Un électroencéphalogramme ou EEG (électrodes posées sur le crane enregistrant l'activité des neurones cérébraux) permet d'identifier le passage entre somnolence et sommeil (cf infra).
Dans les unités de neurologie étudiant le sommeil et ses pathologies, on utilise la polysomnographie.
C'est l'association d'un EEG (activité cérébrale) d'un electromyogramme (activité musculaire) au niveau occulaire et périphérique (muscles des jambes ou du cou) et d'une caméra vidéo. On y ajoute éventuellement fréquence cardiaque, fréquence respiratoire...
L'enregistrement permet de corréler les mouvements des membres et des yeux, à l'activité cérébrale et ainsi déterminer les phases de veille, de sommeil léger, profond ou paradoxal.
Je ne rentre pas dans les détails mais en gros :
Eveil: l'activité cérébrale est rapide (de fréquence élevée) peu ample et désynchronisée (forme irrégulière, variable d'une région du cerveau à une autre).
Somnolent : apparition d'une activité neuronale plus lente et régulière : l'activité alpha. Elle disparaît à l'ouverture des yeux.
Sommeil léger : l'activité alpha diminue en amplitude et en fréquence pour arriver à quelques cycles par seconde et à une amplitude et une régularité variable : c'est l'activité thêta, accompagnée d'autres types d'onde.
Sommeil profond: les ondes lentes sont de plus en plus nombreuses. Elles constituent l'activité delta qui est lente (un cycle par seconde) et de grande amplitude.
Le sommeil paradoxal : l'activité éléctrique du cerveau est rapide, de faible amplitude. Il y'a une paralysie des muscles à l'exception des globes occulaires hyperactifs (on rêve).
Le tracé polysomnographique permet donc de repérer les différentes phases de sommeil et les réveils nocturnes pour diagnostiquer des maladies associées. (apnées du sommeil, narcolepsie-cataplexie, etc...). Au cours d'une nuit il existe une alternance de ces différentes phases (y compris le réveil, normalement très bref, donc on ne s'en rappelle pas... mais on se rappelle alors de nos rêves si le sommeil paradoxal précède le réveil)
Donc oui on peut déterminer à la seconde prêt l'endormissement et le réveil.
Pour info, le même type de procédé (vidéo-EEG) est utilisé pour caractériser certaines épilepsies en neurologie. On met en relation l'activité cérébrale et les mouvements du corps pour définir le type de crise, mais c'est une autre histoire.
2007-05-17 10:30:54
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answer #1
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answered by Vince 2
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soi-même non, il ya toujours une fraction de seconde où on bascule sans en être conscient (d'où le danger de s'endormir au volant).
mais il y a des techniques médicales qui peuvent enregistrer ce moment.
2007-05-16 07:43:09
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answer #2
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answered by ? 3
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à la fin de ta question...zzzz..ZZZ...
2007-05-18 02:57:47
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answer #3
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answered by finjisse 2
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oui si c'est ma femme, c'est quand elle ne parle plus et crois moi tu t'en appercois vite !!!!
2007-05-16 10:48:35
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answer #4
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answered by Roue Libre 7
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il y a un cas où c'est possible
on met la personne sur un ring de boxe face à mike tyson et on attend un peu
à un instant précis: la personne s'endort immédiatement et tout le monde peut le constater
2007-05-16 08:49:52
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answer #5
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answered by jam63112 6
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Selon les différentes théories, le sommeil serait nécessaire pour deux types de fonctions:
Pour les besoins internes de l'organisme et pour répondre aux nécessités de l'environnement. A reposer le corps et l'esprit, bien sûr, mais pour cela une longue séance de relaxation ou de demi-sommeil pourrait suffire. D'ailleurs, un individu jeune et en bonne santé passe la moitié de la nuit entre sommeil léger et somnolence, plus quelques instants d'éveil, le temps de se retourner pour assurer une bonne circulation sanguine.
Il existe différents types de sommeil : on en distingue trois : le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil paradoxal.
- le sommeil dit léger qui correspond aux stades 1 et 2 qui débutent le sommeil. L'activité du cerveau se ralentit peu à peu et des figures caractéristiques témoignent de chaque état les "pointes vertex" pour le stade 1 et les fuseaux ou les complexes K pour le stade 2.
- le sommeil profond ou sommeil lent profond, durant près d'un quart de la nuit, correspond aux stades 3 et 4. Alors, la respiration ralentit et la tension baisse, les muscles se relâchent, laissant vibrer le voile du palais qui produit un ronflemen Il voit le ralentissement de l'activité cérébrale s'accentuer, et tandis que le cortex cérébral recharge ses batteries, les hormones de croissance s'attaquent aux réparations tissulaires. Dire que le sommeil est réparateur n'est pas une image. En effet apparaissent des vagues de plus en plus amples et de plus en plus longues d'ondes lentes ou ondes delta à l'EEG. Il en faut 20 % sur une période donnée pour parler de stade 3 et 50 % pour parler de stade 4.
- Le reste de nos nuits se passe en état de sommeil paradoxal C'est un état dans lequel le dormeur est difficile à réveiller, son tonus musculaire est aboli, les muscles sont totalement relâché, alors que son cortex cérébral, cerveau pensant est aussi actif qu'en stade 1. On reconnaît le sommeil paradoxal également à la présence de salves de mouvements des yeux, appelés mouvements oculaires rapides (REM ou Rapid Eye Movement sleep).
Le sommeil léger et le sommeil profond constituent le sommeil lent (ou sommeil non-REM) par opposition au sommeil paradoxal (ou sommeil REM).
Le rôle de cette phase des rêves qui revient quatre ou cinq fois par nuit, est bien énigmatique. La théorie dominante chez les neurologues est qu'elle sert à réactiver les neurones sollicités au cours de la journée précédente pour renforcer les connexions neuronales et les imprimer dans la mémoire. Cependant, un neurologue de l'université du Wisconsin, Giulio Tononi, affirme le contraire: le sommeil ne sert pas à se souvenir mais à oublier. Environ mille fois par nuit, des milliards de neurones ont en même temps un sursaut d'activité non-REM d'une seconde qui décroît au fil de la nuit jusqu'à disparaître juste avant le réveil. Et après chacun de ces sursauts, le cerveau devient totalement silencieux. Pour Tononi, il s'agit d'un moyen d'affaiblir progressivement les connexions entre neurones (les synapses) ne laissant subsister que les plus fortes. Ainsi, le cerveau ferait du tri pour ménager une place précieuse en oubliant toutes les informations inutiles emmagasinées dans la journée. Si Tononi a raison, le sommeil paradoxal n'a toujours pas d'explication.
Selon la durée (nuit plus ou moins courte), la qualité du sommeil (sommeil profond et paradoxal effectués avec ou sans coupure), vos réveils seront agréables ou détestables. Nous sentons là toute la difficulté à rassembler tous les paramètres favorables à un bon réveil. Nous ignorons les avantages liés au cumul et à la répétition quotidienne prolongée sur plusieurs semaines, de telles conditions d’éveil.
En espérant avoir répondu à ta question...
Amicalement...
2007-05-16 07:56:19
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answer #6
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answered by ๑۩۞۩๑Lou.Gorp๑۩۞۩๑ 7
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médicalement c'est possible
2007-05-16 07:47:26
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answer #7
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answered by arelia02 2
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En enregistrement polysomnographique, oui
2007-05-16 07:42:01
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answer #8
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answered by BRNA 5
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