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Il est accusé de remettre sur le tapis des "idées" qui n'étaient pas apparues depuis le régime dictatorial de Vichy donc ...
---- en contre partie, il va se recueillir sur la tombe de De Gaulle (qui a dû se retourner dedans, pour l'occasion)

Il joue sur toutes les peurs possibles et ne peut être élu que dans un contexte d'insécurité (que sa politique a largement contribué à renforcer, c'est tout bénéfice : suppression de la police de proximité, par exemple)
----- Alors en contre-partie, il cite Jean-Paul II, l'homme qui a eu le courage de dire aux jeunes Français et aux jeunes du monde "n'ayez pas peur'".

Il divise, stigmatise
---- et son livre s'appelle "ESSEMBLE" !

1. Avez-vous d'autres exemple ?
2. Y a-t'il encore quelqu'un qui "marche" dans cette mascarade grossière ?

Pour info, un article du monde.fr analyse très bien cette stratégie "d'embrouille" à double langage de Sarkozy :
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-895095,0.html
.

2007-04-17 08:46:52 · 13 réponses · demandé par efffeline 5 dans Politique et gouvernement Élections

Pasglop : le double langage n'est pas l'appréhension de la dualité du monde qui elle permet le mariage des antagonisme. Dans le premier cas, on et dans une pensée skyzophrène, dans le deuxième dans une pensée globale et systhémique.

2007-04-17 09:23:43 · update #1

RicoLaa : non, ce n'est pas ça que je dis à pasglop.
Et je ne pratique pas la censure.

2007-04-17 21:27:20 · update #2

13 réponses

a réflexion de Nicolas Sarkozy "on naît pédophile", dans un échange avec Michel Onfray que publie Philosophie Magazine, fait scandale aujourd'hui. Le candidat à l'élection présidentielle prétend en effet expliquer par le déterminisme génétique aussi bien le suicide des jeunes que le cancer du fumeur.



D'ailleurs, pour lutter contre la délinquance dès l'école maternelle, ce ministre de l'intérieur s'autorisait déjà l'an dernier d'un rapport sulfureux de l'Inserm, condamné récemment par le Comité national d'éthique, sur "l'héritabilité (génétique) du trouble des conduites".

Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Aux Etats-Unis, La Courbe en cloche, best-seller pour la révolution conservatrice de Newt Gingrich en 1994, affirmait démontrer, en superposant quotient intellectuel, race, et gènes, que l'intelligence serait innée, et inégalement répartie selon la couleur de peau. Or, si l'ordre social repose sur l'ordre biologique, pourquoi s'entêter à vouloir le modifier ? On comprend le succès du déterminisme génétique chez les ennemis de l'Etat-providence. Les inégalités seraient fondées en nature : chacun est bien à sa place.

Que le candidat de l'UMP puise ses idées dans les eaux troubles d'une idéologie réactionnaire qui rappelle les années 1930 ne doit pourtant pas masquer l'autre face de ce danger, non moins grave, qui tient à la confusion de sa rhétorique, ou plutôt à sa rhétorique de la confusion. Il dit systématiquement une chose et son contraire.

Revenons à son dialogue philosophique. Nicolas Sarkozy déclare d'abord : "Il n'y a pas d'un côté des individus dangereux et de l'autre des innocents." Et d'expliquer : "C'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons tant besoin de la culture, de la civilisation." Puis, lorsque Michel Onfray lui répond que "ce sont les circonstances qui fabriquent l'homme", il se cabre et change de position : "Mais que faites-vous de nos choix, de la liberté de chacun ?"

Et comme le philosophe enfonce le clou du déterminisme sociologique, c'est finalement en réaction que le candidat s'approprie la génétique - au mépris des arguments qu'il vient d'avancer lui-même : "Je ne suis pas d'accord avec vous. J'inclinerais, pour ma part, à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie." Bref, en trois paragraphes, trois arguments différents : la culture, la liberté individuelle, et la nature. Une chose, une autre, et leur contraire.

N'allons pas nous rassurer en ironisant sur cet homme politique qui ferait un piètre philosophe : ce serait reconduire un antagonisme entre la pensée et l'action, dont celui-ci ne s'accommode que trop bien. En réalité, l'incohérence est aussi une politique. C'est d'abord une question d'opportunisme intellectuel.

