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Pour faire baisser les prix, il semblerait qu'il n'y ait qu'une méthode valable, faire correler l'offre à la demande, en faisant construire de nombreux logements les prix baisseront, mais l'état n'a pas choisit cette option, il prefere prendre des mesures fiscales qui permettent d'investir. L'effet directe de cette mesure est une nouvelle augmentation des prix, qui fait des jeunes des bons gros blaireaux qui bosseront toutes leur vie pour se payer une petite merde d'appart un bon million d'euros, merci sarko!
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/elections_2007/20070530.OBS9394/_redir__emprunts__la_deduction_fiscale_est_contestee.html?idfx=RSS_politique
Les vrais assistés, ne sont'ils pas les rentiers?

2007-05-30 09:38:33 · 11 réponses · demandé par super h 2 dans Politique et gouvernement Gouvernement

nonodes des alpes tu crois que le gouvernement précédent c'était quoi,
on a rien chagere depuis 12 ans t'es au courant?

2007-05-30 09:49:39 · update #1

11 réponses

Dans le lien sur la FNAIM que tu trouveras ci dessous tu verras Equ'en dix ans, les prix de l’immobilier ont augmenté de 80 % pour les maisons et de 100% (doublés) pour les appartements. (voir le graphique en bas de le première page du document de la FNAIM)

Mais nous assistons depuis 2005 à la réduction de la hausse, et même dans ces derniers mois à une stagnation des prix. (voir le graphique en haut de le deuxième page du document de la FNAIM).

C'est parce que cette hausse s'est arrêté et que rien trop bon pour les copains, que le caporal a proposé cette mesure de défiscalisation des intérêts d'emprunt.

En effet, la demande va repartir à la hausse et les prix vont reprendre leur envolée. Le peu qu'on aura gagné sur les intérêts seront largement dépassés par la hausse des prix de l'immobilier.

En prime : aggravation de la dette.

Une banane ?

2007-05-30 10:56:17 · answer #1 · answered by Anonymous · 10 2

Oui ! aujourd'hui tu achètes un appart de merde qui sera un tas de décombres quand tu auras fini de le payer après 50 ans de travaux forcés ! Elle est pas belle la vie ?
Et pendant ce temps le parc locatif privé défiscalisé croit et embellit, avec des prix qui grimpent à n'en plus finir, pour le plus grand bonheur des rentiers...
A bas l'assistanant de la rente !...
Les assistés ne sont pas là ou on les montre du doigt !

2007-05-30 11:01:17 · answer #2 · answered by alienor 6 · 7 1

Tu as tout à fait raison. La loi de l'offre et de la demande. Classique ! Comme l'immobilier n'est pas encore assez hors de prix, on va en rajouter une louche avec les fameuses mesures fiscales. Je pense que si on veut devenir propriéaire de son logement en profitant de mesures fiscales et qu'on voit que les prix de l'immobilier flambent, logiquement on va réfléchir à deux fois pour acheter.
Vu l'ambiance, je crois que vais chercher à savoir comment on devient rentier, parce que par les temps qui courent, c'est quand même plus sûr que d'aller bosser plus pour gagner moins.
Si quelqu'un sait comment on devient rentier, merci de nous le faire savoir. Ca m'intéresse mais il y a sûrement d'autres QRistes que ça pourrait intéresser aussi ! lol !!!
Pour ceux que mes propos choqueraient, cool, zen ! C'est de l'humour !!!

