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...quelques excités cassent et brulent des voitures le soir au nom de la liberté ... le futur président se dore la pilule sur un bateau de luxe après avoir bien montré qu'il était proche du peuple ... les socialistes se bouffent le nez puis se la jouent "tout va bien entre nous" ... les UMP jouent encore les victimes même en ayant gagné ... il s'est passé quelque chose de nouveau dans ce pays ???

2007-05-08 05:07:57 · 9 réponses · demandé par Fred 5 dans Politique et gouvernement Élections

9 réponses

Enfin, tout va bien ,je suis sur que vous avez oublié de faire votre piqure de rappel en regardant le "journal" de Jean Pierre Pernault....n'oubliez pas votre lobotomisation quotidienne et surtout gardez en tete que l'on s'occupe bien de vous, dormez bien braves gens

2007-05-08 05:20:32 · answer #1 · answered by cablegom 1 · 2 1

Rien que le train-train habituel !

2007-05-08 12:12:02 · answer #2 · answered by Monkiki 7 · 3 2

Et oui, tout va très bien Madame la Maquise, tout va très bien, tout va très bien.

2007-05-08 12:13:44 · answer #3 · answered by Yzavéka 7 · 1 1

Ce pays est tombé sur la tête !!

2007-05-08 12:11:36 · answer #4 · answered by Blablabla 5 · 2 2

Non, rien de neuf, tout a brûlé. Bizarre!! pas un mot de Ségoléne, du facteur, du moustachu, de Tchernia Bayrou, de la banquière du LCL, de Marie Georges pour condamner les saccages, les mises à sac, les incendies, les vols en réunion et autres. Vous me direz ils peuvent pas, ils discutent déjà du fromage des législatives et qui va garder sa circonscription.
Elle est belle la démocratie de gauche.

2007-05-08 12:48:08 · answer #5 · answered by pilote91 2 · 1 2

Profites en pour attacher ta ceinture, le décollage peut être fort.