Ainsi, interpellé le 5 février 2007 à la télévision sur son refus d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe, Nicolas Sarkozy déclarait : "Je n'ai pas fait le choix de l'hétérosexualité, je suis né hétérosexuel." Pourquoi ce coming out, qu'on eût cru superflu ? C'est que le candidat, dont la position est dictée par la crainte de déplaire à son électorat conservateur, n'avait aucun argument à objecter aux revendications d'égalité - sinon, simple tautologie, qu'on "donne alors à la société une image de la famille qui n'est pas celle que je souhaite que l'on donne".

Aussi est-il réduit à invoquer, au principe d'une conviction forcément intime, sa nature hétérosexuelle. "Naître" (hétérosexuel, pédophile ou délinquant, mais aussi français ou étranger, riche ou pauvre, blanc ou pas), c'est le degré zéro du raisonnement, un "c'est ainsi" génétique, à défaut d'autres arguments.

Mais cette faiblesse intellectuelle est aussi une force rhétorique. Car à force de dire tout et l'inverse de tout, Nicolas Sarkozy parvient à son but : on ne sait plus où on en est. On rassure les parents (des jeunes suicidés), déclarés non responsables, et on stigmatise les parents irresponsables (des jeunes délinquants). On dénonce les violences (à la gare du Nord), et on justifie les violences (des marins qui incendient le Parlement de Bretagne). On s'affiche en défenseur des classes populaires, et on redistribue l'argent aux riches. On fait miroiter des régularisations, et on donne en spectacle des expulsions. On se pose en ami des minorités raciales, et l'on couvre les violences policières racistes. On invoque l'identité nationale et ses relents maurrassiens, pour la définir ensuite par l'égalité républicaine entre les sexes.

Dans les banlieues, on manipule tour à tour le lexique de la "racaille" et de la "discrimination positive". Sur les boulevards, sous couvert de sauver les prostituées de la traite, on les persécute au quotidien. Et de même sur l'école et le travail, l'islam et la laïcité, l'économie et l'écologie, l'Amérique et l'Europe, bref, sur tous les sujets.

La rhétorique de Nicolas Sarkozy participe ainsi d'une politique d'affolement, au même titre que son agitation tourbillonnante et sa fébrilité vibrionnante. En ne respectant jamais le principe de non-contradiction, le candidat rend la contradiction impossible : comment s'opposer à lui quand il dit tout et son contraire ? Le discours politique n'a plus aucun sens, et toute réponse, critique ou solution alternative, est piégée d'avance - récupérée et discréditée par la logorrhée du candidat.

Combattez la double peine ou proposez le vote des résidents non communautaires ? Le candidat vous répondra : "Pardonnez-moi", il s'est lui-même engagé sur ces thèmes qu'il faut "avoir le courage", il n'hésite pas à le dire, d'aborder de front. L'incohérence se présente ainsi comme "parler vrai". Même Jean-Marie Le Pen semble déboussolé : réagissant aux propos de Nicolas Sarkozy sur la pédophilie, il estime que celui-ci "a dû se tromper, ce n'est pas possible".

Cette confusion politique est une politique de la confusion : désorienter la politique par un discours désordonné, c'est créer les conditions de l'avènement d'une droite de dérive, plutôt que de rupture. On l'a vu avec l'insécurité depuis 2001. La présidence de George W. Bush a démontré qu'on pouvait à loisir brandir l'épouvantail terroriste pour susciter la peur et prétendre y répondre ensuite. La leçon n'a pas été perdue pour Nicolas Sarkozy : attiser l'insécurité, du terrorisme aux violences urbaines, c'est faire le jeu de la politique sécuritaire. Il en va de même dans le discours.

Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy, c'est celui par qui le désordre arrive, dans la société, et dans les esprits. Et c'est sur cette stratégie du désordre, tant social qu'intellectuel, qu'il bâtit sa politique d'ordre. Malheur à lui - ou malheur à nous, démocrates de peu de foi ? Car il faudrait avoir la mémoire bien courte pour ne pas trembler devant cette irrationalité stratégique. Si le vocabulaire politique ne veut plus rien dire aujourd'hui, alors, quel sens la démocratie pourrait-elle encore préserver demain ?

