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Dans une précédente question, un Q/Riste avait posé une question sur la lapidation en terre d’Islam, de sa justification dans la shari3a et sur l’application de ladite loi.

Un Q/R cultivé avait répondu de manière logique en expliquant que le Coran avait tout prévu (qui oserait en douter ?) puisqu’il faut 4 témoins masculins (je déduis 8 témoignages féminins puisque le témoignage d’un homme vaut celui de deux femmes… mais ce sera l’objet d’une question ultérieure, ne sortons pas du sujet) avant la condamnation. Et puisque personne ne serait assez fou pour pratiquer l’adultère devant 4 hommes ou 8 femmes (ça marche avec 3 hommes et 2 femmes ? 3 + (0.5 x 2)= 4 . 2 hommes et 4 femmes ? Faites le calcul tout seuls ! Oui. Donc. Où en étais-je ?
La réponse m’avait semblé logique, acceptable.

Mais…

Lisez.

C’est un ordre !

--> suite

2007-04-21 01:53:14 · 16 réponses · demandé par benny-beirut 5 dans Societé et culture Religions et spiritualité

Le parlement pakistanais a échoué dans sa tentative de réviser les ordonnances Hudood, édictées en 1979 ( au XX° siècle !!! NDLR…) , qui inscrivent les dispositions de la charia dans le droit pénal.
La partie la plus controversée des Hudood (1 = j’aimerais bien voir les autres aussi 2= au moins il y a une controverse NDLR) concerne le viol : faute de 4 témoins musulmans, ou de huit témoins non musulmans ( 1 = 0.5+0.5 no comment NDLR) la femme violée est condamnée… pour accusation mensongère, voire pour adultère, ce qui lui vaut la peine capitale. Or, selon les organismes pakistanais de défense des droits de l’homme (point positif. Sauf s’ils sont exilés à Londres. NDLR), un viol est commis toutes les deux heures dans le pays, et 6000 femmes violées sont en prison pour mensonge.

« Le Monde des Religions – nov. Déc. 2006 »

Attention: c'est au Pakistan, un des pays les plus durs. Restons objectifs!

2007-04-21 01:54:56 · update #1

Je prie le lecteur de ne pas imaginer que j’ai voulu guider ou orienter la lecture de l’article avec mes NDLR. Loin de moi cette idée ! Je sais très bien que l’honorable lecteur est capable de comprendre un texte tout seul et de se faire un jugement par lui-même. Mais j’ai estimé que certains d’entre vous…qui sont peut être fatigués par une semaine de travail avaient besoin que je facilite leur lecture.

Je prie encore le lecteur de bien vouloir pardonner les limites de mon raisonnement et mes faibles capacités d’analyse. Mais… Si j’ai pu suivre la logique de la shari3a pour la lapidation, mon obtuse personne n’arrive pas bien à comprendre pour le viol. Du tout, du tout.

Nous remercions par avance toute personne apte à nous fournir de plus amples renseignements,
et vous prions, Madame + Madame, Monsieur, (1 = 0.5+0.5… oui, c’est ça) de passer un joyeux vendredi soir.

2007-04-21 01:55:52 · update #2

@ chouchou,merci, mais d'après un ami étudiant en droit à l'université arabe de beyrouth et mon voisin avocat (chi'ite!), ce n'est pas seulement pour les dettes !!! Mais attention, il y a des variantes juridiques nationales.

2007-04-21 02:10:41 · update #3

@ alice: issallem temmik
mais va expliquer ça aux Pakistanais qui appliquent la shari3a à la lettre.

2007-04-21 02:14:04 · update #4

@ red ! attention: l'article parle du Pakistan !!! pas des pays arabes en général.
Non, Red, je suis chrétien.

2007-04-22 00:03:23 · update #5

16 réponses

la religion est très claire concernant la condamnation sur la lapidation
il faudra bien sure 4 témoins (masculins) ou bien (le témoignage d'un homme vaut le témoignage d'une femme)
car l'islam considère la femme un être sentimental qui pourra changer son témoignage pour pitié
que dieu nous béni tous

2007-04-27 01:40:08 · answer #1 · answered by Gazius 7 · 11 1

Douceeeee Fraaaaannceeeeuu... je me sens, tout à coup, si bien ici... :)

.

2007-04-21 02:25:05 · answer #2 · answered by annamae 5 · 6 0

oui on peut t'aider:

c'est simple tu as raison :-)) et c'est un beau scandale.

ne crois pas que ces crimes d'honneur ne touchent que le Pakistan, même si elles ne sont pas lapidées. dans d'autres pays par exemple en Turquie il y a de gros problèmes, que l'on retrouvent en Allemagne avec l'immigration.