2007-05-30 11:21:59 · answer #3 · answered by Katioucha Maslova 7 · 4 1

évidemment ! entretenir le chômage pour mieux harceler son personnel et aussi encourager la délocalisation de façon non publique, en catimini ! (sinon une loi pourrait être mise en place pour empecher la délocalisation).
Une loi sur le logement du type loi 1948, pour bloquer le prix des loyers pourrait être envisagée, mais le gouvernement préfére laisser les loyers augmenter !
Encourager l'achat à crédit pour l'immobilier pour endetter les individus à vie pour qu'ils soient dépendant du travail qu'ils occupent et qu'ils acceptent des conditions de travail avec tout ce que l'on peut imaginer de pire (y compris la délation, comme en 40) jusqu'au suicide pour les plus endettés !, c'est une technique très bien mise au point par le gouvernement actuel, un cercle vicieux pour avoir le monopole, "la technique du divisé pour mieux régner" ! Donner l'illusion de la liberté aux citoyens tout en les ficelant comme des rotis !
chapeau bas ! , pour avoir eu autant d'électeurs après tout ce qui est prévu au menu durant les 5 prochaines années !!!

2007-05-31 01:28:05 · answer #4 · answered by anais 5 · 2 0

negatif.!!!qui fait monter les prix ??c'est Monsieur et Madame toutlemonde...nous,nous sommes des professionnels de l'immobilier et bien lorsqu'on m'appelle pour une estimation...generalement les clients veulent un prix plus important que le chiffre que je leur donne...(parfois ça va jusqu'a 20 pour cent d'ecart)..alors au lieu de dire des betises...on se renseigne avant de poser une telle question..O.K.

2007-05-30 21:48:13 · answer #5 · answered by Patrick de saintchef 7 · 1 3

Peu de chose à rajouter à cette belle allocution! L'immobilier, l'escroquerie par excellence! C'est, en fait, le problème plus fondamental de la liberté! Cette société n'a pas de fond: si tu ne prends pas le boulot de merde qu'on te donne, tu ne peut plus payer ton loyer, ou ton échéancier (ça revient au même), et tu te retrouveras à la rue!! Dernièrement, la moitié de la France découvrait avec stupéfaction , dans un sondage, que l'autre moitié avait peur de se retrouver à la rue. Je serait bref.


La différence majeure entre l’âge préhistorique et notre époque, c’est qu’aujourd’hui les gens n’habitent plus chez eux. Ainsi, en France et ailleurs, la plupart des travailleurs voient leur salaire grevé tous les mois de plusieurs milliers de francs pour avoir le droit d’habiter chez soi ; encore y aurait-il moins à rechigner s’il s’agissait d’une cotisation publique, mais il y a quelque humeur à savoir que ce loyer tombant dans des poches privées servira soit à manigancer d’autres investissements et d’autres expulsions, soit à entretenir d’opulents fainéants et leur progéniture. Il va sans dire que je ne m’attaque pas aux petits propriétaires qui mettent un peu de beurre dans leur retraite mais à ces ours d’investisseurs immobiliers.

De l’autre côté, le locataire moyen essaie tant bien que mal de vivre en dépit de cette entrave. SMICARDS travaillant d’arrache-pied sans loisir et n’arrivant pas à joindre les deux bouts, femmes seules élevant comme elles peuvent des enfants à la scolarité sacrifiée, précaires vivant sous la menace d’une expulsion, futur SDF cherchant une bouée de sauvetage, et quiconque en général fait face et à la cherté de la vie et à la cherté des loyers : ces gens sacrifiés sur l’autel de la Sainte Croissance, leur plainte ne monte pas jusqu’aux hauteurs où juchent ceux qui les exploitent. Ceux-là, leur conscience est sauve.

Bien sûr la CAF dispense aux plus démunis sa généreuse provende, fruit de la démocratie sous un Mitterrand soudoyant son électorat : le loyer de ceux qui n’ont rien est payé par l’état. Mais là encore on voit le denier du contribuable - qui pourrait servir à autre chose - graisser la patte de sordides capitalistes. Et plus on y pense, moins c’est admissible. Surtout que l’on qualifie volontiers d’assistés ces pauvres (dont je fais partie, pour me situer) qui ne font rien d’autre que de ne pas verser de loyer, sans appeler exploitant celui qui derrière touche l’allocation de l’état !

