c'est une idée reçue de penser que ce sont les juifs.
en tout cas bonne question!car elle divise tout le monde et ammène malheureusement souvent à des propos fascistes.
@monstrueuse_créature: je te souhaite de guérir de ton anti sémitisme: 6millions de morts pour venger la mort d'une seule personne???!!!!! pfffffff toi même.
Jésus était juif et quand il est mort, ceux qui ont cru en sa résurrection ont fondé le christianisme et ceux qui n'y ont pas cru sont restés juifs. Alors il était plus simple d'accuser les juifs et les rendre responsables, pour cautionner toute la diaspora juive et la shoah.
en tout cas je réponds à ta question en t'envoyant un lien avec un texte qui le prouve!
2007-05-07 06:48:40
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answer #1
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answered by Nab et Monsieur Chacha 6
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Les Grecs et les Romains auraient emprunté la pratique d'attacher des victimes sur des poteaux aux Phéniciens, et elle ne fut abolie dans l'empire qu'à l'époque de Constantin. Il était très rare qu'un citoyen romain soit attaché sur un poteau, car c'était un châtiment infligé habituellement aux esclaves et aux criminels les plus infâmes. Pour les Juifs et les Romains, attacher quelqu'un sur un poteau était un symbole d'humiliation et de honte, qu'on réservait aux maudits. - Dt 21:23 ; Ga 3:13 ; Ph 2:8.
Au Ier siècle, si les Juifs avaient le droit d'attacher quelqu'un sur un poteau pour des raisons religieuses (bien que des doutes demeurent à ce propos), il est absolument certain qu'ils ne pouvaient pas le faire pour des délits civils ; seul un fonctionnaire romain, comme Ponce Pilate, en avait le pouvoir (Jn 18:31 ; 19:10).
consulte la bible
2007-05-07 13:50:34
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answer #2
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answered by gen 4
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Déjà il faut distinguer :
1) le crucifiement (issu du verbe crucifier) = méthode de mise à mort consistant à placer le supplicié sur une croix, un support en forme de T ou un arbre et à l'attacher par divers moyens (clous, cordes, chaînes, etc.).
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/fast.exe?crucifiement
2) la Crucifixion (du latin ecclésiastique crucifixio, ionis) terme utilisé seulement pour le "crucifiement" du Christ ainsi que pour ses représentations dans l'art : d'après les textes néotestamentaires, Jésus-Christ fut condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate, à l'instigation des autorités juives, et exécuté par crucifiement. La croix de Jésus était vraisemblablement une crux immissa puisque, selon les Évangiles, un écriteau était fixé au sommet, et relativement haute puisqu'un soldat lui donne à boire avec une éponge imprégnée de vinaigre au bout d'une branche d'hysope.
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/fast.exe?mot=crucifixion
Effectivement ce supplice était en usage chez les peuples 'barbares' orientaux, les Celtes et chez les Perses et les Phéniciens. Alexandre le Grand en fit usage en crucifiant des milliers de prisonniers après la prise de Sidon. Les Carthaginois aussi l'appliquèrent, notamment dans la répression de la guerre des Mercenaires.
D'autre part, la peine capitale était appliquée chez les Juifs par lapidation : l'Ancien Testament ne mentionne pas la crucifiement qui n'était donc pas une peine prévue par la loi juive. Toutefois des Juifs furent crucifiés sous Alexandre Jannée (Flavius Josèphe Guerre des Juifs 1, 97s) et sur ordre du légat romain Varus (Flav. Jos. Antiquités juives 17, 295).
Chez les Romains cette peine est infâmante et donc réservée aux plus basses classes de la société : d'abord aux esclaves (par ex. Spartacus), puis plus tard aux brigands et aux pirates, parfois aux prisonniers de guerre et aux condamnés pour motifs politiques.
L'empereur romain Constantin 1er fit abolir le supplice de la crucifiement en 313, après son édit de tolérance du Christianisme.
Selon les textes néotestamentaires, Jésus-Christ fut condamné à mort par le préfet romain Ponce Pilate http://fr.wikipedia.org/wiki/Ponce_Pilate, à l'instigation des autorités juives, et exécuté par crucifiement (définissant ainsi le terme précis de sa crucifixion) sur le "patibulum" http://fr.wikipedia.org/wiki/Patibulum ... sous le règne de l'empereur Tibère
Pistes bilbiographiques :
"La crucifixion romaine au temps de Jésus (historique, modalités ..." http://perso.orange.fr/gira.cadouarn/france/annexes/crucifixion_fr.htm
"La Crucifixion dans l'Antiquité et la folie du message de la Croix", traduction de l'allemand par A. Chazelle», Jean DOIGNON, M. HENGEL, Revue de l'histoire des religions, 4/1985, Mis en ligne le 9 février 2005. http://rhr.revues.org/document2696.html
"Vie et mort des esclaves dans la Rome antique" de Joël Schmidt http://www.herodote.net/livreSchmidt.htm?main=
http://www.librairiehistoire.com/civilisations/monde_romain/vie_et_mort_des_esclaves_dans_la_rome_antique_.asp
extrait : "Joël Schmidt rappelle comment, à la suite de l'assassinat d'un riche Romain par son esclave, au début de l'Empire, le Sénat réactiva une vieille loi qui prescrivait de tuer dans ce cas tous les esclaves de la victime, femmes et enfants compris. C'est ainsi que tous furent voués à l'horrible crucifixion, le châtiment réservé aux esclaves. Il s'agissait par cet exemple d'inciter les esclaves à dénoncer ceux des leurs qui projetteraient un assassinat !"
