La DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE ??? WHAT'S THIS ?

Question

L'idée que l'on devrait appliquer ce que pense "la majorité " des personnes, me stupéfait. Je sais, il paraît que c'est ça la démocratie. Il n'empêche qu'avec ce genre de raisonnements, la peine de mort serait encore en vigueur, aujourd'hui en France. Je rapelle pour les plus jeunes que 57% des français y étaient favorables en 1981. Certes, dans la plupart des cas, la volonté de la majorité d'un peuple, est en accord avec le bon sens, le progressisme, etc... Faut-il pour autant en faire une position de principe. Il est des cas, où le "peuple" doit être "éduqué".
Bien sûr, les frontières entre l'éducation, le conditionnement, voire la propagande, sont floues. Que faut-il donc faire?
Votre point de vue m'interesse, sans pour autant adhérer automatiquement à l'opinion de la majorité, EVIDEMMENT. Merci...

Answer 1

Vous en n'avez pas marre de voir vos élus se prostituent aux marchés et seulement pendant les élections et nous promettre des choses non tenues.

Je suis pour les débats participatifs, c'est une bonne solution. Pour une fois que l' on nous écoute régulièrement . Quand j' entends que l' on ne tient plus compte de nos idées, certains crache dans cette soupe.

C'est de la mauvaise foi primaire
N'est ce pas Nigatsu

Answer 2

La démocratie participative est très utilisé en Suisse pays dont la population ne doit pas être si différente que ca de la France et ce pays fonctionne.

Answer 3

La démocratie participative, c'est prendre l'avis de la population -et parfois de le suivre-. Les Romains disaient "vox populi, vox dei", ce qui prouve que même les Romains pouvaient se tromper !
A cet égard, ton exemple à propos de la peine de mort est parlant, mais comme le dit quelqu’un d’autre, qui peut dire que le peuple avait tort, et qui peut dire qu’il aurait tort aujourd’hui d’en demander son rétablissement ?

Pour l’instant, le recours au référendum est la forme la plus achevée de cette démocratie participative ; on notera qu’il ne peut s’agir de référendum d’initiative populaire, contrairement à ce qu’il se passe en Suisse. Le pouvoir organise des référendums qui lui servent très souvent de plébiscites, sauf évidemment quand c'est le "non" qui l'emporte !
La limite, c'est qu'on interroge le peuple sur des sujets qu'il ne maîtrise absolument pas dans sa majeure partie et il répond dès lors ce que la voix dominante du moment lui dicte, qu'elle soit politique ou médiatique. Le cas de figure le plus répandu consiste à ce que chacun ne réponde qu'en fonction de ses intérêts personnels et immédiats, sans avoir le recul, la culture, la perspective, la prospective ou tout simplement la pleine connaissance des tenants et des aboutissants.

Exemple: Si en 1936 on avait fait un référendum demandant s'il fallait ou non doubler les crédits militaires, nul doute que le "non" l'aurait emporté, car peu nombreux étaient ceux qui voyaient poindre la guerre qui allait pourtant éclater 3 ans plus tard...

Rappels :
- Sur les accords d'Evian : le peuple entérine la politique de de Gaulle, dans l'espoir légitime que la guerre s'arrête...mais sans trop regarder le détail des accords qui sont quand même globalement défavorables à la France, en particulier pour ce qui est de l'aspect économique de l'affaire.

- Sur la politique en Nouvelle-Calédonie : tout le monde s'en fout et vote ce que tout le monde dit de voter

-Traité de Mastricht :Personne ne l'a lu, personne n'a comparé les avantages et les inconvénients, on a pas écouté les Cassandre, la presse disait que c'était moderne de voter "oui" ! Du coup, ça a été "oui" de justesse ! Après quoi on ne nous a plus rien demandé pendant 10 ans au sujet de l'UE, jusqu'à ce qu'on soit sûr que c'était joué et plié pour la Constitution Européenne. Mais entre temps, il s'était formé une coalition hétéroclite en faveur du "non", qui l'a emporté !
-Entre temps, on nous avait consultés sur le quinquennat du PdR : Tout le monde s'en tapait, plébiscite assuré !

Je crois que le pouvoir, quel qu'il soit, aura retenu la leçon du référendum sur la Constitution Européenne et passera désormais par la voie parlementaire quand il s’agira de questions essentielles, limitant la soi disant démocratie participative aux questions mineures ou aux choix de société sur lesquels il ne pourra y avoir qu’une quasi-unanimité.

Ne nous attendons donc pas à être consultés sur l’immigration ou la politique étrangère, mais plutôt sur des questions comme « Voulez-vous que l’Etat fasse un effort pour lutter contre le réchauffement de la planète » ou « Souhaitez-vous que l’Etat augmente le nombre de crèches », questions certes importantes mais qui ne peuvent que recueillir un assentiment général.

Answer 4

Ok, si je doit faire le boulot en allant aux urnes et aux débats à tout bout de champ. mais alors pourquoi payer nos élus à ce niveau de salaire si ce n'est pas pour prendre les risques et les décisions importantes pour notre pays si on doit faire le rtravail à leur place.

Answer 5

On a vu le résultat de la démocratie participative des socialistes aux présidentielles.

Pas brillant comme démonstration d'efficacité

Answer 6

et tu fais comment pour decider de ce qui est bien? par exemple, je continue a penser que la peine de mort est nececaire. quels sont tes criteres pour dire que c'est mal?
le peuple a besoin d'etre eduqe certes mais comment? facon Coree du Nord? facon Venezueliste? facon Bush? je ne coirs pas a la democratie non plus, mais comment decide t on de ce qui est bien et de ce qui est ma;? on peut discuter autant que l'on veut a la fin il faut prendre une decision. le plus fort qui gagne? le plus pourri? le plus pres du peuple?