PS Whoisme, en Israel on lapide les femmes adultères? et en Europe "chretienne"?

2007-04-21 02:03:07 · answer #3 · answered by Ploum 7 · 6 1

Sortez de l'antiquité et du moyen âge, ouvrez les yeux nous sommes en 2007

2007-04-28 00:38:56 · answer #4 · answered by ceptique77 2 · 1 0

الشريعة الاسلامية هي هي ماشرعه الله وسنه الرسو ل محمد (صلي الله عليه وسلم)

2007-04-25 03:48:45 · answer #5 · answered by hadou 3 · 1 0

quand le prophetes a parler de la 2eme femme il a dit que c pour que l'une rapelle a l'autre.
etpour le viole j pas bien suivit ta logique (tu peut lire sourate el noure pour comencé )
les 4 tem c pour eviter les rumeures et les mauvaises langue .
alors la femme violet ne peut pas metre un homme en prison ou le faire punir sans les tem mais elle a le droit de l'acusée.et elle ne devrait pas subir aucune punition sans tem et sans aveux (ds la logiq islamique et non pas celle des tyrans ) je pense que c la meme choses que les oxydantaux ont fait en 14 s : une accusation ne peut aboutir sans preuve ou aveut et c tout .
personelment je pense que l adn peut changer des choses,?

dit moi si tu veut est tu musulman merci

2007-04-21 11:57:32 · answer #6 · answered by der 3 · 1 0

Tous les Guadeloupéens résidant sur le territoire métropolitain qui ne se soumettent pas aux lois de la République doivent être expulsés vers leur île où ils auront tout loisir de demander à ce crétin ce qu'il pense de la réciprocité.

2016-12-10 07:45:51 · answer #7 · answered by ? 4 · 0 0

On ammena a Jésus une femme qui avait était surprise en plein adultére ... Jésus leurs dit; que celui d'entres vous qui n'a jamais péché lui jette la premiére pierre...aucuns ne le fit suite a quoi Jésus dit a la femme" il ne ton pas comdamner je ne comdamne pas non plus maintenant va et ne péche plus" oui l'ami nous Chrétiens avons bien une religion qui tient principalement en deux choses 1 Tu adoreras Dieu seul et tu l'aimera plus que tout. 2 Tu aimera ton prochain comme toi méme.La prochaine fois ouvre le livre avant de raconter une histoire que tu ne connais pas. Avant de sortir des aneries et ainsi de te faire gentilment k.c. Allé bye

2007-04-26 12:59:38 · answer #8 · answered by stefanbarang 2 · 0 0

depuis qlq temps je m'en doutais de ta folie mais la j'en suis sur il faut te soigné mon pote ça devient grave.
t'a pas de sujet autre que l'islam en dirait que t'a un complexe vis-à-vis de cette religion.

2007-04-25 12:48:12 · answer #9 · answered by mohamed 3 · 0 0

La Shari'a



C'est la Loi. Elle est issue du Coran et est considérée comme révélée par Dieu. Entre la mort de Mahomet et 850, des juristes (fuqaha) élaborent le droit musulman (fiqh). Ce droit s'appuie sur quatre bases : le Coran, la Sunna, une méthode d'élaboration et l'authenticité de toutes les sources. Il s'agit d'un droit religieux et social qui comporte des obligations morales (comparable au Décalogue), des obligations rituelles (rites de pureté,...) et une régulation de la vie sociale (droit pénal, contrats, ...). La Shari'a est donc un guide sur le chemin vers Dieu, qui doit être respecté pour agir selon la volonté de Dieu. Il contient beaucoup de raisonnements par analogie, décrit des comportements précis.

La charia veut dire en vérité la voie. Le Coran est on ne peut plus clair : Dieu y dit : "Puis Nous t'avons placé sur une voie ("sharî'a" ) relevant de notre ordre. Suis-la donc et ne suis pas les désirs de ceux qui ne savent pas" (Coran 45/18).

La charia est donc la voie que Dieu a tracée pour les hommes afin qu'ils puissent vivre sur terre tout en étant avec et devant Lui. Cette voie est constituée aussi bien des croyances ('aqîda) et de la spiritualité (ihsân) que du droit (ahkâm). Un savant musulman contemporain, Al-Qardhâwî, écrit : "Par "charia" j'entends : "l'islam dans sa globalité", c'est-à-dire ce que l'islam enseigne de croyances, de conception de la vie et d'actes de culte, ce qu'il enseigne de pensée et de sentiments, d'éthique et de valeurs, de règles de politesse et de traditions, de droit et de législation. Tous ces éléments sont constitutifs de la société musulmane. Le droit n'est – malgré son importance – qu'un élément parmi d'autres. Dès lors, comment penser que par le simple fait d'avoir émis quelques règles juridiques, nous aurons donné naissance à la société musulmane voulue ? Une législation seule ne forme pas un peuple : elle doit être appuyée par un changement de pensée et de sentiments" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134). En effet, la seule parution de lois ne forme pas un peuple : témoin le destin de la prohibition aux Etats-Unis dans les années 1920. A comparer avec l'histoire de l'interdiction de l'alcool telle qu'elle a été réalisée par le Prophète à Médine dans les années 620 : précédée d'une longue formation des coeurs et des esprits, appliquée avec progressivité et sagesse, elle a été acceptée de plein gré et a perduré...

