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philosophie

2007-05-16 10:06:55 · 4 réponses · demandé par thiendou mbaye 1 dans Arts et sciences humaines Philosophie

4 réponses

la philosophie en tant que science de l'être explique que l'être est tout ce qui a été, est et sera, et c'est aussi ce que certains appellent dieu ou la vie ! dieu ou la vie ou l'être se manifeste du plus subtil au plus grossier pour manifester la conscience de soi dans la forme et reconnaître cette conscience et méditer sur le sens du je suis, c'est répondre au commandement de la vie ou de dieu qui cherche à éveiller la conscience partout ...
l'homme dans le processus de l'évolution, c'est à dire du retour de la forme à la conscience du soi est le maillon de la chaîne évolutive qui prend conscience de son existence propre comme individualité d'abord et comme unité isolée retirée dans le soi "enfin" que je mets entre guillemets pour bien montrer que je n'ai pas dit ensuite, devenant par là même omniscient d'après les enseignements de patanjali qu'on reconnaît en général comme le père du yoga, yoga qui signifie union, entendez par là union du soi ou esprit conscient avec le non soi ou forme ...

depuis patanjali, plusieurs maîtres sont venus pour rétablir les valeurs de l'enseignement sur la conscience, qui se perd régulièrement et qu'il convient de restaurer et de remettre au goût du jour, et gautama bouddha par exemple a expliqué que le seul moyen pour illuminer le mental était la méditation et personne ne l'a jamais contredit depuis ...
descartes autre exemple explique comment, en dépassant le mental, ce qu'il fait en remettant en doute toutes les informations que le mental nous transmet, comment il entre dans la conscience du je suis qui est l'être et qui est la claire lumière de l'intuition qui est aussi la connaissance véritable qui permet de remettre en ordre tout ce qui a été nié ou contesté auparavant au niveau du mental ...
c'est que, une fois que le mental est illuminé, ben on y voit beaucoup plus clair forcément !
la méditation sur la lumière, ENSUITE, qui est l'être non pas véritable mais celui qui véritablement fait le lien entre le soi et le non soi, et qui est la l'âme elle-même ou christ selon les traditions, permet de se connaître en tant qu'être spirituel individualisé, qui émane la lumière de lui-même sans en être jamais affecté,
c'est cette connaissance de soi, en tant que mental, âme et esprit qui est la totalité de la connaissance car l'univers tout entier est construit sur ce mode, tout comme l'atome, et l'homme qui est l'intermédiaire entre les deux ...
la reconnaissance de cette analogie, c'est à dire du soi qui se manifeste autant dans l'univers que dans l'atome, conduit à la conscience d'unité qui permet d'accéder à des expériences plus subtiles, comme la conscience de groupe, qui est plus que la conscience d'unité eh oui ! c'est un paradoxe pour certains, ou la conscience de brahma qui construit des mondes ...

tout est donc l'être et tout est contenu dans l'être ! et si la connaissance de tout fait aussi partie du tout alors elle est une de ses expressions qu'on peut reconnaître en méditant sur le sens des mots "je suis omniscient" qu'on peut varier à l'infini comme en disant par exemple "je suis tout ce que je dois savoir à chaque instant" ou "je suis le pouvoir de la lumière illuminant tout partout" selon l'ambition de l'être individualisé qui pérégrine dans la forme ...
il n'y a pas d'autre enseignement que celui-là et aucun livre n'en contiendra jamais autant puisque l'être individualisé dans la forme est toute la bibliothèque des mondes à lui tout seul à chaque instant !
je suis le seul maître parce que je n'ai aucun disciple puisque tous ceux qui me croisent sont des maîtres et "osez être" est le seul commandement de la sagesse éternelle !

de la même manière, dans les vedas qui sont l'enseignement de la philosophie en inde, tout est un commentaire du seul mantra universel qui seul, vaut la peine d'être entendu et médité : Je Suis Cela et tout ceci est Cela !

la connaissance se perd, et j'arrêterai là, au moment où quelqu'un croit que c'est par l'expérience qu'on fait retour à la conscience de soi, alors que c'est la conscience qui est la source de l'expérience, et je le répète encore une fois : c'est en disant Je Suis Cela qu'on accède à Sa conscience, et non pas quand on a accédé à Sa conscience par je ne sais quelle expérience qu'on peut enfin le dire, ce qui signifie certainement que la connaissance s'est perdue quand on a vu des livres apparaître ...

paix et sourires joyeux !

2007-05-17 10:53:38 · answer #1 · answered by maricimaraj 7 · 0 0

La philosophie du Bouddha Sakyamouni !

