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20 réponses

Accepter le départ de quelqu’un, accepter sa mort, ne va pas de soi. Face à la mort d’un proche, un travail sur soi est à faire, qui demande du temps. C’est tout un chemin qui nous fait parcourir, chacun à notre manière, plusieurs étapes : du refus à l’acceptation paisible, en passant par la révolte, le marchandage, la dépression. De tout deuil nous pouvons faire une source de vie.

Apprendre à perdre

Dans ce qu’il est convenu d’appeler le “ travail de deuil ”, on peut voir cinq étapes. Elles ne jalonnent pas seulement le deuil radical qu’est la confrontation à la mort de l’autre, mais bien des “ petites morts ” que la vie nous impose : maladie grave, séparation, déménagement, perte d’un travail, par exemple. Vivre, c’est apprendre à perdre, à mourir un peu. Si l’on traverse sans difficultés ces petits deuils, les vrais deuils sont abordés avec une plus grande stabilité intérieure. Mais cela dépend de l’histoire de chacun, et de la façon dont il est accompagné. Chaque deuil est unique.

Le déni

Dans un premier temps se manifeste un déni de la réalité : “ Ce n’est pas possible, ce qui arrive n’est pas vrai, je n’y crois pas…” Ce refus d’accepter la réalité constitue une sorte d’auto-défense devant l’inéluctable. Toute notre énergie vitale s’insurge devant une réalité et prétend la nier. Dans un premier temps, c’est une réaction saine, normale, face à ce qui arrive, mais s’y enfermer, ne pas parvenir à la dépasser peut devenir grave. Une fois le premier choc passé, l’évidence va finir par s’imposer.

La colère

Le déni passé laisse souvent place à l’expression de la colère, de la révolte. Un sentiment d’injustice apparaît, d’autant plus intense que la mort est inattendue ou les liens avec le défunt étroits : “ Pourquoi lui ? C’est injuste à son âge, dans sa situation. Pourquoi me fait-il cela ? Qu’ai-je fait pour mériter cela ?… ” Cette étape est spécialement difficile à dépasser. Peut-être parce que, confrontés au problème de la mort, et surtout de cette mort, nous n’avons pas de réponse claire, d’explication naturelle. Nous cherchons un coupable : Dieu, les forces du mal, la société, le corps médical, ou nous-même. Ces manifestations agressives ont besoin de s’extérioriser. Elles sont l’expression d’une forte charge émotionnelle qui doit pouvoir s’alléger. La façon dont la personne est entourée, écoutée, réconfortée, compte beaucoup.

Le marchandage

Le stade de la colère fait place à une sorte de marchandage : “ S’il revivait, tout serait différent, cela ne se passerait pas comme cela, telle étape serait vécue autrement. ” Il s’agit là d’une nouvelle forme de refus de la réalité mais très différente de la première. Elle se raccroche à l’imaginaire pour intégrer ce qui s’est passé mais en imaginant un autre scénario. La personne tente de régler d’anciens contentieux, d’améliorer ce qui a été vécu afin de se
déculpabiliser.

La dépression

Dans la majorité des cas, le travail de deuil passe ensuite par une phase de dépression. Chagrin, découragement, repliement sur soi, marquent cette étape. L’évidence s’est imposée et ses conséquences apparaissent concrètement : soucis familiaux, solitude future, difficultés financières, démarches administratives, etc. De nouveau, la qualité de présence de l’entourage est déterminante pour surmonter cette phase de dépression.

L’acceptation

La dernière phase du travail de deuil est celle de l’acceptation pacifiante. Les grands combats sont passés, les tempêtes apaisées. On s’autorise à vivre sans l’absent et on peut réapprendre à vivre. L’absence est réelle mais elle n’est pas totale. Une autre relation avec le disparu s’instaure. La restructuration intérieure s’achève. De temps à autre, l’émotion peut ressurgir mais ce n’est plus un flot qui submerge tout sur son passage.

Donner du temps au temps

Dans notre monde de l’instantané et de l’éphémère, on voudrait se “ débarrasser ” de la souffrance le plus vite possible. Mais le processus de guérison prend du temps. Négliger ces différentes étapes, c’est risquer de gommer la mort par des paroles trop rapides : “ Il est heureux maintenant, il va nous aider. ” Même si elles sont vraies, elles demandent de donner du temps au temps, le temps de mettre en place une nouvelle relation avec le défunt. Tout ce que son départ a bousculé demande un nouvel équilibre. La vie a repris sa place. Et aimer de nouveau, ce n’est pas trahir celui qui est parti.

Malgré le temps qui a passé depuis le déces de certains de mes proches, je pense chaque jou à eux et ont toujours leurs place dans mon ptit coeur.....je ne les oublierais jamais.....

