Ta question me rappelle le livre ( que je conseille aux vrais curieux de lire ) " Conversations avec Dieu " ( Neale D. Walsch )
Voici un extrait :
" J'ai tant de choses à demander. J'ai tellement de questions. Je suppose que je devrais commencer par les grandes, les plus évidentes. Comme celle-ci pourquoi le monde est-il dans un tel état ?
De toutes les questions que l'homme a posées à propos de Dieu, c'est la plus fréquente. Il la pose depuis le début des temps. Depuis le premier instant, tu as voulu savoir pourquoi cela doit-il être ainsi.
La formulation classique de la question est habituellement quelque chose comme : Si Dieu est perfection et amour, pourquoi Dieu a-t-Il créé la peste et la famine, la guerre et la maladie, les tremblements de terre, les tornades et les ouragans, et toutes sortes de désastres naturels, de profondes déceptions personnelles et de calamités mondiales?
La réponse à cette question réside dans le plus profond mystère de l'univers et la signification la plus élevée de la vie.
Je ne montrerais pas Ma bonté si je ne créais que ce que tu appelles la perfection tout autour de toi. Je ne montrerais pas Mon amour si je ne te laissais pas démontrer le tien.
Comme Je l'ai déjà expliqué, tu ne peux faire montre d'amour à moins de pouvoir faire montre de non-amour. Une chose ne peut exister sans son contraire, sauf dans le monde de l'absolu. Cependant, le royaume de l'absolu n'était suffisant ni pour toi ni pour Moi. J'existais là, dans le toujours, et c'est de là que tu viens, toi aussi.
Dans l'absolu, il n'y a aucune expérience, que de la connaissance. La connaissance est un état divin, mais la plus grande joie se trouve dans l'être. Être, cela ne s'atteint qu'à travers l'expérience. L'évolution est telle : connaître, faire l'expérience, être. C'est la Sainte Trinité - la Trinité qu'est Dieu.
Dieu le Père est la connaissance : le parent de toute compréhension, celui qui engendre toute expérience, car tu ne peux faire l'expérience de ce que tu ne connais pas.
Dieu le Fils est l'expérience : l'incarnation, l'action de tout ce que le Père connaît de Lui-même, car tu ne peux être ce dont tu n'as pas fait l'expérience.
Dieu le Saint Esprit est l'être : la désincarnation de tout ce dont le Fils a fait de Lui-même l'expérience; le fait, simple et exquis, d'être, qui n'est possible que dans la souvenance d'avoir fait l'expérience et de connaître.
Ce simple fait d'être est la béatitude. C'est l'état de Dieu après qu'Il Se soit connu et qu'Il ait fait l'expérience de Soi. C'est ce à quoi Dieu aspirait au commencement.
Bien entendu. tu n'as plus à te faire expliquer que le fait de décrire Dieu en termes de père et fils n'a rien à voir avec le sexe. J'utilise ici le langage pittoresque de vos textes sacrés les plus récents. Des textes sacrés beaucoup plus anciens plaçaient cette métaphore dans un contexte de mère et fille. Ni les uns ni les autres ne sont justes. Ton esprit est à même de saisir la relation en termes de parent et de progéniture, entre ce-qui-donne-naissance-à et ce-qui-prend-naissance.
En ajoutant la troisième partie de la Trinité, on obtient cette relation Ce qui donne naissance à -- Ce qui prend naissance -- Ce qui est.
Cette réalité trine est la signature de Dieu. C'est le modèle divin. Le trois-en-un se trouve partout dans les domaines du sublime, Il est impossible d'y échapper en ce qui concerne le temps et l'espace, Dieu et la conscience, ou toutes les relations sublimes. D'autre part, tu ne trouveras la Vérité trine dans aucune des relations rudimentaires de la vie.
Tous ceux qui sont en contact avec ces relations reconnaissent la Vérité trine dans les relations subtiles de la vie. Certains de vos spécialistes de la religion ont décrit la Vérité trine comme étant le Père, le Fils et le Saint Esprit. Certains de vos psychiatres utilisent les termes supra-conscient, conscient et subconscient. Certains de vos spiritualistes disent esprit, corps et âme. Certains de vos scientifiques voient de l'énergie, de la matière et de l'éther. Certains de vos philosophes disent qu'une chose n'est vraie pour vous que si elle est vraie en pensée, en parole et en action. Au niveau du temps, vous en considérez trois passé, présent, futur. De même, vous percevez trois moments avant, maintenant et après. En termes de relations spatiales, que vous considériez les points de l'univers ou de votre propre chambre, vous reconnaissez ici, là et l'espace entre les deux.
