la philosophie a t-elle toujours sa place dans un monde de sciences ?

Answer 1

Plus que jamais. Si la moralité est une sorte de philosophie, je dirai que c'est "le code de conduite" idéale" de la science.

Answer 2

la philosophie est une tournure d'esprit qui amène aussi l'homme à se poser et résoudre des questions.
Elle se pratique avec la meme rigueur.
pourquoi penser qu'il n'y a pas de place pour les 2, ou que la science anhilie la philosophie?
Meme plus : un scientifique ne peut il pas etre philosophe?
et vice et versa?
Pourquoi vouloir compartimenter les individus dans des spécialités?
C'est peut etre ça qui nous menace : la spécialisation

Answer 3

Elle est la mère des sciences
Si elle disparaît,les sciences deviendront orphelins

Answer 4

"Science sans conscience, n'est que ruine de l'âme"
Cette phrase de Rabelais est toujours d'actualité il me semble.
Par contre je trouve indispensable, vue la place de la science dans notre société, que les philosophes aient une très solide culture scientifique pour ne pas parler dans le vide. Je suis souvent sidéré en m'apercevant que la plupart de nos philosophes actuels n'ont pas du tout intégré les révolutions conceptuelles que constituent la relativité et la physique quantique, n'ont qu'une compréhension partielle de la génétique et de la biologie en générale, ignorent souvent en quoi consiste le travail des mathématiciens contemporains.
Les seuls à m'apprendre un peu de philosophie des sciences sont les scientifiques eux mêmes. C'est triste...

Answer 5

Le philosophe a toujours été celui qui cherche à comprendre ce que la science n'a pas encore expliqué ; au fur et à mesure que la science progresse, elle explique des phénomènes que la philosophie voyait comme des questions métaphysiques. Questionneur inlassable, il voit de l'essentiel là où il n'y a que de l'inconnu provisoire.

L'astrophysique décrit le commencement de l'univers, la biologie l'apparition de la vie, la paléontologie celle de l'homme ; psychologie et caractérologie peuvent expliquer qui je suis ; il n'y a donc plus de place pour une philosophie enfermée dans son doute comme dans une forteresse dès lors que l'investigation scientifique nous met sur le chemin du savoir.
La philosophie est la recherche de la sagesse, elle tente donc de réaliser un idéal moral. Si je veux penser par moi-même, je dois m'interroger sur le spectacle du monde, je dois "philosopher". Se priver de cet outil de connaissance, c'est s'en remettre à l'action seule, sans se demander si cette action est conforme à la justice, à la liberté et au bonheur de l'homme. Certes, dans notre monde dominé par l'action, le philosophe peut apparaître comme un "empêcheur de tourner en rond", celui qui ne fait que poser des questions, alors que le monde moderne attend des réponses et des certitudes justifiant ses actes. Le philosophe n'aurait plus alors qu'à "se soumettre ou se démettre". La question reste posée, mais en attendant, personne ne peut s'empêcher de philosopher en toute liberté.

Answer 6

Oui Bien sure toujours d'ailleurs sans conscience la science va sa propre perte !

Answer 7

Moins qu'il y a trente ans, je le crains. Et pourtant je ne connais rien de mieux pour apprendre à penser...Pas à réfléchir, ça, les miroirs savent le faire aussi, non, PENSER.

Answer 8

mais oui, t'inquiète pas !
la philosophie existe en soi, c'est à dire dans le soi, ou dans l'être comme tu voudras, et l'être est indestructible ... c'est la vie même ...
et même dans un monde de sciences qui ne sait pas ce que c'est que la vie, la philosophie restera toujours la science de l'être !

mais ceci étant dit, la science aussi existe en soi, et au même titre que la philosophie, elle est, et elle est donc indestructible aussi ...

on a la place qu'on choisit !
j'ai dit !

Answer 9

plus que jamais.
je philosophe donc je suis.

Answer 10

Certainement...