1830>1848 : La conquête des libertés individuelles
Le terme radical apparaît sous le règne de Louis-Philippe. Les radicaux se confondent alors avec les républicains et se réclament de l’héritage révolutionnaire.
A partir de 1843, ils se regroupent autour de l’avocat Ledru-Rollin.
Celui-ci se montre partisan de l’établissement du suffrage universel, seul moyen d’exprimer les besoins de chacun et les aspirations de tous.
Sous son impulsion, les radicaux développent des thèmes qui rejoignent les idées
démocratiques illustrées alors par Lamennais, Michelet, Schoelcher, Louis Blanc et
Arago.
> Schoelcher
l’émancipateur des esclaves
Ce mouvement anime la Révolution de 1848 qui fonde la deuxième République.
Abolition de l’esclavage dans les colonies, proclamation du suffrage universel, liberté de la presse et droit de réunion, voilà ses victoires et ses apports
1860>1870 - 1870>1871 - 1879>1881
1860>1870 : Le radicalisme s'oppose au Second Empire
Le coup d'Etat ouvre la voie au Second Empire en 1852 et réduit les radicaux au silence. Mais l'opposition au régime autoritaire va ranimer le mouvement.
Le courant radical s'organise alors autour de Léon Gambetta et Jules Simon. Député en 1863, ce dernier publie sous le titre « La Politique Radicale » un recueil de discours qui définit le radicalisme et en explicite le programme.
Gambetta s'affirme lui en 1868 comme leader naturel du nouveau parti républicain. Brillant avocat, il fustige le régime impérial dans un grand procès politique.
L'année suivante sa candidature aux législatives se fonde sur le fameux « programme de Belleville » qui vise à élargir les libertés publiques et à étendre le principe électif
1860>1870 - 1870>1871 - 1879>1881
1870>1871 : Gambetta, l'âme de la résistance nationale
Le 04 septembre 1870 Gambetta proclame la IIIème République
Le Second Empire s’effondre après la défaite militaire.
Un gouvernement provisoire associe les radicaux à des républicains plus modérés. Gambetta devient l’âme de la résistance nationale face à l’occupant. Les républicains radicaux apparaissent alors comme le parti de la défense nationale.
Mais dans un pays meurtri qui aspire à la paix, leurs idées suscitent la défiance en province et en zone rurale.
C’est dans ce climat que Gambetta entreprend de ressouder le camp républicain et de reconquérir l’opinion publique. Son opposition à Thiers puis au Maréchal Mac-Mahon, à la fois prudente et frontale, a un ressentiment immense et ses campagnes enracinent l’idée républicaine .
> Gambetta
Un maître de l'éloquence
1860>1870 - 1870>1871 - 1879>1881
1879>1881 : Clemenceau contre la politique d’expansion coloniale
La Troisième République s’installe. Le régime s’accentue progressivement.
Gambetta et Clemenceau poursuivent leur infatigable combat contre le cléricalisme et ‘l’ordre moral’.
Après la mort de Gambetta, Clemenceau continue de faire vivre le radicalisme dans la lignée du programme de Belleville.
Au nom de cette fidélité, les radicaux combattent la politique opportuniste de Jules Ferry.
S’ils approuvent la législation scolaire alors mise en place, ils dénoncent le caractère limité de la révision constitutionnelle de 1884 et condamnent la politique d’expansion coloniale.
> Clemenceau, l'intransigeant
Le Parti Radical domine la vie politique
1890>1910 - 1901>1910 - 1900>1914
1890>1910 : Ebauche d’une doctrine solidariste
A la fin du XIXème siècle, la pensée radicale se focalise sur les questions de justice et d’égalité sociale.
D’où l’intérêt d’une doctrine de solidarité élaborée par un homme de pouvoir et de gestion, qui est aussi un homme de réflexion : Léon Bourgeois.Le solidarisme de Léon Bourgeois se présente comme un effort pour adapter les acquisitions de la science et de la philosophie à la justification d’une politique réformiste et égalitaire.
La théorie solidariste de Bourgeois se fonde sur des conceptions générales dont découle tout un programme d’actions et de réformes.
Programme qui tend à offrir à chaque individu la possibilité d’une ascension grâce à l’instruction publique et à un système de sécurité sociale financé par cet instrument privilégié de redistribution que constitue l’impôt sur le revenu.
1890>1910 - 1901>1910 - 1900>1914
1901>1910 : La laïcité
1901 : création du Parti Radical , les 21, 22 et 23 Juin 1901
La création du plus ancien parti politique français se fait donc avant même l’adoption des lois de juillet 1901 sur les associations.
La période est marquée par un événement majeur : le vote de la loi de séparation des Églises et de l’État en décembre 1905.
Cette loi porte la marque du radical Émile Combes. Par sa popularité comme par son caractère, Combes incarne le radicalisme des premières années du siècle. Ministre de l’Instruction Publique dans le cabinet de Léon Bourgeois en 1895, il est appelé à former le gouvernement quand, après le succès des radicaux aux élections de 1902, Waldeck-Rousseau abandonne volontairement le pouvoir.