Dans le monde des relations rudimentaires, vous ne reconnaissez aucun "intermédiaire". C'est parce que les relations rudimentaires sont toujours des dyades, tandis que les relations du domaine supérieur sont invariablement des triades. Par conséquent, il y a gauche-droite, haut-bas, gros-petit, rapide-lent, chaud-froid, et la plus grande dyade jamais créée mâle-femelle. Ces dyades ne comprennent aucun intermédiaire. Une chose est ceci ou cela, ou une version plus ou moins grande en relation avec l'une de ces polarités.
Dans le domaine des relations rudimentaires, aucun concept ne peut exister sans son contraire. La plus grande part de votre expérience quotidienne tire ses fondements de cette réalité.
Dans le domaine des relations sublimes, rien de ce qui existe n'a de contraire. Tout Est un et tout évolue de l'un à l'autre en un cercle sans fin.
Le Temps est l'un de ces domaines sublimes dans lequel ce que tu appelles le passé, le présent et le futur existent de façon interrelationnelle. C'est-à-dire ce ne sont pas des contraires, mais plutôt des parties du même tout; des progressions de la même idée; des cycles de la même énergie; des aspects de la même Vérité immuable. Si tu en conclus que le passé, le présent et le futur existent en un seul et même "temps", tu as raison. (Mais ce n'est pas le moment de parler de cette question. Nous pourrons l'aborder de façon beaucoup plus détaillée quand nous explorerons tout le concept du temps; ce que nous ferons plus tard.)
Le monde est dans l'état où il se trouve parce qu'il ne pourrait en être autrement dans le domaine rudimentaire de la matérialité. Les tremblements de terre et les ouragans, les inondations et les tornades, ainsi que les autres phénomènes que vous appelez désastres naturels, ne sont que des mouvements des éléments d'une polarité à l'autre. Tout le cycle naissance-mort fait partie de ce mouvement. Ce sont les rythmes de la vie, et toute la réalité rudimentaire leur est soumise, car la vie même est un rythme. C'est une vague, une vibration, une pulsation au cœur même de Tout Ce Qui Est.
La maladie et le mal-être sont des contraires de la santé et du bien-être, et c'est sur votre ordre qu'ils se manifestent dans votre réalité. Vous ne pouvez tomber malades sans, à un certain niveau, vous rendre malades, et vous pouvez recouvrer la santé, en un instant il suffit de le décider. Les profondes déceptions personnelles sont des réactions que vous avez choisies, et les calamités mondiales sont les résultats d'une conscience mondiale.
Ta question laisse entendre que Je choisis ces événements, que c'est Ma volonté et Mon désir de les provoquer. Cependant, Je ne fais pas arriver ces choses, Je Me contente de vous observer en train de les faire. Et Je ne fais rien pour les arrêter, car ce serait contrecarrer votre volonté. En retour, cela vous priverait de l'expérience de Dieu, qui est l'expérience que vous et Moi avons choisie ensemble.
Par conséquent, ne condamne pas tout ce que lu qualifierais de mauvais en ce monde. Interroge-toi plutôt sur ce que tu as trouvé mauvais à propos de ces choses, et ce que tu veux faire pour les changer, s'il y a lieu.
Interroge l'intérieur, plutôt que l'extérieur, en te demandant "De quelle partie de mon Soi est-ce que Je veux faire l'expérience, à présent, devant cette calamité? Quel aspect de l'être est-ce que Je choisis d'invoquer?" Car la vie n'est qu'un outil de ta propre création, et tous ses événements ne sont que des occasions, pour toi, de décider et d'être Qui Tu Es.
C'est vrai pour toutes les âmes : tu vois donc qu'il n'y a aucune victime dans l'univers, il n'y a que des créateurs. Tous les Maîtres qui ont foulé le sol de cette planète savaient cela. C'est pourquoi aucun d'eux ne s'est pris pour une victime, bien que plusieurs aient été crucifiés.
Toute âme est un Maître, bien que certaines ne se rappellent pas leurs origines ou leur héritage. Cependant, chacune crée, à chaque instant appelé maintenant, sa situation et les circonstances de sa vie, en fonction de son propre but et de la rapidité avec laquelle elle se rappelle.
Ne juge donc pas la voie karmique parcourue par un autre. N'envie pas le succès, ne plains pas l'échec, car tu ne sais pas ce qu'est le succès ou l'échec aux yeux de l'âme. N'appelle une chose ni calamité, ni événement joyeux, avant d'avoir décidé, ou été témoin, de la façon dont elle est utilisée. Car une mort est-elle une calamité si elle sauve la vie de milliers de gens? Une vie est-elle un événement joyeux si elle n'a causé que de la peine? Même cela, tu ne dois pas le juger, mais toujours le garder pour toi et laisser faire les autres.