Si le droit musulman – qui déjà ne forme qu'une partie de la charia – intéresse tous les aspects de la vie, et concerne notamment des règles en matière pénale, appliquer ce droit ne veut nullement dire appliquer ces règles là seulement, ni même appliquer ces règles prioritairement et alors commencer par elles sans regard pour l'état de la société. Au contraire, l'application de ces règles demande que l'état de la société le permette. C'est bien pourquoi Omar, second calife du Prophète (sur lui la paix), avait suspendu la peine d'amputation de la main du voleur pendant une grande famine (A'lâmul Muwaqqi'îne, tome 3 p. 17-18). Al-Qardhâwî écrit ainsi : "Ainsi en est-il de la peine prévue pour le vol : dans la logique de la justice qui caractérise l'islam, il n'est pas permis d'appliquer le verset coranique demandant l'amputation de la main du voleur tout en ayant délaissé les versets coraniques demandant d'établir l'acquittement de la zakâte [impôt social purificateur], de donner naissance à la justice sociale, de combattre les abus des hommes sur les hommes. Il y a dans le Coran un verset qui demande d'amputer la main du voleur. Tandis qu'il y a des dizaines et des dizaines de versets qui demandent de dépenser de ses biens pour les nécessiteux et de nourrir les pauvres, qui interdisent la thésaurisation des biens, critiquent le désir entretenu d'en amasser toujours plus, interdisent la fraude, les prêts à intérêt, les jeux de hasard avec mise, les injustices sous toutes leurs formes, et ordonnent de donner naissance à la justice et à la solidarité sociales de sorte qu'il ne reste plus, dans une vraie société musulmane, de nécessiteux" (Chariat ul-islâm sâliha lit-tatbîq fî kulli zamân wa makân, p. 134).

Et puisque nous parlons, à l'intérieur du droit musulman, de la dimension des règles pénales, soyons complets et rappelons que non seulement cette dimension n'est pas la priorité à l'intérieur de l'ensemble du droit, et non seulement elle ne doit être appliquée que si l'état de la société le permet, mais en plus les principe mêmes de ce droit musulman stipulent qu'il est mieux que l'on ne vienne pas porter plainte auprès du tribunal pour ce qui risque d'entraîner l'application de ce type de peines. Le Prophète a dit ainsi : "Pardonnez-vous entre vous ce qui est susceptible d'entraîner l'application de peines. Car une fois la plainte ayant été portée, elle sera nécessaire" (rapporté par Abû Dâôud, n° 4376, An-Nassaï, n° 4885). Ceci s'adresse aux citoyens. Plus encore, s'adressant cette fois aux juges, auxquels la plainte a été portée, un Hadîth demande de chercher à faire profiter l'accusé du bénéfice du doute : "Tant qu'une possiblité existe, éloignez les peines" (rapporté par Ibn Mâja, n° 2545). "Autant que vous le pouvez, éloignez des musulmans les peines : s'il y a une possibilité, laissez-le aller. En effet, qu'un dirigeant se trompe dans l'acquittement vaut mieux qu'il se trompe dans l'application de la peine" (rapporté par At-Tirmidhî, n° 1424) (Ibn Hajar écrit à propos de l'authenticité de ces Hadîths : "Wa mâ fil-bâb wa in kâna fîhi-l-mâqâl al-ma'rûf, faqad shudda min 'adhdihî mâ dhakarnâh. Fa yasluhu ba'da dhâlika lil-ihtijâj bihî 'alâ mashrû'iyyat dar' il-hudûd bish-shubuhât al-muhtamala lâ mutlaq ish-shubuhât" ; cité dans Tuhfat ul-ahwadhî, commentaire de ce Hadîth).

Donner place dans son cœur aux croyances musulmanes, vivre la spiritualité musulmane et les règles de l'islam qu'il est possible d'appliquer en fonction du contexte dans lequel le musulman vit, c'est donc... appliquer la charia. Agir pour le progrès moral de la société, pour un développement global et durable de cette société, pour le bien de tous les hommes, c'est aussi... appliquer la charia.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

2007-04-27 06:01:53 · answer #10 · answered by coucou 3 · 0 1

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