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est elle notre plus grande connaissance?

2007-04-27 20:26:02 · 13 réponses · demandé par *Zouille* 3 dans Arts et sciences humaines Philosophie

oui Catherine, j'hésitai.. mais comme c'est une question de réflexion....elle peut avoir sa place en philo.. bon w.end à toi aussi

2007-04-27 21:01:17 · update #1

13 réponses

Bonjour, à mon avis, il semblerait que se connaître soi-même est plus difficile que connaître les autres, cela paraît paradoxal, mais c'est vrai ! Tout dépend à quelle école de pensée nous adhérons. Mais, selon moi, il suffit de savoir de quoi nous sommes faits. Brièvement, nous sommes un composite de trois entités : le corps, l'âme et l'esprit. Chaque entité a ses besoins, ses forces et ses faiblesses, et si l'on arrive à connaître ces trois entités, les comprendre et les "nourir" convenablement nous parviendrons à les développer voire les maîtriser.

2007-04-28 00:49:03 · answer #1 · answered by عَبْدُ الله 7 · 0 1

no ne se connaît jamais assez bien

2007-04-27 21:21:46 · answer #2 · answered by source 5 · 2 0

oui tout à fait, la plus dure à acquérir car elle est semée d'embûches et de remises en questions, chose qui n'est pas facile pr tout le monde

2007-04-27 20:49:03 · answer #3 · answered by Linelina 6 · 1 0

se connaitre soi-même dans les autres est LA plus grande connaissance...

2007-04-28 13:07:21 · answer #4 · answered by Yawn the Cat 2 · 0 0

mieux se connaitre soi meme c'est apprendre a s'aimer pour mieux aimer le monde qui nous entoure, donc oui c'est la plus grande des connaissances car il n'y a que l'amour qui compte..
shuis pas dans une secte lol

2007-04-28 12:22:27 · answer #5 · answered by L'homme bleu 6 · 0 0

silence...car c'est aussi par les autres que j'apprends à me connaître. Donc merci de partager autant vos lumières..

2007-04-28 08:10:11 · answer #6 · answered by vénusorientale 2 · 0 0

tu es très gentille on dirait si tu ne remets pas à leur place les gens qui confondent la philosophie avec la psychologie mais bon ! il ne faut jamais critiquer personne et donc forcément, tu es bien dans le vrai ...
ce n'est pas en effet en planchant sur l'inconscient qu'on se connaît soi-même mais sur la consience de soi, et c'est la même chose que la science de l'être qui est le fondement de la philosophie depuis qu'elle existe, puisque c'est la première question qu'elle pose à l'étudiant : qui suis-je ? et qu'on a même dit depuis toujours aussi que se connaître soi-même c'est connaître aussi l'univers tout en entier !

disons aussi ce qui fait la différence entre philo et psycho dans le champ de la connaissance de soi, c'est que pour le psychologue, l'étude se limite à une dualité corps et âme et la vie les contient tous les deux, alors que pour le philosophe l'étude est trinitaire puisqu'elle introduit la notion de l'esprit ou monade chez leibnitz de telle sorte que la vie contient trois principes : la personnalité, l'âme et l'esprit, et comme il est dit dans les yoga sutra de patanjali depuis plus de 5000 ans, c'est quand on sait faire la différence entre l'âme et l'esprit et qu'on se connaît comme une entité isolée retirée dans le soi qu'on est omniscient, étant bien entendu que dans cette philosophie, le premier travail consiste à faire la différence entre l'âme et le mental avant de comprendre ce qui distingue l'âme de l'esprit, l'âme étant alors convenue comme le lien entre le mental et l'esprit, et l'état de conscience dans lequel on confond le mental et l'esprit est appelé ignorance et ça ça n'intervient jamais dans la psychologie qui reste confrontée à l'inconscient ce qui est carrément une catastrophe pour l'homme qui reste ainsi ignorant de ce qu'il est tout le temps !

la division trinitaire qui est établie ici n'est pas la même que celle qu'on établit en psychologie ou en psychanalyse plus exactement quand on parle de moi, de ça et de surmoi ! attention, ce n'est pas la même chose ! on a souvent tendance à vouloir faire des analogies, mais c'est impossible, car la division trinitaire qui existe entre personnalité - âme - esprit se répète à chaque niveau de l'existence, je veux dire que lapersonnalité à son tour se divise en trois plans qui sont le corps physique, le corps émotionnel et le corps physique, et comme la psychologie ne fait pas référence à la science de l'être traditionnelle parce qu'elle a voulu inventer un langage qui lui est propre, elle a mélangé les différentes divisions de telle sorte qu'on ne peut plus absolument plus retrouver d'équivalence ni entre personnalité - âme - esprit et surmoi - ca - moi, ni entre la même en psychanalyse et physique - émotionnel - mental et on y perd son âme à vouloir essayer!
donc voilà, soit vous faites une psychanalyse et vous vous débrouillez avec son langage et son inconscient insondable, soit vous méditez sur le mode philosophique et alors vous avez une chance de vous comprendre vous-même comme un enchevêtrement de plans de conscience qui sont eux-mêmes en connection avec un enchevêtrement de rayons d'énergie au niveau d'un enchevêtrement de centres de forces qu'on appelle les chakras ...