Cela ne veut pas dire ignorer un appel à l'aide, ni le besoin de ta propre âme de travailler au changement d'une situation ou d'une condition. Cela veut dire agir en évitant les étiquettes et les jugements. Car chaque situation est un cadeau et dans toute expérience est caché un trésor.
Il y avait jadis une âme qui se savait lumière. Comme c'était une âme neuve, elle avait hâte de faire des expériences. "Je suis la lumière, disait-elle. Je suis la lumière." Mais elle avait beau le savoir et le dire, cela ne remplaçait pas l'expérience de la chose. Et dans le royaume d'où émergeait cette âme, il n'y avait que de la vie. Chaque âme était grande, chaque âme était magnifique et chaque âme luisait de l'éclat de Mon imposante lumière. Alors, la petite âme en question était comme une chandelle au soleil. Au milieu de la plus grande lumière (dont elle faisait partie), elle ne pouvait ni se voir, ni faire elle-même l'expérience de Qui et de Ce Qu'Elle Est Vraiment.
Alors, cette âme se mit à aspirer de plus en plus à se connaître.
Et si grande était son aspiration qu'un jour Je lui dis: "Sais-tu, Petite, ce que tu dois faire pour satisfaire ton aspiration?"
"Quoi donc, Dieu? Quoi? Je ferais n'importe quoi!" dit la petite âme.
"Tu dois te séparer de nous, lui répondis-Je, puis tu dois invoquer l'obscurité sur toi."
"Qu'est-ce que l'obscurité, ô Divin?" demanda la petite âme.
"C'est ce que tu n'es pas", lui répondis-Je, et l'âme comprit.
Alors, c'est ce que fit l'âme : elle se détacha du tout, mais oui, et se rendit même dans un autre royaume. Et dans ce royaume, l'âme avait le pouvoir d'invoquer dans son expérience diverses sortes d'obscurité. C'est ce qu'elle fit.
Mais au milieu de toute l'obscurité, elle s'écria : "Père, Père, pourquoi m'as-Tu abandonnée?" Tout comme tu l'as fait, toi, à tes heures les plus sombres. Mais Je ne t'ai jamais abandonné, Je te suis toujours fidèle, prêt à te rappeler Qui Tu Es Vraiment, prêt, toujours prêt, à te ramener chez toi.
Par conséquent, sois une lampe dans l'obscurité et ne la maudis pas.
Et n'oublie pas Qui Tu Es au moment où tu seras encerclé par ce que tu n'es pas. Mais loue la création, au moment même où lu cherches à la changer.
Et sache que ce que tu feras au moment de ta plus grande épreuve sera peut-être ton plus grand triomphe. Car l'expérience que tu crées est une affirmation de Qui Tu Es - et de Qui Tu Veux Etre.
Je t'ai raconté cette histoire (la parabole de la petite âme et du soleil) pour te permettre de mieux comprendre pourquoi le monde est comme il est, et comment il peut changer dès l'instant où chacun se rappelle la divine vérité de sa réalité la plus élevée.
Alors, il y a ceux qui disent que la vie est une école et que ces choses que tu observes et dont tu fais l'expérience dans ta vie sont destinées à ton apprentissage. J'ai déjà parlé de cela et Je te le redis :
Tu n'es pas venu en cette vie pour apprendre quoi que ce soit : tu n'as qu'à démontrer ce que tu sais déjà. En le démontrant, tu vas le dépasser et te créer à nouveau, à travers ton expérience. Ainsi, tu justifieras la vie et lui donneras un but. Ainsi tu la sanctifieras. "
Puis la conversation continue avec la question :
" Es-tu en train de me dire que toutes les mauvaises choses qui nous arrivent, nous les avons choisies? Es-tu en train de me dire que même les calamités et les désastres du monde, nous les créons, à un certain niveau, afin de pouvoir "faire l'expérience du contraire de Ce Que Nous Sommes"? Et si c'est le cas, est-ce qu'il n'y a pas un autre moyen moins pénible (pour nous-mêmes et pour les autres) de nous créer des occasions de faire l'expérience de nous-mêmes ?
Tu as posé plusieurs questions et elles sont toutes bonnes. Prenons-les une à une. "...............
je ne donnerai pas la suite car ce serait trop long. Continues ta recherche en lisant le livre si tu veux.
2007-05-19 09:14:09
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answer #1
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answered by Anonymous
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