Exploité, exploitant : les mots sont jetés. L’immobilier tourne, tout est serein. Qu’on remue un peu la fange, et c’est la guerre : revoilà la lutte des classes, cette fameuse calfeutrée sous la chape de plomb qui recouvre le marxisme, dont la pertinence se vérifie pourtant au quotidien. Car l’investisseur immobilier qui parque des familles dans des locaux superposés de petite taille, question de rendement, pour les traire mensuellement, afin de faire son beurre, gageons qu’il vit, lui, dans une propriété spacieuse où il s’épanouit. Des rôles si bien répartis ne sont pas le fruit du dérèglement d’une société affolée mais diagnostiquent plutôt un schisme franc entre les possédants et les possédés, les exploitants et les exploités. Toutes ces choses sont évidentes mais il faut les appeler par leur nom. C’est le scandale de la démocratie.
Pour en venir au fait, il est impératif, au nom de la justice dont se targue notre démocratie, de fixer très à la baisse le taux maximal autorisé du loyer. C’est un ordre ! Du genre ex-RFA peu après la chute du mur, qui est peut-être tombé du mauvais côté (ceci n’engage que moi). Ce plafond autorisé existe déjà, bien que très élevé, pour empêcher les débordements car nos facétieux propriétaires eussent été capables de nous soutirer encore plus. Il ne reste plus qu’à le rabaisser.

Bien sûr il y a les HLM. Mais le loyer en reste encore trop élevé. De plus, ils ne sont pas assez nombreux, et contribuent à la mise en ghetto d’une partie de la population. Il ne s’agit pas de construire des HLM, mais de transformer tous les logements locatifs en HLM.

Bien sûr de telles dispositions ne semblent pas a priori profitables à l’économie du pays. L’état sera sevré d’impositions sur les revenus locatifs, le prix des locaux s’effondrera pour se rapprocher du prix des murs (ce qu’il vaut) et l’état sera privé de son dividende sur les ventes et les successions, les multiples agences gravitant autour du marché de l’immobilier se retrouveront au chômage, et c’est l’état qui devra financer en partie les entreprises de bâtiment tandis que d’autres mettront la clef sous la porte, sans parler des actionnaires ; c’est tout le marché de l’immobilier qui s’effondrera jusqu’à la base, le secteur le plus florissant après l’armement et le tourisme.
D’un autre côté, le pouvoir d’achat sera accru et les jeunes PME ne seront plus handicapées par leur loyer commercial. Quelques prix chuteront. Tous les frais d’aide au logement seront supprimés. C’est une maigre compensation. A vrai dire je n’ai pas fait les calculs (j’en suis bien incapable) mais cela se présente comme une catastrophe.

Mais, il n’y a pas le choix. Il est inqualifiable que le dynamisme économique d’un pays repose sur le racket, y’a pas d’autre mot, de la moitié de sa population par l’autre moitié. C’est stupide. Ce qui sauve, peut-être, à la limite, le capitalisme c’est que personne n’est obligé de consommer. D’ailleurs, on ne devrait pas. Mais lorsqu’une population est prise en otage, obligée le couteau sous la gorge de payer son tribut au système qui l’appauvrit, on ne peut plus parler de liberté. Si je possède un appartement inutile qui m’encombre, je le donne, je le vends ou je le casse ; mais je dois savoir que sa location à quelqu’un qui n’a pas le choix relève d’un odieux chantage. La jurisprudence a une version toute platonicienne de la notion de propriété. C’est une Idée. La réalité, c’est qu’un logis loin de chez moi, où je ne vais jamais, où vit une famille que je ne connais pas, ne m’appartient pas. Nous habiterons chez nous lorsque l’immobilier ne sera plus rentable, lorsqu’on cessera d’exploiter l’énergie du désespoir déployée par l’individu pour conserver son bout de territoire contre la force qui tend constamment à l’en arracher.
Quant aux capitalistes amollis dépossédés de leurs revenus et jetés dans le monde réel qui ne supporteront pas leur nouvelle condition, on tentera de les réinsérer comme on pourra. De toute façon, chaque époque a eu ses sacrifiés. Jusque là, leurs plaintes n’ont pas dérangé grand monde.
Pour protester contre des loyers excessifs, je me tiendrais mercredi 14 juillet 2007 à 11h devant la mairie de ma commune. Si deux ou trois copains veulent bien me rejoindre pour causer de ça ou d’autre chose, je leur donne rendez-vous.