2007-05-08 12:29:44 · answer #6 · answered by Fed-up 5 · 0 1

Non; et ce qui ne changera jamais, par exemple, c'est la politique du logement. La différence majeure entre l’âge préhistorique et notre époque, c’est qu’aujourd’hui les gens n’habitent plus chez eux. Ainsi, en France et ailleurs, la plupart des travailleurs voient leur salaire grevé tous les mois de plusieurs milliers de francs pour avoir le droit d’habiter chez soi ; encore y aurait-il moins à rechigner s’il s’agissait d’une cotisation publique, mais il y a quelque humeur à savoir que ce loyer tombant dans des poches privées servira soit à manigancer d’autres investissements et d’autres expulsions, soit à entretenir d’opulents fainéants et leur progéniture. Il va sans dire que je ne m’attaque pas aux petits propriétaires qui mettent un peu de beurre dans leur retraite mais à ces ours d’investisseurs immobiliers.
De l’autre côté, le locataire moyen essaie tant bien que mal de vivre en dépit de cette entrave. SMICARDS travaillant d’arrache-pied sans loisir et n’arrivant pas à joindre les deux bouts, femmes seules élevant comme elles peuvent des enfants à la scolarité sacrifiée, précaires vivant sous la menace d’une expulsion, futur SDF cherchant une bouée de sauvetage, et quiconque en général fait face et à la cherté de la vie et à la cherté des loyers : ces gens sacrifiés sur l’autel de la Sainte Croissance, leur plainte ne monte pas jusqu’aux hauteurs où juchent ceux qui les exploitent. Ceux-là, leur conscience est sauve.
Bien sûr la CAF dispense aux plus démunis sa généreuse provende, fruit de la démocratie sous un Mitterrand soudoyant son électorat : le loyer de ceux qui n’ont rien est payé par l’état. Mais là encore on voit le denier du contribuable - qui pourrait servir à autre chose - graisser la patte de sordides capitalistes. Et plus on y pense, moins c’est admissible. Surtout que l’on qualifie volontiers d’assistés ces pauvres (dont je fais partie, pour me situer) qui ne font rien d’autre que de ne pas verser de loyer, sans appeler exploitant celui qui derrière touche l’allocation de l’état !
Exploité, exploitant : les mots sont jetés. L’immobilier tourne, tout est serein. Qu’on remue un peu la fange, et c’est la guerre : revoilà la lutte des classes, cette fameuse calfeutrée sous la chape de plomb qui recouvre le marxisme, dont la pertinence se vérifie pourtant au quotidien. Car l’investisseur immobilier qui parque des familles dans des locaux superposés de petite taille, question de rendement, pour les traire mensuellement, afin de faire son beurre, gageons qu’il vit, lui, dans une propriété spacieuse où il s’épanouit. Des rôles si bien répartis ne sont pas le fruit du dérèglement d’une société affolée mais diagnostiquent plutôt un schisme franc entre les possédants et les possédés, les exploitants et les exploités. Toutes ces choses sont évidentes mais il faut les appeler par leur nom. C’est le scandale de la démocratie.
Pour en venir au fait, il est impératif, au nom de la justice dont se targue notre démocratie, de fixer très à la baisse le taux maximal autorisé du loyer. C’est un ordre ! Du genre ex-RFA peu après la chute du mur, qui est peut-être tombé du mauvais côté (ceci n’engage que moi). Ce plafond autorisé existe déjà, bien que très élevé, pour empêcher les débordements car nos facétieux propriétaires eussent été capables de nous soutirer encore plus. Il ne reste plus qu’à le rabaisser.
Bien sûr il y a les HLM. Mais le loyer en reste encore trop élevé. De plus, ils ne sont pas assez nombreux, et contribuent à la mise en ghetto d’une partie de la population. Il ne s’agit pas de construire des HLM, mais de transformer tous les logements locatifs en HLM.
Bien sûr de telles dispositions ne semblent pas a priori profitables à l’économie du pays. L’état sera sevré d’impositions sur les revenus locatifs, le prix des locaux s’effondrera pour se rapprocher du prix des murs (ce qu’il vaut) et l’état sera privé de son dividende sur les ventes et les successions, les multiples agences gravitant autour du marché de l’immobilier se retrouveront au chômage, et c’est l’état qui devra financer en partie les entreprises de bâtiment tandis que d’autres mettront la clef sous la porte, sans parler des actionnaires ; c’est tout le marché de l’immobilier qui s’effondrera jusqu’à la base, le secteur le plus florissant après l’armement et le tourisme.
D’un autre côté, le pouvoir d’achat sera accru et les jeunes PME ne seront plus handicapées par leur loyer commercial. Quelques prix chuteront. Tous les frais d’aide au logement seront supprimés. C’est une maigre compensation. A vrai dire je n’ai pas fait les calculs (j’en suis bien incapable) mais cela se présente comme une catastrophe.
Mais, il n’y a pas le choix. Il est inqualifiable que le dynamisme économique d’un pays repose sur le racket, y’a pas d’autre mot, de la moitié de sa population par l’autre moitié. C’est stupide. Ce qui sauve, peut-être, à la limite, le capitalisme c’est que personne n’est obligé de consommer. D’ailleurs, on ne devrait pas. Mais lorsqu’une population est prise en otage, obligée le couteau sous la gorge de payer son tribut au système qui l’appauvrit, on ne peut plus parler de liberté. Si je possède un appartement inutile qui m’encombre, je le donne, je le vends ou je le casse ; mais je dois savoir que sa location à quelqu’un qui n’a pas le choix relève d’un odieux chantage. La jurisprudence a une version toute platonicienne de la notion de propriété. C’est une Idée. La réalité, c’est qu’un logis loin de chez moi, où je ne vais jamais, où vit une famille que je ne connais pas, ne m’appartient pas. Nous habiterons chez nous lorsque l’immobilier ne sera plus rentable, lorsqu’on cessera d’exploiter l’énergie du désespoir déployée par l’individu pour conserver son bout de territoire contre la force qui tend constamment à l’en arracher.
Quant aux capitalistes amollis dépossédés de leurs revenus et jetés dans le monde réel qui ne supporteront pas leur nouvelle condition, on tentera de les réinsérer comme on pourra. De toute façon, chaque époque a eu ses sacrifiés. Jusque là, leurs plaintes n’ont pas dérangé grand monde.
Pour protester contre des loyers excessifs, je me tiendrais mercredi 14 juillet 2007 à 11h devant la mairie de ma commune. Si deux ou trois copains veulent bien me rejoindre pour causer de ça ou d’autre chose, je leur donne rendez-vous.
Comme il me reste un peu de place, je dirais quelques mots sur la révolution, sans que je ne sache pourquoi ce sujet plutôt qu’un autre me vient à l’esprit. Les populations tribales qui n’ont pas encore épousé la modernité se plient le long de l’année à un certain nombre d’interdits : interdit d’inceste, interdit de meurtre, interdit de vol…Ces lois sont garantes de l’ordre cosmique : la moindre transgression attente à ce monde si fragile, à deux doigts de rien, et se paie de catastrophes et de destructions. Mais elles ne suffisent pas. Malgré tout le monde s’use, se fatigue, s’envenime, le temps passe sur lui. Il faut donc le rénover périodiquement. C’est le rôle de la fête. Au printemps, aux équinoxes ou à la saison des pluies, la fête commence, et tout ce qui était proscrit devient prescrit. Toutes les lois sont transgressées, et souvent les actes ordinaires et rationnels sont accomplis à rebours. Il s’agit en fait d’une théâtralisation de l’antique chaos qui accoucha le monde, ou d’une représentation du vieil âge d’or quand ni la nature ni les hommes n’étaient bornés par des lois, ce qui est strictement la même chose. Au cours de la fête le monde est recréé, retrempé dans les eaux de la source originelle, lavé dans le fleuve d’un temps qui n’est pas le temps réel. Il pourra durer encore une année.
De tels rites paraissent incompatibles avec la constitution de notre société, et on ne saurait voir dans nos fêtes dépressives un avatar du rituel que nous venons d’évoquer. Néanmoins nous croyons possible un parallèle entre les énergiques fêtes tribales et les révolutions qui secouent nos sociétés. La révolution est illégale, elle transgresse la Constitution, mais sa vocation est la légalité tout en illégitimant le régime qui la précède. Elle opère le même renversement de valeurs que la fête tribale, dans le même but, la rénovation. Ainsi, pendant ces fêtes le vol est préconisé, mais il s’appelle alors échange. Or qu’est-ce qu’une révolution, sinon une redistribution des cartes ? De plus, elles exigent toutes deux une libération explosive des énergies vitales. C’est pourquoi je soumets l’assimilation de la fête (la vraie) et de la révolution (la vraie) à la sagacité de nos sociologues. En attendant, je sens monter en moi une irrépressible envie de neuf…

2007-05-08 12:15:11 · answer #7 · answered by Anonymous · 0 1

Et même Juppé va revenir aux affaires...

2007-05-08 12:13:12 · answer #8 · answered by christian g 5 · 1 2

MAIS CE N'EST PAS A SARKO DE RÉAGIR MAIS A CHIRAC PAS VRAIS !!!!!!!

2007-05-08 12:11:54 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 3

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