comme c'est exactement sur le même mode que l'univers est construit, c'est à dire des plans de matière, des rayons d'énergie et des centres de forces, il suffit de se reconnaître soi-même au sein de cette énergie-lumière-matière pour comprendre le lien qui nous unit à l'univers qui est lui aussi structuré dans cette énergie-lumière-matière, et comme le langage utilisé est traditionnel, c'est à dire qu'il n'a pas été inventé par des intellectuels en mal d'explication ni changé au cours des âges, alors les analogies qu'on établit dans le rapport univers - homme, puis atome, parce que les analogies sont encore vraies avec l'atome, ces analogies sont vraies et commencent exactement de cette manière :
personnalité = matière,
âme = lumière,
et esprit = énergie,
et ce que je suis c'est exactement cet ensemble de substance énergie lumière ou de personnalité âme et esprit et c'est ce qu'on appelle la vie pour les uns et qui est dieu pour les autres !

et c'est en méditant sur cet ensemble de plans de conscience que je suis, à travers le mental, le corps et l'esprit qui sont mes temples, que le soi qui est la vie que je suis réalise en eux mon être suprême et mon devenir en m'apportant toute la connaissance dont j'ai besoin à chaque étape de mon évolution, ce n'est pas en ayant le regard fixé sur un inconscient insondable parce que la loi de l'être qui est la première qu'on apprend à connaître dans cette expérience, c'est qu'on devient ce sur quoi on médite et c'est la seule et unique raison qui fait qu'il vaut mieux méditer sur la conscience que sur quoi que ce soit d'autre ...

joie et bonheur infinis pour tous ceux qui s'engagent sur cette vois de la connaissance de soi qui est sans limité et pleine de vie !
la science des rayons vous apportera tous les compléments de connaissance dont vous pourriez avoir besoin quand le moment sera venu, et sachez qu'elle existe et qu'elle et qu'elle commence par expliquer ce que c'est que le mental, qui est l'instrument même de la connaissance, ce que les psy ne connaissent absolument pas !
ça viendra, je le leur souhaite évidemment, mais pour l'instant, ils ne savent pas ce qu'ils sont en tant que mental et personnalité et alors ne sachant pas cela, ils ne peuvent pas dépasser ce plan étroit de la conscience humaine qui est le plan de la pensée, de la spéculation et même quand on y trouve une certaine clarté, ce n'est encore qu'une ombre parce que la lumière du mental, pour la lumière de l'âme, c'est une ombre !...

paix et sourires joyeux !

2007-04-28 06:51:40 · answer #7 · answered by maricimaraj 7 · 1 1

Bonjour

D'abord mes a priori :

Connaître c'est "co-naître"
"naître avec" "en conjonction" mais aussi "simultanément"

d'où que "se connaître soi même" c'est naître à soi même
à chaque instant de connaissance de soi

Ce qui implique aussi l'idée galvaudée qu'il "faut" mourir à soi même...

***
Remarques :

Sur le terme "bien" se connaître :

ce terme sous entend dans le sens courant "se connaître à fond, totalement, etc. mais avec un bémol :
comme si on savait, on sous entendait qu'il était illusoire de se connaître totalement et de façon définitive :
en somme c'est un BIEN faute de MIEUX...

- Tu le connais ?
- Oui ! je le connais bien même... c'est un ami

Mais la suite de la question
["est-elle notre plus grande connaissance"]
fait de toute la proposition ["bien se connaître soi même"]
une connaissance, comme semble l'indiquer la reprise du sujet :
["est-elle"]

Ceci mène sur une direction qui dédouble le sujet ET DONC aussi la façon de connaître (s'il y a reprise du sujet, il y a renaissance)

Or, pourquoi cette reprise du sujet ? Pourquoi cette reprise de la connaissance de soi ?
Et pourquoi en faire une "nouvelle" connaissance ?

comme si l'on voulait rattraper de façon un peu plus prudente, (rationnelle?) la connaissance de soi (souvent insatisfaite, sous entendu) en la faisant devenir une connaissance parmi d'autres...

- Tu le connais ?
- mmm, un peu... c'est une connaissance...

Il semble donc s'agir d'une MISE À DISTANCE de cette "connaissance de soi même"

"Il est bien de se connaître soi même"
mais il y a une connaissance "plus grande"
ca ne suffit pas... on en veut encore

"plus grande" a valeur de COMPARAISON :
ce qui confirme l'existence de DEUX connaissances distinctes

Plus grande oui mais plus grande que QUOI ?

On comprend ici : LA plus grande parmi toutes les autres connaissances.

sous entendu aussi, peut être, "La plus importante", "celle à laquelle l'on doit accorder le plus de valeur" etc.

Or, là est le problème : il s'agit de jugements de valeur sur les connaissances
Ici l'on peut difficilement échapper, donc à l'opinion du plus grand nombre sur la valeur des connaissances et y compris de la connaissance de soi :

c'est pourquoi, je suis tenté de voir dans ce "BIEN" [de "bien se connaître soi même"] une relation à l'autre, à l'opinion de l'autre sur, justement, moi même et ce qu'il peut connaître de moi même...