voir les différents commentaires du rédacteur sur un article à propos de la crucifixion : http://mb-soft.com/believe/tfxt/crucifix.htm
Le Larousse des civilisations antiques de Catherine Salles
http://www.librairiehistoire.com/themes/antiquite/larousse_des_civilisations_antiques_.asp
"La Crucifixion dans l'Antiquité et la Folie du message de la Croix" par Martin Hengel http://www.editionsducerf.fr/html/fiche/fichelivre.asp?n_liv_cerf=228
2007-05-07 14:18:56
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answer #3
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answered by Almerinda 6
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L'origine de la crucifixion
La pratique antique de la crucifixion est sans doute d'origine perse. Elle fut d'abord en usage chez les " barbares " qui l'utilisaient comme un châtiment politique et militaire pour des personnes de haut rang. Les Grecs puis les Romains l'adoptèrent. Dans l'Empire romain, elle était généralement précédée d'une flagellation et le condamné portait lui-même la poutre transversale de la croix sur le lieu du supplice. Elle fut aussi pratiquée dans le monde juif.
La forme de la croix comportait bien des variantes : celle-ci pouvait être un simple pieu droit, ou avoir la forme d'un T majuscule (tau grec), la poutre transversale étant fixée au sommet de la verticale, ou celle d'une fourche à deux dents, ou encore prendre la forme de la croix latine, la poutre horizontale étant engagée plus profondément dans la poutre verticale. Un écriteau indiquait le motif du supplice. Le condamné pouvait être complètement nu, tête en haut ou en bas, parfois empalé, les bras étendus.
Le supplice de la croix n'était utilisé que pour les basses classes de la société et les esclaves. Normalement les citoyens romains n'y étaient pas soumis, à moins que la gravité de leur crime ne les fasse considérer comme déchus de leurs droits civiques. Il était aussi appliqué aux étrangers séditieux, aux criminels et aux brigands. Ce fut le cas en Judée lors des différents troubles politiques de l'époque de Jésus. Les forces romaines en abusèrent contre les Juifs.
À la cruauté propre du supplice de la crucifixion - supplice de la mort lente qui donnait libre cours à nombre de gestes sadiques -, correspondait son caractère infamant (Celse), scandaleux et même " obscène ". Le crucifié était normalement privé de sépulcre et abandonné aux bêtes sauvages ou aux oiseaux de proie. La croix était " un signe de honte ", un " infâme poteau ", " un bois criminel " (Sénèque), " le supplice le plus cruel et le plus repoussant " (Cicéron). " La mort en croix, suprême infamie ", dit Origène. On lui attribuait de ce fait un grand pouvoir de dissuasion. Elle était presque une forme de sacrifice humain. Elle avait pour but de déshumaniser au maximum la mort et d'enlever au supplicié toute dignité dans sa manière de mourir. Il se débattait généralement dans des cris atroces.
Dans la tradition juive " un pendu est une malédiction de Dieu " (Dt 21,23). Paul reprendra ce thème en disant que le Christ est devenue " malédiction pour nous ", puisqu'il est écrit : " Maudit soit quiconque est pendu au bois " (Ga 3,13). À quelques exceptions près, le thème de la crucifixion est absent dans la mythologie grecques, même si Platon, pensant à Socrate, a senti la grandeur du juste souffrant (Platon, La république, 361 e - 362 a.)
Ces quelques indications suffisent à faire comprendre la forme de provocation que pouvait constituer l'annonce d'un sauveur crucifié. Quand saint Paul parle de " folie " et de " scandale " aux yeux des païens et des juifs, il ne laisse aller à aucune exagération rhétorique. Bien d'autres témoignages viennent confirmer le sien. Les païens, " écrit Justin, disent que notre démence consiste à placer un homme crucifié à la seconde place, après le Dieu immuable et éternel, le Dieu créateur du monde. " (Justin Ire apologie, 13,4)
Les juifs ont exactement la même réaction : " Vous mettez votre espoir en un homme qui a été crucifié. " (Justin, Dialogue avec Tryphon, X, 2-3.) Sur la colline romaine du Palatin, on a retrouvé, parmi des graffiti, une caricature, représentant un homme en prière levant le bras en signe d'adoration devant l'image d'un crucifié à tête d'âne. Une inscription porte : " Aléxamène adore son Dieu ". Cette dérision traduit la réaction populaire des païens. La crucifixion de Jésus constituera longtemps une objection radicale à la prédication du christianisme.
