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Le bien définit en temps que bonté, qualités morales et justice.
Est ce un mal nécessaire? Si oui dans quel cas?
Merci pour vos réponses

2007-06-22 02:57:46 · 12 réponses · demandé par carine m 5 dans Arts et sciences humaines Philosophie

Vraiment toutes les réponses sont excellentes tu vois Shippo j'ai bien fais de m'absenter c'est de mieux en mieux.
je vous remercie tous.

2007-06-22 04:16:19 · update #1

Cracoucass: oui mais de la part de Robespierre, je pense qu'il faudrait replacer cette phrase dans son contexte pour s'en servir. En tant que lui même missionaire de la révolution, je pense qu'il déplorait que les gens ne l'apprécie pas. Il a tout de même été un révolutionaire sanguinaire, imposant ce qu'il estimait "le bien" par le mal. Mais l'exemple est parlant dans ce cadre.

2007-06-22 04:20:07 · update #2

bobby: le bien s'impose par lui même, je suis sceptique, le génocide est un mal absolu que semble t-il n'est pas l'ombre d'un bien.

2007-06-22 04:21:35 · update #3

Narissisco: d'accord
Shippo: oui mais ce que dit O.dronne est aussi vrai sur les prêtres, le bien jusqu'où?

2007-06-22 04:54:11 · update #4

Nikko: oui assez d'accord avec toi sur le bien qui dérive sur le totalitarisme, mais imposer une loi contre le racisme est ce que ça devient du totalitarisme sachant que la tolérance n'est pas innée chez l'individu?

2007-06-22 04:59:58 · update #5

Jean cygal: pour moi la guerre en Irak était un mal nécessaire. Saddam Hussein a été un dictateur sanguinaire pendant 30 ans. Il fallait arrêter le massacre. On a appelé sa dictature la dictature "des charnés". Bien sûr ici, en France on ne l'a pas vu sous cet angle, mais pour les familles irakiennes dont les pères et les frères étaient dans les geoles de saddam torturés coupés de tout pendant des années, l'intervention américaine a été réparatrice. Que dire alors du chaos qui s'en suit? Doit on avoir une vision du bien pour l'humain? Et comment?

2007-06-22 05:07:09 · update #6

12 réponses

Tiens, Carine, chat faisait longtemps! Salutations


On l'impose deja, le bien. Quand on impose la "vie", qu'on interdit l'euthanasie, qu'on vilifie les vilains fumeurs pour les trous dans les poumons des autres et la secu de tous...

Quant a la justice, son "bien" est aussi base sur des valeurs morales qu'on pretend peser (justice en latin) pour compenser une atteinte a la morale, et un prejudice subi par des victimes, meme fictives. Ainsi il n'est plus illegal de se suicider mais c'est immoral car on detruit la vie, valeur absolue, et non notre vie du point de vue de la morale.

Un mal necessaire: oui, tant que chaque etre ne saura pas se faconner seul, echapper seul a sa nature predatrice hors du poids des interdits et du conditionnement moral de l'enfance. En realite, seul le surhomme Nietzscheen en serait capable, et le philosophe lui-meme le voyait semble-t-il comme un parangon de vrai vertu (de puissance et de volonte, PAS du tout de piete et de compassion) impossible a atteindre, ou presque impossible.

L'humain trop humain domine nos societes, lui a besoin de lois, de codes, de morale pour se substituer a sa vertu deficiente, lui qui ne sait pas modeler le noble materiau de lui-meme et en delegue la tache a "Dieu", au pretre qui se reclame de la transcendance mais n'est souvent que mensonge, hypocrisie, "pharisien" venal.

Le pretre inculque donc la morale: c'est son role de pallier a la faiblesse de l'humain trop humain qui se soumet et refuse de chercher une verite immanente, de se dominer sans faux pretexte, sans dieu, sans morale, sans guide ni berger.

2007-06-22 03:26:53 · answer #1 · answered by Anonymous · 1 0

D'abord, pourquoi une contrainte serait-elle un mal? C'est ce que présuppose ta question. Le bien en tant qu'obligation peut apparaître comme un mal (au sens de ce qui gêne).

Au-dela de ça, c'est vrai qu'on peut se poser la question de savoir si l'on devrait imposer un ordre juste, si tant est qu'il en est un, car on peut l'imposer. Par exemple, l'égalité des gens quelques soient leurs conditions sociales, ethniques, etc. semble un bien, mais puisqu'aujour'hui en France cela n'est pas respecté, faut-il imposer le bien, c'est-à-dire l'égalité? Est-ce à l'homme d'imposer le bien ou au bien de s'imposer?

Un pouvoir qui obligerait tous les gens à être moraux, de par une éducation stricte, etc. pourrait-il produire de la véritable moralité?