Baisers étoilés *******

2007-05-27 19:26:47 · answer #1 · answered by La Fée 3 · 2 3

Laisse tomber, l'amour doit rendre heureux. Si tu souffre, c'est que ce n'est pas une bonne relation pour toi. Il t'as dit qu'il ne t'aimais pas.... (en disant qu'il t'aimait beaucoup -traduction: sexuellement-) Il t'as tout dit, mais il suffisait de décrypter, c'est tout. Tu vaut mieux que ca, trouve un homme qui t'aime et qui te respecte.

2016-12-30 03:31:29 · answer #2 · answered by kittie 3 · 0 0

Si on aime vraiment la personne, ce n'est pas "possible", c'est ainsi, c'est tout.

"Faire son deuil" = c'est fait et c'est terminé :)

"Faire sa valise" = tu la fais, ça peut prendre cinq minutes comme des heures selon la personnalité que tu as, mais dans tous les cas, une fois qu'elle est faite, elle est faite et c'est fini, basta, on en parle plus.
"Faire ses devoirs" = tu les fais, ça peut prendre cinq minutes comme des heures selon la personnalité que tu as, mais dans tous les cas, une fois qu'ils sont faits, ils sont faits et c'est fini, basta on en parle plus.

"Faire son deuil" = Tu le fais, ça peut prendre cinq minutes, des heures, des mois ou des années selon la personnalité que tu as, mais dans tous les cas, une fois que le deuil est fait, c'est fait et c'est fini, basta on en parle plus :)

Et si tu ne sais pas quoi faire ce soir, fais ton deuil, c'est une méga superbe activité ! :)


Voilà, tout ça pour te prouver que cette expression n'a absolument aucun sens. J'ai perdu 2 êtres très chers en un an, et si je disais que "j'ai fait mon deuil", ça voudrait dire : "ils sont morts, et alors ? qu'est-ce que ça change puisque mon deuil est fait !"

Les êtres que nous aimons vraiment nous manquent jusqu'à la fin de nos jours. Jusqu'à ce qu'on les rejoigne...

2015-07-31 03:47:07 · answer #3 · answered by Nut 4 · 0 0

Si on a vraiment aimé, je crois qu'on ne pourra jamais tout à fait faire le deuil de cet amour. Après, si l'histoire a été belle et l'amour partagé, les souvenirs restent doux et ne s'effaçent pas, plus même, ils embellisent avec le temps. Par contre, si cette histoire a été malheureuse, il faut tout faire pour gommer tout ce qui nous a fait souffrir pour ne garder que le bon. Le véritable amour, même s'il ne dure pas toujours, reste quelque chose de fort dans nos coeurs et même si on le perd, l'important c'est de l'avoir connu.

2007-05-27 19:03:36 · answer #4 · answered by Nouvelle brune (Opposition) 6 · 1 1

C'est un choix que l'on fait au décès de la personne.

2007-05-27 17:07:06 · answer #5 · answered by Anonymous · 0 0

plus que possible

2007-05-27 21:36:24 · answer #6 · answered by soleil (s'éclipse) now 7 · 0 1

oui ! en passant à autre chose, en évitant de se lamenter sur son propre sort, car pleurer sur quelqu'un qui vous a quitté c'est pleurer sur soi et sur son amour-propre, si bien sûr tu parles d'une relation amoureuse. Si tu parles du deuil dans le sens propre du terme, c'est à dire avec décès de l'être cher, c'est bien autre chose et il faut laisser le temps au temps et garder en soi que le beau que dégageait cette personne.

2007-05-27 20:17:08 · answer #7 · answered by la belle gauloise 7 · 0 1

si faire le deuil c'est oublier, non on ne peut oublier quelqu'un que l'on a aimé - mais ne pas oublier au fond de son coeur ne veut pas dire se livrer à un chagrin éternel à moins d'être masochiste ! La vie est là, il faut honorer le présent et vivre normalement et puis tout rentre en place

2007-05-27 18:19:59 · answer #8 · answered by Anonymous · 0 1

C'est difficile mais ce sont les années qui jouent un grand rôle et selon tes occupations sort pour voir de belles choses cinéma restaurants parcs voyages si tu peux en six mois j'ai du faire face trois fois je n'oublie pas mais je sais que je dois vivre cela ne les fera pas revenir si on s'apitoie sur son sort

2007-05-27 18:18:32 · answer #9 · answered by angemarie 6 · 0 1

Je pense en tout cas qu'il faut parfois beaucoup de temps. Trop de temps......
Par contre, si l'on est jeunes , je ne pense pas que l'on n'arrive jamais à faire le deuil de ladite personne. Bisous.

P.-S. Je parle d'une personne vivante bien sûr.

2007-05-27 17:37:45 · answer #10 · answered by Anonymous · 0 1

tu a raison ce n'est pas facile de faire son deuil

2007-05-27 17:00:05 · answer #11 · answered by Mr.x 6 · 0 1

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