Avec la franchise, le problème de la sécu n'est-il pas pris à l'envers ?

Question

Une manière de vendre progressivement la sécurité sociale, fruit du haut conseil de la résistance, dans un pays en ruines. Aujourd'hui, dans un pays prospère, nous ne serions pas capables de la maintenir ?

Et pourquoi on ne met jamais la lumière sur les visiteurs médicaux, ces ambassadeurs des labos qui font du "pousse à la consommation de médicaments" ?

Deux émissions qui permettent un changement de regard, la culpabilisation des patients est une arme politique qu'il convient de désamorcer :

Sur les pratiques des visiteurs medicaux et des labos :
http://www.la-bas.org/article.php3?id_ar...

Sur le trou de la sécu
http://www.la-bas.org/article.php3?id_ar...
.

Cloclo : la solution c'est de diffuser l'information. Car le gouvernement jouera sur notre anesthésie.
"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux." La Boétie

Answer 1

Merci de rappeler une vérité historique : la sécurité sociale est le fruit du Haut Conseil de la Résistance au lendemain de la guerre dans un pays ruiné qui, au lieu de se replier chacun pour soi sur ses petits soucis, s'est senti la force de se battre pour le bien de tous. Ils nous ont rappelé cela dans un appel magnifique où ils nous alertaient, ces fiers vieillards à qui nous devons tant, sur les dangers de la marchandisation de nos services publics.
Il y a quelques temps monsieur Sarkozy affirmait devant les patrons du médef que la France se devait d'être gérée comme une entreprise : Mais non, monsieur Sarkozy et consorts, un pays n'est pas, ne peut pas être géré comme une entreprise, c'est antinomique, c'est ridicule, c'est criminel d'affirmer cela. Une entreprise fait du profit, pas un pays. Un pays assure le bien de tous, ceux qui votent et ceux qui ne votent pas. Il assure le bien être de tous, valides et invalides, actifs et inactifs. C'est ainsi. Reprenez des cours de philosophie, de politique, d'économie au lieu de nous saoûler avec le spectacle de vos gesticulations, de vos visites, de vos larmoiements, de vos loisirs. Cela ne nous intéresse pas. Seul le bien de notre pays et de nos concitoyens nous intéresse !