2007-06-22 11:36:38 · answer #2 · answered by Julein 2 · 1 0

je me méfie de ce genre de comportement car le bien pour les uns ne l'est pas forcément pour les autres...
pour avoir vécu 20 ans à l'étranger en afrique, quand je suis partie là bas, j'étais convaincue que la démocratie était faite pour tous les peuples...et non.... ils ont un système clanique à eux qui permet à tous de s'y retrouver sans dommages sur le psychisme ou l'intégrité des personnes...mais en france ce serait inconcevable

2007-06-22 11:23:54 · answer #3 · answered by nout 7 · 1 0

Le bien défini comme caractère
Bon - Juste - meilleures qualités morales
Est personnel, individuel parfois inné.

Cela ne s’impose pas à une personne
Q’on veut éduquer. Il faut faire avec
tact avec un peu de fair-play.

C’est souvent un héritage
Issu de l’éducation reçue
C’est inaliénable
(qu’on ne peut vendre)

L’assiette se définit généralement
sur une base monnayable de biens

En matière d’imposition
Le service d’impôt n’a pas
Etablir une assiette pour
Permettre de collecter
Des impôts à ce niveau


Contrairement au caractère Bien
Les diplômes que nous obtenons
Après un examen ne sont pas des héritages
Sont personnels intitu personæ
Ne sont pas imposables

2007-06-22 11:07:06 · answer #4 · answered by Amiadors 4 · 1 0

Tout le problème est que ce que nous concidérons ou définissons comme le "bien" peut être perçu comme le mal par d'autres. De plus imposer c'est, en soi, admettre l'échec à faire adopter une valeur par celui auquel on veut l'imposer. Dès lors elle ne peut se prévaloir d'une valeur bénéfique !
Pour le bien commun, à différentes époques, les tenants du bien ont massacrés leurs opposants.
Lorsqu'un évêque du 12ième siècle dit : "Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens", il semble imposer la volonté divine, qui est la référence au bien de son époque. Pourtant pouvait-on croire à son époque, comme à la nôtre, qu'il imposait le bien ?

2007-06-22 11:04:06 · answer #5 · answered by O_Dronne 2 · 1 0

d'abord il faudrait définir le bien qui est une notion abstraite;
pour résumer ma pensée je dirai que vouloir imposer le bien s'appelle tout simplement du totalitarisme
il faut bien sur "lutter pour le bien" mais aussi accepter le "mal"

2007-06-22 10:52:55 · answer #6 · answered by le cri (ex Nikko) 7 · 1 0

D'une certaine façon, c'est quelque chose qui se fait déjà ... normalement, au regard du droit, nous sommes tenus et obligés par rapport à notre société actuelle.
Dès lors qu'on met en place des taxes et fait entrer dans notre vie des obligations comportementales, dit-on, pour préserver la planète au profit des générations futures, quelque part, on nous impose le bien.
Tout dépend de comment se matérialise cette imposition. Si c'est un choix démocratique, c'est n'est pas du tout un mal quoique c'est une nécessité. Si par contre, c'est une imposition arbitraire, décidée unilatéralement par un groupe isolé, c'est un mal et dans ce cas, croire que c'est nécessaire est une tacite adhésion ... sinon il faut descendre dans la rue.
Le mal nécessaire n'a pas de justification morale.

2007-06-22 10:24:07 · answer #7 · answered by nassisco 4 · 1 0

Je crois que tu confonds les concepts philosophiques du "bien" et du "bon". Le "bien" et le "mal" appartiennent à la morale. Le droit étant une morale parmi d'autres définit le "bien" et le "mal" dans une situation sociale donnée (à défaut de définir le bien, il définit le mal et le sanctionne).

Le "bon" et le "mauvais" sont des notions éthiques éminemment individuelles et subjectives. Dans ce cas imposer sa conception du "bon" contrarie la règle de droit. Dans une culture où l'intérêt public prévaut sur l'intérêt privé (on parle de "l'ordre public"), nul individu ne peut faire justice par lui même et c'est donc le "bien commun" qui s'applique, même au détriment des lois religieuses ou de "conscience".

Une exception demeure (depuis le mythe d'Antigone) concernant la primauté absolue de la dignité humaine (c'est ce qui a été reproché à Papon alors même qu'il avait parfaitement respecté le droit de son époque).

2007-06-22 10:13:41 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 0

"les gens n'aiment pas les missionaires armés " Robespierre

2007-06-22 10:01:30 · answer #9 · answered by Applefish 3 · 1 0

quand on est installé dans l'être, on peut parfaitement dire ayam je suis la pression cosmique du pouvoir cosmique de l'amour divin cosmique qui force force force l'amour cosmique et sa perfection cosmique à se manifester partout !
et si on ne s'attache pas à se retourner vers les apparences, on voit le progrès se manifester à chaque seconde ...
ça m'a vraiment amusé d'entendre un jour maitreya dire : les hommes ne savent même plus ce que la liberté veut dire, et je les forcerai à être libres de nouveau ... et tu vois, il fait ce qu'il dit !
la question n'est donc pas de savoir si on peut forcer le bien mais si on est établi dans l'être ou non ! qu'est-ce que ça veut dire : la réalisation du soi ...

réalise-toi et tu auras tout ce que tu as demandé !
j'ai dit !

2007-06-22 12:48:38 · answer #10 · answered by maricimaraj 7 · 0 0

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