C'est paradoxal mais si elle doit être ou même PEUT être "bien" la connaissance de soi même passe par un autre sujet que moi même.

Dans ce bien il y a du commun, le commun de la commune mesure de la communauté...

D'où le réflexe compréhensible de deviner une "plus grande" connaissance :
Pourquoi ?
Parce qu'il y a encore de l'Autre dans ma connaissance de moi même
ma connaissance de moi même passe par l'Autre...

L'Autre c'est à dire les autres, ceux qui ne sont pas moi
mais aussi l'Autre, l'autre de moi même, celui AVEC lequel je re-nais à moi même...
En fait, l'on se RE-connait à travers les yeux de l'Autre ...

L'image de soi, renvoie à la RE-connaissance, à l'autre ET à moi même tous deux compris comme faisant partie d'une communauté.
Nous avons des signes en commun que l'on reconnaît plus ou moins et qui nous définissent l'un PAR RAPPORT à l'autre dans cette communauté.

Or toute cette ambivalence (les autres ET l'Autre de moi même)
se retrouve compactée dans le "NOTRE" [de "notre plus grande connaissance"]
Ce "notre" porte les deux sens de la mienne (la notre à chacun), ma connaissance de moi même,
et SIMULTANÉMENT la notre à nous tous, notre commune connaissance qu'il faudrait "bien se connaître soi même".

Comment sortir de cette ambiguïté, et le peut-on seulement ?

En quoi la connaissance des autres m'est-elle utile pour me connaître moi même ? À quel point ?

Comment des ignorants à eux mêmes peuvent-ils me permettre de me connaître moi même ? Qu'avons-nous en commun ?

Le problème est donc de se définir soi même avant de prétendre se connaître et pour me définir j'ai besoin des autres... de quelque manière que ce soit, pour me comparer pour me différencier, pour m'assimiler, me reconnaître etc.

La connaissance bascule donc entre le soi et les autres, sans trouver de repos, de réponse... Or le regard que je porte sur les autres ne change t-il pas forcément à chaque fois que je renais à moi même ?

IL y a d'ailleurs un paradoxe dans l'expression :
Il faudrait dire "Renaître à moi-autre" n'étant plus le même...

en résumé :

La connaissance de soi c'est la naissance simultanée de soi ET de l'autre.
L'autre qui est ici l'Autre de moi-même se constitue EN RAPPORT aux autres à leur regards, leurs dires etc.

C'est en cela seulement qu'il y a DU MÊME en moi :
Le rapport à l'Autre est toujours présent même s'il se redéfini sans cesse à chaque rapport à l'autre, ou tente de le faire...

Ce qui est "Même" c'est que je suis toujours un autre PAR RAPPORT aux autres, je suis "moi" parce que je ne suis aucun de tous ces autres.

Bien se connaître soi même c'est une connaissance qui porte la marque de l'opinion des autres sur la connaissance de moi même donc en retour elle ne peut que sous entendre une plus grande connaissance car à chaque fois que je me connais moi même se redéfini mon rapport aux autres et par là même la valeur de cette connaissance et ainsi de suite...

c'est donc une mise en abîme, une perpétuelle quête de différenciation d'un MOI qui portera toujours (? à quel point?) les marques de l'Autre pour connaître...

2007-04-28 06:16:17 · answer #8 · answered by PetruMaria 4 · 1 1

"Depuis Les célèbres Confessions de Rousseau, la littérature de l'introspection nous a habitué à l'idée que la sincérité dans l'écriture de soi est un moyen de faire le point vis à vis de ce que l'on est, de tenter de mettre au clair ses doute: en bref: de mieux se connaître. L'autobiographie est un genre littéraire très prolixe. Aujourd'hui, sur Internet, une mode a lancé le journal intime offert aux lecteurs. La justification que donnent ceux qui écrivent leur Journal, c'est de pouvoir mieux se connaître en s'accordant un moment de retour sur soi.

Or, le problème, c'est qu'on peut tout aussi bien se complaire dans ses inquiétudes ou bien se flatter et vouloir se montrer sous un jour qui est faux. De fait, peu d'écrivains ont mené de bout en bout un journal intime. Beaucoup, comme Gide, l'on arrêté en y voyant trop de complaisance. La sincérité dans la connaissance de soi peut-être assez trouble. Freud par exemple, prend le parti opposé, rejette la connaissance directe de soi en faveur d'une connaissance indirecte. Freud fait la critique de la prétention du moi à se connaître et considère l'introspection comme une illusion. Illusion que prétendue sincérité par laquelle on pourrait se connaître directement soi-même...

2007-04-27 22:21:30 · answer #9 · answered by ? 7 · 0 0

C'est la plus ardue.........Une recherche constante et très longue aussi.....que la psychanalyse peut aider.

2007-04-27 21:45:31 · answer #10 · answered by Eurydice 7 · 0 0

apres celle de "savoir faire defaillir" les autres

2007-04-27 20:29:35 · answer #11 · answered by jo_54 5 · 0 1

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