2007-04-17 08:58:54 · answer #1 · answered by ericwilly 4 · 7 0

double langage double personnalité
ce sont les signes de la schizophrénie non ??
Double personnalité schizophrène et égocentrique

Quel langage Tiendra -t-il à la Chancelière Allemande si ( par Malheur ) il est élu
celui de Nice le .30 mars devant ces Militants

Traduction
(Allemagne=génocide, France=droits de l’homme)
Non faut lui faire " confiance" il dira autre chose ....

Double personnalité schizophrène et égocentrique Doublé d'une Instabilité chronique

2007-04-17 09:01:19 · answer #2 · answered by Austérité .net 6 · 7 0

pas trés étonnant...meme s'il lui faut passer pour le dernier des toto, il le ferait... tant qu'il soit élu...aucune géne chez ce mr... il m'obhorre !

ce matin en lorraine:

- il promet aux pauvres mineurs de lutter contre les delocalisations....alors qu'il a soutenu le contraire sur france2 chez mme chabot il y a á peine quelques semaines...

- il dit ne pas etre payé par mme parisot... mais ses ami sont des grands patrons bouygues/lagardere/dassault ..donc grands argentiers du medef...

- il promet de mettre fin aux parachutes dorés...mais en tant que president de l'ump et chef de la majorité pendant 5 ans... il y en a eu de tels scandales comme avec les patrons de carrefour ou d'elf...pkoi n'a-t-il rien fait?

je pense qu'il fait le pari que le peuple a la memoire courte!
d'ailleurs il ne veut meme pas evoquer son propre bilan.

2007-04-17 09:00:50 · answer #3 · answered by NumberOne 1 · 6 0

L'amitié est une faith sans Dieu ni jugement dernier. Sans diable non plus. Une faith qui n'est pas étrangère à l'amour. Mais un amour où l. a. guerre et l. a. haine sont proscrites, où le silence est achievable. Tahar Ben Jelloun

2016-12-16 08:27:14 · answer #4 · answered by ? 4 · 0 0

Non, ce que tu exposes, c'est justement ce que tu dénonces.
Quoique fasse Sarkozy, il est caricaturé, brocardé, détourné.

Il prône le libéralisme, et voilà qu'il devient un ultralibéraliste
Il sauve Alsthom par une manoeuvre de renationalisation malgré l'hostilité de la commission européenne et là vous ne comprenez plus.

Il clame son amitié aux USA, comme l'ont fait De Gaulle et Chirac et voilà que pour vous cet homme ultra-ambitieux se laissera dicter sa conduite au doigt et à l'oeil par un gouvernement en fin de règne outre atlantique.
Il se rend sur la tombe de De Gaulle et vous ne comprenez pas ou plutôt vous détournez. Il ne peut pas être sincère, c'est l'ennemi (même plus l'adversaire, je pèse mes mots).

Qui dit de lui qu'il est ultralibéral et dictatorial, ultralibéral et communautariste, qu'il est eugéniste, instable, raciste, violent etc etc...Qui propage la peur ?
Où sont les manipulations quand des contributeurs comme Robin des bois sont éliminés ? Que fleurissent les questions sans aucune source citées ? Que des sondages CSA (l'institut de Cayrol, hasard) donnent subitement une égalité au 2nd tour entre Sarko et Royal à une semaine d'un 1er tour indécis entre Royal et Bayrou ? Que le Nouvel Obs publie un faux sondage éliminant Royal et qualifiant JMLP à l'heure des appels au vote utile ?

Bref, il faut conclure, et ça peut être fait en quelques mots; Sarkozy est avant tout un pragmatique. Il saura s'adapter aux circonstances. Et c'est tant mieux, parceque je ne demande pas à notre président d'être une caricature simpliste.

2007-04-17 15:07:45 · answer #5 · answered by RicoLaa 5 · 0 0

Je suis complètement d'accord avec toi. Il est en permanence dans la contradiction.Mais je suis sûre que tout est calculé et rien n'est laissé au hasard. Comme il se fout de tout, peu lui importe de dire tout et son contraire. La seule chose qui compte, c'est l'accession au pouvoir et sa petite personne. Personalité égotique...
A lire absolument : l'article de "Marianne" de samedi dernier. Edifiant !

