Amis de toutes confessions ou athées, que pensez-vous de la notion de sacrifice?

Question

*De soi.

*Matériel.

*Dans votre vision du monde, votre religion ou l’idéologie a laquelle vous adhérez?

@ lepersan : le fait qu’on les regarde ainsi est triste, en effet. Mais est-ce que ça ne leur donne pas plus de merite de renoncer AUSSI à l’estime des autres? Je pense que oui.

Answer 1

le sacrifice est au détriment de l'individu, pour le bien du groupe :
Ceux qui se sacrifient ont une idée du groupe supérieure à l'idée qu'ils ont d'eux memes.
Ils ont une conscience aigue de la conscience collective, et n'existent souvent en tant qu'individu que par l'utilité que leutrattribue leur groupe.
Les fourmis qui se jettent à l'eau en s'accrochant les unes aux autres, pour faire un pont, permettent aux autres de passer. Et elles y restent. C'est l'extreme, le sacrifice comme un element essentiel de l'organisation, là ou l'individu n'existe pas en tant que tel.
Le sacrifice nous rappelle simplement que nos individualités développées, appartiennent à un groupe.
Ces groupes fonctionnent independemment des membres qui les composent, ils exigent quelquefois des dons individuels. Sous peine d'exclusion

Answer 2

Cette notion est trés belle quand elle est prise dans ce sens . Combien de gens se se dévouent-ils pour des causes humanitaires, pour le respect des droit de l'homme. Ce sont des valeurs qui n'existent pratiquement plus et l'on regarde comme des bêtes curieuses ceux qui se donnent corps et âme à l'autre. N'oublions pas que nous sommes dans une société ou le matérialisme domine

Answer 3

¨¨ Le sacrifice c'est pas mon truc , je ne fais que je désire à moins d'y être obliger ( l'école ) et d'y trouver des avantages ( les copines ) . ¨¨

Answer 4

Je ne crois pas au sacrifice en tant que "don de soi" mais au sacrifice en tant que "don pour soi". et tant mieux si cela se transforme en bien pour les autres. La notion de sacrifice en tant que "don" se réfère à l'image subliminale que l'on a de soi sans en être nécessairement conscient. A la question: à quoi avez-vous pensé quand vous avez risqué, engagé, sacrifié votre vie pour... la réponse est souvent "si j'avais réfléchi, je ne l'aurais pas fait.

Answer 5

Voici la réponse juive, tirée du commentaire du Lévitique (I, 2: "quand un homme parmi vous apporte une offrande à Dieu..."): le verset hébreu peut se comprendre comme le fait de s'apporter soi-même en offrande et en sacrifice, car celui qui sacrifie se sacrifie, se nie d'une certaine manière en faveur de Dieu, en soumettant ses désirs et sa personne aux enseignements et aux commandements de la Tora. Ce n'est pas l'animal qui compte dans le sacrifice, mais celui qui l'apporte pour se rapprocher (c'est le mot hébreu qorban, de la racine qarov, proche) de Dieu. La sensiblité moderne répugne à cette idée de sacrifice animal, mais si on la remet dans le contexte de la substitution par un bélier d'Isaac, fils d'Abraham, que Dieu, mettant le père à l'épreuve, lui avait ordonné de lui sacrifier, les choses sont différentes: quand Abraham sacrifia le bélier à la place de son fils, il dit selon le Midrash, "Maître de l'univers, je sacrifie ce bélier; puisse-t-il être considéré par toi comme si mon fils lui-même avait été sacrifié devant Toi." Mais, dira-t-on, pourquoi le sacrifice? Parce que les infractions des hommes à la loi sont si nombreuses qu'elles leur attireraient la mort, s'ils n'avaient pas la possibilité de se repentir en en offrant. Et maintenant que le Temple est détruit, que se passe-t-il? Les Sages enseignent que la prière et l'étude tiennent lieu de sacrifice, car l'homme qui prie et étudie soumet sa propre nature à la Tora.

Answer 6

Je parle de ma propre expérience. Quand j'étais étudiant et qu'un prof voulait que qqn aille au tableau sans designer personne, il m'arrivait souvent de devenir volontaire (de facto) et ce, même si je ne connaissais pas toujours la solution au problème. C'est juste que cela me faisait mal pour le gars qui allait être tire au sort. Alors, dans le doute je fonçais. C'est un petit sacrifice mais on se sent bien après.

Je ne cautionne évidemment pas les sacrifices réalisés dans le but de nuire a autrui comme c'est le cas des kamikazes. Un sacrifice (matériel, de soi,...) n'a de sens que s'il est oriente vers l'amélioration de la condition de l'autre. Enfin, ce que j'en dis ...

Answer 7

Sacrifice = faire dont de soi. Donné ce que l'on a de plus précieux en nous, pas seulement le temps, mais aussi l'investissement de ses émotions.

Le corps peut également se donner. Mais est-ce un sacrifice, que de donner un peu de son corps? Par exemple à la science ou la médecine qui en a tant besoin.

Pour résumé, il y a vraiment sacrifice que lorsque celui-ci dépasse notre propre morale.

Par exemple, le don d'organes n'est pas un sacrifice (rituel), dans le sens ou l'on aide l'autre. mais faire don de sa personne pour une idéologie néfaste à l'humanité : non

Voilà ma définition de sacrifice...

Answer 8

Peu importe l'ampleur du sacrifice ; ce qui compte, c'est la grandeur du but que l'on s'assigne.

Le chemin de l'Amour s'appelle Sacrifice.
Josemaria Escriva de Balaguer
La générosité, c'est toujours le sacrifice de soi ; il en est l'essence.
Montherlant

Si un sacrifice est une tristesse pour vous, non une joie, ne le faites pas, vous n'en êtes pas digne.
Romain Rolland

Un acte de vertu, un sacrifice ou de ses intérêts ou de soi-même, est le besoin d'une âme noble, l'amour-propre d'un coeur généreux, est, en quelque sorte, l'égoïsme d'un grand caractère.
Chamfort

Answer 9

de soi,de nos jours c'est de la pure connerie car aucune nation ne vaut la peine que l'on se sacrifie pour elle

Answer 10

le sacrifice pour moi c'est de perdre 5 point dans une question bete pour obtenire des reponces + betes encores

yo entre parentaise ( le sacrifice = De soi)