2007-05-17 00:27:46 · answer #2 · answered by sukha 3 · 0 0

La Pensée grecque présentait la philosophie comme la belle totalité d’une connaissance ne perdant jamais de vue l’auto-compréhension de la vie et d’une sagesse aspirant à l’universel, et à l’objectivité. A la totalité de l’Être répond la totalité de la connaissance de l’Être. La pensée moderne a plutôt mis l’un à côté de l’autre. Pour caricaturer on dira : aux scientifiques le savoir qui donne la maîtrise de la Nature, aux philosophes la sagesse d’une vie en accord avec la Nature. La totalité envisagée par les philosophes anciens est donc disséquée, dans le développement de la science moderne, en autant de régions que de sciences.
Cela n’enlève pourtant pas l’identification de la connaissance à la science. Au XIXème siècle, au temps du positivisme d’Auguste Comte, il est admis que la science est la seule entreprise capable de délivrer une connaissance valide. Si donc la philosophie subsiste, c’est toujours en annexe, comme réflexion sur la science. On peut lui accorder aussi, à la rigueur, l’étude de la morale, de la religion, de la sagesse : il faut bien qu’on lui trouve un os à ronger à ce philosophe ! Tout domaine qui est en passe d’acquérir un statut positif (au sens du positivisme) tombe du côté des sciences.

2007-05-16 10:19:27 · answer #3 · answered by ? 7 · 0 0

je recopie un article. Le bouquin est indigeste , je l'avais emprunté, six volumes de milles pages. J'ai renoncé

La préface de François Dagognet


Les livres de philosophie actuellement s'accumulent. Il faudrait s'en réjouir, s'ils ne se ressemblaient pas. Mais ils ne sortent pas assez d'un cadre ou d'un espace convenu qui, à leur insu, les détermine ou du moins les oriente.
Le texte de Christian Godin — d'une audace sans pareille, avec une belle et rare violence — brise ce carcan.
Sur des bases neuves — celles de notre monde, traversé par une technique mondialisée, animé par une science en perpétuel dépassement, fêté par un art qui brise ses limites — sera réactualisée une philosophie d'inspiration hégélienne.

Mais insistons d'abord sur les rejets qui donnent tant de feu à ce texte programmatique :
Les philosophies de notre temps ont perdu ou refusé la totalité qui seule pourtant donne sens. Elles ont descendu en conséquence une pente nihiliste qui conduit au fragment, à la différence, au singulier, à la marge, parfois même au presque rien. Elles ont craint l'immense qu'il est facile de tenir pour creux ou de rendre équivalent à l'une de ces généralités qui ne contiendraient que du vague.
Corrélativement, elles ont rejeté le système et lui ont préféré l'aphorisme ou les miettes ou le particulier. Il s'ensuit l'afflux des préfixes quisignent la brisure (les dis-, les dif-, les dé-, à la place des syn- et des con-, indicateurs de la conspiration et des liens avec l'ensemble).
Christian Godin fulmine. Il s'en étonne d'autant plus que notre monde aurait dû inspirer l'élan contraire, puisque, partout, la totalité s'y manifeste. Mais pourquoi ce retrait d'un réel que, parfois, on feint de retrouver, alors que le philosophe s'en est éloigné ? Retenons une des nombreuses explications que le texte analyse : la totalité a été confondue avec " le totalitarisme", bien que celui-ci soit plutôt son opposé, puisque, avec lui, il s'agit de la tyrannie d'une partie qui brise le tout et abîme la communauté. On a encore rapproché la totalité du syncrétisme qui fond les éléments et donc les méconnaît, ou encore il s'agit d'une vue globalisante qui nous mène là où, sans doute, " toutes les vaches sont noires" ; pire encore, on a vu en ce projet une sorte d'illuminisme de type swedenborgien, non critique et transcendant ce qu'il prétend assumer.
Les philosophies les plus classiques sont également récusées et justement illégitimées : elles nous conduisent d'ailleurs dans l'impasse où s'attardent nos modernes.
Ni Descartes ni Kant ne résistent à la tempête qui secoue la philosophie. L" ego" cartésien participe à la " détotalisation", le cogito naissant de la séparation d'avec le monde ; il s'emploiera à en reconstruire un, assurément, mais appauvri, fictif et trop soumis à la subjectivité qui en décide. Pour les mêmes raisons est récusé le transcendantalisme kantien, ainsi que tous ceux qui ne s'inquiètent que de la recherche des fondements (ou encore des origines). Le philosophe est invité, tout au contraire, à vivre l'émergence et le déploiement du contenu, au lieu de s'attarder sur les préalables ou les conditions de possibilité, d'autant que ces recherches le reconduisent vers la pure pensée. Retenons plutôt la formule selon laquelle " c'est le pensé qui fait la pensée" (et non l'inverse).
Enfin, ces philosophies, en dépit de leur point de départ audacieux (elles sont décidées à s'inspirer de principes premiers et fondateurs), aboutissent au pire, c'est-à-dire à limiter la connaissance et à l'enfermer dans un champ qu'elles ne sauraient quitter.
Les philosophies du langage ne sont pas épargnées, arguments à l'appui. Pour ceux qui soutiennent que " l'être est le langage", ils sont pris dans un piège, car ils retombent assez vite dans les mailles de l'idéalisme le plus classique, avec cette nuance que notre monde est encore plus volatilisé. L'hermétisme s'en suivra inévitablement : le penseur s'enfermera dans la forêt des mots (ou des idiotismes) afin de combler le vide, à moins qu'il ne préfère un formalisme de type séméiologique ou encore des débordements herméneutiques sans fin.