2007-05-07 14:48:42
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answer #4
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answered by Gazius 7
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ben c'est certain, ne doutes pas c'est bien un chatiment romain.
la liste des crucifiés par les romains ne comprend pas que Jésus, mais pas mal de premiers chrétiens aussi.....
parmi les crucifixions celebres, celle des esclaves revoltés de Spartacus: 6000 esclaves crucifiés tout le long de la Via Appia!!
2007-05-07 14:16:17
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answer #5
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answered by Ploum 7
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eh bien à part te sortir un texte romain ou hébreux d'époque... ce dont je serais bien incapable !
Le livre "les lourds secrets du Golgotha" de Richard Ambelain, ed. Laffont (la série noir & or, consacrée aux divers mysticismes) te donnerait quelques réponses, et pas mal de références littéraires...
il n'est plus édité, à chercher chez les bouquinistes en occase donc...
Mais pour autant que je sache en effet, les Juifs ne pratiquaient pas la crucifixion, d'ailleurs dans ce bouquin il est dit qu'ils jugeaient ça très durement (références à l'appui) ! Et pourtant, ils ont exigé la crucifixion de Jesus, ce qui a bien embarrassé les Romains qui ne voulaient pas se mêler de ces rivalités locales...
2007-05-07 14:06:33
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answer #6
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answered by SoW - Peace & Love, un jour..... 6
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Si vous relisez Jean 19 seul évangile contemporain de Jésus, vous aurez la confirmation que la crucifixion est un châtiment romain à propos duquel les juifs ont jeté de l'huile sur le feu en insistant auprès de Pilate pour que Jésus soit crucifié.
2007-05-07 13:48:26
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answer #7
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answered by Philippe Meyer 6
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Demande à Ponce Pilate de te faire une attestation signée.
La crucifixion était un supplice courant chez les Romains, je crois que les esclaves révoltés ( ex. Spartacus) étaient exécutés de cette charmante manière.
Du temps de Néron aussi, des historiens doivent en parler.
Enfin le principal c'est qu'on continue à enseigner aux gosses que les Romains nous ont civilisés !
2007-05-07 13:38:27
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answer #8
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answered by mémé léone 7
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La Crucifixion : ce châtiment existe chez presque tous les peuples de l'antiquité, y compris chez les grecs. On voit en elle la dissuasion la plus efficace. Chez les Romains, la crucifixion est appliquée aux criminels qui n'ont pas la citoyenneté romaine, mais il y eut des exceptions.
Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, XXXVI, 106-107.
"Et n'oublions pas de mentionner une particularité même plus mémorable, car les plus célèbres historiens l'ont omise. Tarquin l'Ancien (5° roi de Rome, mort en 579 av JC) faisait exécuter cet ouvrage (construction d'un aqueduc) par les mains de la plèbe et, ne sachant ce qui l'emportait de la grandeur du travail ou de sa durée, de toutes parts, pour échapper à la lassitude, les citoyens se donnaient la mort. A cela, le roi trouva un remède nouveau et que nul n'imagina avant lui ni ne reprit : il fit clouer sur une croix le corps de tous ceux qui s'étaient donné la mort, pour en faire à la fois un spectacle pour les citoyens et une proie à déchirer pour les bêtes sauvages et les oiseaux."
Cicéron, Pro Rabirio, 16.
"C'est un malheur que la flétrissure d'une poursuite criminelle, un malheur que la confiscation des biens, un malheur que l'exil, mais dans tous ces malheurs on conserve toujours quelque apparence de liberté. Enfin si c'est de mort qu'on nous menace, mourons du moins en hommes libres. Oui, que le bourreau, que le voile qui enveloppe la tête (allusion aux modalités de l'exécution), que le nom même de croix soient écartés non seulement de la personne des citoyens romains, mais de leurs pensées, de leurs yeux, de leurs oreilles. Car pour de tels supplices, ce n'est pas seulement l'effet et l'exécution, c'est le caractère, l'attente, le nom seul qui sont indignes d'un citoyen romain et d'un homme libre. "
2007-05-07 15:41:05
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answer #9
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answered by Doethineb 7
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Je suis désolée pour toi, tu arrives en pleine période de trollage...
Il me semble aussi que les juifs ne pratiquaient pas la crucifixion, mais pour trouver des sources fiables de ce qui se faisait sous Hadrien...Il faudrait peut-être essayer dans la catégorie histoire...
Je vais faire une petite recherche, et si je trouve quelquechose, je ferais un edit.
2007-05-07 13:49:47
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answer #10
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answered by Alouette du Miroir ♀♀ 7
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