Comme il me reste un peu de place, que je me sens en verve, et que plus personne ne lit, je dirais quelques mots sur la révolution, sans que je ne sache pourquoi ce sujet plutôt qu’un autre me vient à l’esprit. Les populations tribales qui n’ont pas encore épousé la modernité se plient le long de l’année à un certain nombre d’interdits : interdit d’inceste, interdit de meurtre, interdit de vol…Ces lois sont garantes de l’ordre cosmique : la moindre transgression attente à ce monde si fragile, à deux doigts de rien, et se paie de catastrophes et de destructions. Mais elles ne suffisent pas. Malgré tout le monde s’use, se fatigue, s’envenime, le temps passe sur lui. Il faut donc le rénover périodiquement. C’est le rôle de la fête. Au printemps, aux équinoxes ou à la saison des pluies, la fête commence, et tout ce qui était proscrit devient prescrit. Toutes les lois sont transgressées, et souvent les actes ordinaires et rationnels sont accomplis à rebours. Il s’agit en fait d’une théâtralisation de l’antique chaos qui accoucha le monde, ou d’une représentation du vieil âge d’or quand ni la nature ni les hommes n’étaient bornés par des lois, ce qui est strictement la même chose. Au cours de la fête le monde est recréé, retrempé dans les eaux de la source originelle, lavé dans le fleuve d’un temps qui n’est pas le temps réel. Il pourra durer encore une année.
De tels rites paraissent incompatibles avec la constitution de notre société, et on ne saurait voir dans nos fêtes dépressives un avatar du rituel que nous venons d’évoquer. Néanmoins nous croyons possible un parallèle entre les énergiques fêtes tribales et les révolutions qui secouent nos sociétés. La révolution est illégale, elle transgresse la Constitution, mais sa vocation est la légalité tout en illégitimant le régime qui la précède. Elle opère le même renversement de valeurs que la fête tribale, dans le même but, la rénovation. Ainsi, pendant ces fêtes le vol est préconisé, mais il s’appelle alors échange. Or qu’est-ce qu’une révolution, sinon une redistribution des cartes ? De plus, elles exigent toutes deux une libération explosive des énergies vitales. C’est pourquoi je soumets l’assimilation de la fête (la vraie) et de la révolution (la vraie) à la sagacité de nos sociologues. En attendant, je sens monter en moi une irrépressible envie de neuf…

2007-05-30 11:24:26 · answer #6 · answered by Tony Truand 6 · 0 2

On se demande bien pourquoi vous n'avez pas été élus?
Vos idées sont tellement super géniales, tellement inspirées par la réalité économique, qu'on ne comprend pourquoi le "programme" de SR n'a pas conquis plus d'électeurs?

2007-05-30 11:19:08 · answer #7 · answered by Lefuneste 5 · 0 5

Et où prends-tu l'argent pour faire construire de nombreux logements ? Ah oui, chez les riches .
Ségo l'aurait trouvé dans son pacte , comme Mitterrant l'a fait en 14 ans; on se rappelle qu'avec Tonton chacun avait son logement !

2007-05-30 10:06:40 · answer #8 · answered by Anonymous · 1 7

Decidement, ce forum fourmille de bien jeunes internautes decouvrant la vie a travers la politique actuelle comme si le passe n'avait jamais existe avant leur naissance...

2007-05-30 09:47:25 · answer #9 · answered by Big bisou 7 · 1 10

Bien sûr, NS est directement responsable de la flambée de l'immobilier, dites donc en 15 jours, il en a fait des choses !!!

2007-05-30 09:43:23 · answer #10 · answered by Mf qui dit la vérité 7 · 3 13

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