle devait lui appartenir. Mais au lieu de la violenter, comme c'était souvent son habitude, il voulut en faire sa femme, la patronne du navire et la mère de ses enfants. Les enfants qu'il aurait seraient de sang noble.

Mais c'était sans compter la détermination de Blanche de Beaumont.
Celle-ci, accepta la proposition du capitaine, mais au moment de la célébration, alors qu'on s'y attendait le moins, elle se retourna, se mit à courir et se jeta à l'eau avant que personne n'ait pu intervenir. Elle disparut dans les profondeurs de la mer.

Par la suite, le navire glissa dans un épais brouillard. Le lendemain, lorsque le soleil eut réussi à dissiper cette brume, l'équipage aperçut une masse énorme: c'était le Rocher Percé. Cet imposant rocher, semblant flotter près du rivage comme un navire ancré, dégageait une menace mystérieuse et impitoyable. Les pirates, figés de terreur, distinguèrent à son sommet une espèce d'apparition voilée dans laquelle ils crurent reconnaître Blanche de Beaumont. Puis brusquement, cette apparition abaissa ses mains vers le vaisseau dans un geste de malédiction et ce dernier, avec tous ses occupants, fut changé en un rocher dont on retrouve encore des vestiges aujourd'hui.

Quant au chevalier de Nérac, il périt peu après aux mains des Iroquois.


Il paraît qu'à certains moments, lorsque le Rocher Percé est enveloppé de brouillard, on croit parfois entrevoir Blanche de Beaumont à la recherche de son amour perdu...

2007-07-03 05:35:33 · answer #3 · answered by Anonymous · 1 1

Je suis désolé, ce n'est pas que je n'ai pas envie de te raconter nos légendes, mais dans nos villages (j'habite dans le sud-ouest de la France, dans les Pyrénées) nos légendes se sont malheuresement perdues... Par contre il nous reste encore une tradition très méconnue qui ne se fait aujourd'hui que dans une dizaine de villages qui est le Brandon, ce qui correspond à la fête de la Saint Jean...
Plutot que de te raconter ici je te passe un lien : http://saintpedardet.skyrock.com/9.html c'est le deuxième article de cette page... ;-)

2007-07-01 08:08:51 · answer #4 · answered by Anonymous · 0 0

do u wanna knw th legends of spain or of pakistan??? cuz am pakistani..

ohhh...n i donno frenx!!

2007-07-02 14:30:57 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 1

Avec grand plaisir mademoiselle , voila une légende qui se raconte au pays de mes origines le Maroc !!
bonne lecture .




Aicha Kandicha était la fille d'un cheikh de tribu du Haut-Atlas .Cette jeune femme était d'une beauté rare, sans égale…Elle aurait la peau d'une blancheur incroyable ,les yeux amandes, bouche couleur sang, et cheveux noirs soyeux ,tombants jusqu'au hanches .Mais ce qui la distinguait encore plus des autres femmes, c'est d'avoir lutté et résisté auprès des hommes contre l'occupant portugais au 16ème siècle .Son arme à elle était d'attirer les soldats envoutés par sa beauté, qui par après étaient tués par ses complices.
Alertés, les portugais la punirent en éliminant toute sa famille y compris son amant. Elle reçu alors un choc terrible qui la rendit folle. Elle errait dans les forêts et tuait tout les soldats qui croisaient son chemin.
Après sa mort son esprit hanta les lieux .Ainsi Aicha réapparaissait les nuits aux hommes qui osés s'aventurer dans les lieux isolés .Seuls ses pieds laissaient deviner qui est-elle. Elle avait des sabots de chameau .Le malheureux qui la croisait, ne devait surtout pas succomber à sa beauté irrésistible et à son corps à peine vêtu .Elle appelait d'une voix cristalline et envoutante le prénom de sa victime .Malchanceux , était celui qui lui cédait, il ne revenait plus jamais parmi les siens. Beaucoup de jeunes hommes avaient ainsi disparu en suivant cette femme fatale. Rares , furent les rescapés, qui malgré leur retour, ne sortirent pas indemnes de cette mésaventure .Ils restaient ensorcelés ou fous à tout jamais.
Ainsi Aicha kandicha l'héroïne militante devint l'esprit maléfique se vengeant des hommes.
La question qui revient en force: a-t-elle vraiment existé? Etait-elle une résistante rebelle? Et son esprit rôde-il toujours guettant les victimes.
Ceci dit, AICHA KANDICHA reste et restera l'un des plus extraordinaire légende populaire.


Amicalement.

2007-07-01 07:49:46 · answer #6 · answered by Anonymous · 2 4

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