Pour Pasglop, nous ne sommes pas gentils. A sa manière d'encenser Sarko et de le faire passer pour une pauvre victime, on a compris que le culte de la personnalité de SArko marchait bien chez lui. Sarko est de toute évidence son idole.
Pasglop, soit tu es vraiment naïf et alors là, sincèrement je te plains. Ou bien lors des meetings UMP, il y a distribution d'oeillères à l'entrée, ou hypnose en profondeur et de longue durée. As-tu réfléchi avant de donne ta réponse ? C'est un vrai tissu de bêtise. En plus tu fais tellement passer ton idole pour une victime qu'on en verserait presque sa larme tellement c'est pathétique. Allons, allons ! Un peu de réalisme ! Regarde un peu les choses en face !

2007-04-17 11:04:33 · answer #6 · answered by Katioucha Maslova 7 · 1 1

c'est "n'ayez pas peur" pas dans le sens:"ne voyez pas la peur", mais dans le sens "combattre la peur" ne pas faire l'autruche, un peut comme ce que segolène tente de faire avec les maison de correction pour adolescent (je sais que ça te parle mieux quand je parle de segolène). Donc il n'y a pas double langage faut juste remettre les phrases dans leur contexte et ne pas les prendre au pied de la lettre.

le deuxième exemple est drole, quand on fait 25...30% dans les intentions de vote ont divise les français mais quand on fait entre 3 et 10% là on divise pas... c'est sûr qu'avec 90% des français qui sont pas d'accord avec les petits parties de gauche on le sent bien "l'ensemble", ah oui ça pour réunir ça réunit....contre c'est sûr mais ça rassemble quand même...

On peut même s'appeler "communisme" qui vient du terme latin « commūnis », "ce qui est commun à un groupe" c'est pas grave...3%. mais par contre avec 25% la non c'est pas possible de rassembler... le terme convient pas...

exemples un peu léger, à revoir ;)

2007-04-17 09:32:58 · answer #7 · answered by ted 1 · 0 4

Elle est tout de meme bizarre cette question. Si on n'est pas naif, on realise que tous les candidats sont obliges de maniere un double langage, puisque rare sont les partis qui sont completement homogenes. Exemple, Sego doit rassurer l'aile gauche du PS, et eviter les attaques de l'extreme gauche, mais elle doit aussi ne pas aliener la branche plus moderee. Le Pen fait de meme, il dit un jour qu'il va se debarrasser de l'Euro, et le lendemain le contraire. Bayrou essaie d'attirer la gauche et la droite moderee.

2007-04-17 08:51:45 · answer #8 · answered by Garret 4 · 0 5

ce que tu appelles double langage est d'une part ton incapacité à voir la cohérence de ses actes et de ses paroles. Ca ne m'étonne pas, beaucoup de gens son coincés dans leurs idéologie, ne pensent pas par eux même et sont donc incapable de comprendre les choses pourtant simple telles que celles dites par Nicolas Sarkozy.

Et d'autre part cela est dû à ta réceptivité à l'hysterie des gauchistes qui faute de pouvoir imposer aux Français leurs idées tentent de diaboliser par tous les moyens Nicolas Sarkozy. C'est le seul candidat qui parle de liberté et on le fait passer pour un facho. Il veut enlever les chaines qui entravent les Français afin de les élever socialement et on le fait passer pour un esclavagiste. Il parle d'ordre car sans ordre c'est la loi du plus fort qui reigne, et on le traite de nazillon. Il parle de la grandeur de la France, de ses valeurs et de son héritage historique pour qu'ils soient fier de leur passé et qu'ils soient ainsi sûr que leur futur est batti sur des bases saines, et on le traite de Vichyste ce gouvernement qui s'est déshonoré.

2007-04-17 09:05:21 · answer #9 · answered by Anonymous · 0 7

Vous, vous êtes vraiment pas claire du tout!

Il va falloir penser à argumenter peut-être de façon plus étoffée, qu'avec ce type de propos ; si vous voulez qu'on parle de la méthode Royal, reportez-vous au livre succès d'Eric Besson, vous ne serez pas déçu!

Je parierais même que vous prendrez sans tarder votre carte à l'ump!lol

2007-04-17 08:52:26 · answer #10 · answered by jcg 3 · 1 8

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