Mais quelle est la moisson, une fois l'ivraie écartée? Nous tenons, en effet, à rassurer le lecteur: il ne risque pas de stationner dans le "négatif". Qu'il s'attende désormais à la joie que seule délivre l'architectonique. Avec une philosophie de la totalité, nous sommes assurés que la récolte ne décevra pas.
De ce travail herculéen, nous retiendrons au moins trois grandes prouesses : la première consiste à nous procurer l'exhaustion. Rien ne manquera, par principe : ni les premières totalités qui relèvent de l'imaginaire et engrangent le symbolique, ni les images et les mots qui ont orchestré la totalité, ni les totalités empiriques et partant manquées (au rang desquelles il faut compter le projet encyclopédique - une encyclopédie qui n'en finira pas de devoir se compléter et de prévoir des ajouts ou compléments), ni les globalisantes, comme la religion qui rentre dans ce cadre (car le globalisme n'est pas tout à fait la totalité, laquelle ne procède que par concepts), ni même les multiples tentatives de détotalisation car Christian Godin les fait rentrer dans son Arche de Noé, ni même les asystématiques qui s'avèrent, à leur tour et à leur insu, d'intrépides systématiciens, ni les totalités en cours, ni les totalités de type oriental, etc.
Bref, nous sommes mis en présence d'un ensemble torrentiel, qui donne au philosophe-lecteur la joie, celle que procure un tout, débordant mais contrôlé.
Seconde prouesse : la totalité définit l'âme même de la philosophie qui se reconnaît en elle. Mais cette totalité ne se caractérise pas comme un bloc : en elle scintillent des différences comme des parties. Il importe de concevoir que, hors du tout, il n'y a d'ailleurs pas de parties ; celles-ci n'existent que par et en lui. En conséquence, Christian Godin — en vue de constituer sa philosophie de la totalité des totalités — se doit de répartir les totalités nécessairement séparées et repérées. La totalité ne peut pas être une ou monolithique.
Les systèmes qui ont réfléchi différemment la totalité sont d'abord représentifiés et surtout regroupés selon une partition originale, puisque sont rapprochés ceux qu'on aurait pu croire éloignés et, inversement, sont disjoints ceux qu'on jugeait proches. Ici, nous bénéficions d'une distribution qui relève d'une philosophie au second degré. Quatre groupes ont été envisagés : les philosophies de la totalité actuelle, celles de la totalité impossible, celle de la totalité refusée et celles de la totalité potentielle. Travaillons, en conséquence, à revoir nos grilles, déclassons et reclassons!
Enfin et surtout nous avons quitté l'histoire de la philosophie traditionnelle, l'historiographique, la doxographique ou encore la triste (bien que parfois savante) monographique. Nous sommes invités à penser "une philosophie des philosophies". Nietzsche rejoint audacieusement Leibniz, et nous l'acceptons, tant il importe de revoir "les parentés" et les proximités. La discussion topographiante des systèmes reste d'ailleurs ouverte : nous en profitons pour nous interroger sur la place d'Auguste Comte que nous aurions situé ailleurs.
Troisième prouesse et non la moindre — la science, l'art et l'histoire définissent la cohorte des totalités réalisées, chacune avec sa spécificité. Mais l'art peut tolérer l'inachevé ou même ne nous offrir que des ruines, voire supporter une mutilation, telle celle d'une statue à laquelle manquerait la tête. Cette absence ou cette sorte de lacune ne nuit pas à l'oeuvre (en somme, si la partie renvoie toujours à la totalité — la pars totalis —, la totalité peut, par sa puissance, se dispenser de telle ou telle partie).
La science, elle aussi, même lorsqu'elle semble se borner à un fragment ou entrer dans le minuscule (l'aile d'un papillon, la poussière, les seules traces), se lie encore et plus que jamais à la totalité dans laquelle nous entrons alors par "la porte étroite".
La totalité équivaut au rationnel qu'il ne faut ni craindre ni diminuer, puisque avec lui et avec lui seul, se réconcilient le concept et le réel.


Projet titanesque ou pharaonique, glissera le sceptique, trop content d'entraver un teldéploiement. Mais, si on l'empêche ou le nie, il faut en accepter les conséquences, notamment la mort de la philosophie, parce qu'elle consiste justement en cette assomption (herculéenne) qui ne laisse rien en dehors d'elle et qui entend appréhender le réel en son entier.Pourquoi s'en tenir à ce qui est cassé, isolé, morcelé? Nous craignons trop que ceux qui perdent le monde, à force de le rétrécir ou de le borner, ne soient conduits dans les impasses de la subjectivité — l'enfer qui attend ceux qui ont refusé la voie royale qui nous porte sur les sommets, là où tout peut se découvrir et où rien n'est exclu. Nous avons tenu à indiquer au lecteur quelques repères, le chemin à emprunter pour entrer dans cette immensité qui nous sauve des théories souvent trop repliées ou trop réduites.
A la manière de saint Jean-Baptiste, nous annonçons la nouvelle d'une OEuvre inhabituelle, d'une étonnante vigueur et dont la vastitude n'est pas le moindre mérite.

2007-05-16 10:11:41 · answer #4 · answered by Hades et Persephone 7 · 0 0

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