Pour l’Histoire, Émile Combes demeurera surtout l’homme de l’expulsion des congrégations et l’apôtre de l’anticléricalisme que son Ministre de la Marine Camille Pelletan incarne de façon pittoresque.
Le Second Empire s’effondre après la défaite militaire.
Un gouvernement provisoire associe les radicaux à des républicains plus modérés. Gambetta devient l’âme de la résistance nationale face à l’occupant. Les républicains radicaux apparaissent alors comme le parti de la défense nationale.
> Combes Le radicalisme des premières années
1890>1910 - 1901>1910 - 1900>1914
1900>1914 : L’impôt sur le revenu, au nom de l’exigence de justice
L’impôt sur le revenu est, au seuil du nouveau siècle, bien difficile à faire voter tant les résistances sont nombreuses. Joseph Caillaux est l’artisan de cette réforme au nom d’une exigence de justice et de la nécessité de trouver les moyens de financer les réformes sociales. Ce brillant économiste porte également une attention originale à la situation internationale et à l’équilibre des grandes puissances. Dans un contexte diplomatique dominé par « la montée des périls », Joseph Caillaux témoigne d’un pacifisme de raison, fondé sur des considérations économiques et stratégiques.
1914>1918 : la 1ère guerre mondiale
Comme les autres partis politiques, le Parti Radical est en sommeil durant la 1ère guerre mondiale. Le mouvement semble privé d’avenir.
Nombreux sont les radicaux qui s’illustreront ou périront durant cette longue guerre et l’un d’entre eux Georges Clemenceau ,« le tigre », le père 'la Victoire', saura rassembler les français et leurs alliés.
Vers une nouvelle génération d’hommes politiques
1920>1927 - 1927>1939 - 1936
1920>1927 : Le règne d’Edouard Herriot
Symbole du progrès social, la gratuité de l’enseignement secondaire.
C’est alors Edouard Herriot qui va restaurer son identité. Il personnifiera le radicalisme pendant plusieurs décennies, appelé à incarner les espoirs et les aspirations du « français moyen » (la formule est de lui).
Grand orateur à la culture encyclopédique, Maire de Lyon (1905-1957), il s’illustre par une gestion saine et active, notamment en matière de construction d’équipements collectifs et de locaux hospitaliers et scolaires.
Mais c’est comme Ministre de l’Instruction Publique qu’Edouard Herriot accomplira l’œuvre la plus significative. Il est en effet à l’origine de la gratuité de l’enseignement secondaire, pièce maîtresse de l’objectif de « l’école unique » défendue par les radicaux.
> Edouard Herriot, lance l'idée européenne
1920>1927 - 1927>1939 - 1936
1927>1939 : Edouard Daladier, le « taureau du Vaucluse » revitalise le parti
Edouard Daladier fait figure de leader de l’aile gauche du parti par son attachement à la tactique du « cartel de gauche » puis, par son rôle dans l’adhésion des Radicaux au Front Populaire.
Il tire son surnom de ‘taureau du Vaucluse’ d’une réputation d’énergie, que la crise de Munich en 1938 altérera quelque peu. Quand il accède en 1927 à la présidence du Parti, il milite pour une cure d’opposition qui redonnerait au Radicalisme toute sa vitalité.
Ce « retrait » implique une réorientation. Lors des élections de 1928, les radicaux souscrivent au programme de réformes proposé par La Confédération Générale du Travail, dont les revendications immédiates recoupent les objectifs radicaux. Le parti se réorganise.
Edouard Daladier lance un appel à la mobilisation des militants, notamment des jeunes.
1920>1957 - 1927>1939 - 1936
1936 : Dans la fièvre du Front Populaire, un projet de grande réforme scolaire
Face aux menaces factieuses, le Parti Radical adhère au Front Populaire en vue des élections de mai 1936. Celles-ci marquent un net recul des radicaux face à la SFIO.
Pourtant, les radicaux comme Daladier, Chautemps et Zay obtiennent des portefeuilles importants.
Au Ministère de l’Education Nationale, Jean Zay engage en 1937 une réforme majeure de l’enseignement.
Son objectif : démocratiser le système scolaire en introduisant des méthodes résolument modernes.
A savoir :
Dans les années 20, le Parti Radical accueille une nouvelle génération d’hommes politiques que l’on appellera les ‘Jeunes Turcs’.
Aux élections de 1932, le Parti Radical remporte son plus grand succès de l’entre-deux-guerres et des personnalités comme Pierre Mendès-France, Pierre Cot, Jacques Kayser, Jean Zay ou encore Emile Roche vont marquer l’Histoire.
2007-04-22 10:49:29
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answer #1
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answered by chaxay 7
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il te faut distinguer deux Républiques, la deuxième (1848-1852) et la troisième (1875-1940).
sur wikipédia, tu trouveras les grands principes de deux Républiques et tu pourras poser des questions pour compléter. poses les dans la ribrique "droit" car l'institutionnel relève du droit constitutionnel et des sciences politiques, l'histoire concernant les faits d'une période.
2007-04-22 04:36:36
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answer #2
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answered by Anonymous
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